Se déplacer en empruntant les transports en commun n’est pas de tout repos au Sénégal, surtout à l’intérieur des grandes agglomérations comme Dakar, la capitale, et sa banlieue. Les jours se suivent et se ressemblent ou presque, avec leurs cortèges de désagréments et d’imprévus : des embouteillages monstrueux, augmentation du coût du transport, surcharges, étroitesse des moyens transports en commun, vols, entre autres difficultés, rythment le quotidien des usagers.
A tout cela viennent s’ajouter ces hommes véreux, communément qualifiés de «sacc katu plaisir» («voleurs de plaisir», en wolof) qui profitent de la promiscuité dans les bus et minibus pour se coller aux femmes afin de satisfaire des envies/ pulsions sexuelles.
Bref, c’est un véritable calvaire que vivent les usagers des transports en commun, qui n’ont pas d’autres moyens (de transport) pour se rendre à leur lieu de travail, pour se déplacer ou vaquer à leurs occupations. Surtout aux heures de pointe. En dépit de cette situation défavorable, ils font avec car n’ayant pas le choix.
Quid des apprentis qui profitent de l’impatience des clients ou certains évènements pour augmenter les tarifs ?
S’ils ne sectionnent pas tout bonnement les distances. Les passagers ne cessent de subir leurs assauts qui, parfois même, occasionnent des altercations entre apprentis et clients qui s’insultent pour une pièce.
Ndèye Anta Kassé qui quitte la Patte d’Oie pour les HLM5, se voit obliger à payer le double pour ne pas marcher le reste du trajet. «Ce sont des truands parce que je payais 100 F CFA pour rallier la Patte d’Oie aux HLM5. Maintenant, les apprentis de cars rapides jouent au malin en encaissant 200 F CFA pour cette distance. Maintenant, de Patte d’Oie à Castor, tu payes 100 F CFA et de Castor aux HLM5, tu payes encore 100 F CFA ou tu es obligé de marché le reste du trajet. C’est comme ça qu’ils font chaque jour et c’est nous qui payons les pots cassés», explique-t-elle.
Ousmane Aïdara qui est irrité par cette situation désagréable, évoque les embouteillages qui occasionnent le retard de certains travailleurs. «Je quitte Rufisque pour venir travailler à Dakar. Et, avec les embouteillages, je peux faire 2 heures de temps sur la route. En plus de cela, les surcharges de certains bus me font sortir de mes gons. A chaque arrêt, le bus s’arrête pour prendre des clients à n’en plus finir», fait-il savoir. Avant de continuer : «les bus sont bondés de monde et tu n’as même pas là ou mettre un pied car on se bouscule souvent», peste-t-il
Mésaventures de filles/jeunes femmes… aux formes généreuses
Si certains se plaignent des bouchons énormes le long des trajets ou des surcharges, d’autres ont connu pire avec les transports en commun qui n’ont pas une bonne réputation, surtout chez les filles et jeunes femmes. C’est le cas de Madjiguène Ndiaye, la trentaine qui avait subi des attouchements sexuels.
Elle explique sa mésaventure : «(…) Le bus était plein à craquer et je sentais quelque chose contre mes fesses. J’ai décidé de mettre de la distance pour voir. Mais, quelques minutes plus tard, j’ai senti la même chose. Je me suis retourné pour voir un vieux qui se collait à moi. Je l’ai insulté de tous les noms ; mais il n’avait pas osé répliquer. Et, au prochain arrêt, il est descendu car tout le monde le regardait avec dépit», détaille Madjiguéne, aux formes généreuses, qui était victime pour la deuxième fois de ce genre de bassesse.
Des témoins de ces désagréments ne manquent pas car, chaque jour, des clients connaissent des cas similaires dans les transports en commun.
Pour sa part, Hadjiratou Ba, qui est tout le temps dans les bus pour des besoins personnels, mentionnent la mauvaise odeur des aisselles de certains qui ne se gênent pas de monter dans ces cars où un nombre important de passagers restent débout, la ou les mains accrochés à des poignets ou barres de fer suspendus au-dessus de la tête ; et ce malgré leur état.
«On aura tout vu dans les bus et cars rapides. Il y a des gens qui empestent, à cause de la chaleur mélangée avec la sueur, et qui n’ont pas honte de s’assoir à côté d’autres qui, parfois, sont obligés de se retourner, pour pouvoir respiré», laisse-t-elle entendre. Face à ce calvaire, les passagers ne cessent de rouspéter ; mais cela ne les empêchent guère d’emprunter les transports en commun car ils n’ont pas le choix.
A tout cela viennent s’ajouter ces hommes véreux, communément qualifiés de «sacc katu plaisir» («voleurs de plaisir», en wolof) qui profitent de la promiscuité dans les bus et minibus pour se coller aux femmes afin de satisfaire des envies/ pulsions sexuelles.
Bref, c’est un véritable calvaire que vivent les usagers des transports en commun, qui n’ont pas d’autres moyens (de transport) pour se rendre à leur lieu de travail, pour se déplacer ou vaquer à leurs occupations. Surtout aux heures de pointe. En dépit de cette situation défavorable, ils font avec car n’ayant pas le choix.
Quid des apprentis qui profitent de l’impatience des clients ou certains évènements pour augmenter les tarifs ?
S’ils ne sectionnent pas tout bonnement les distances. Les passagers ne cessent de subir leurs assauts qui, parfois même, occasionnent des altercations entre apprentis et clients qui s’insultent pour une pièce.
Ndèye Anta Kassé qui quitte la Patte d’Oie pour les HLM5, se voit obliger à payer le double pour ne pas marcher le reste du trajet. «Ce sont des truands parce que je payais 100 F CFA pour rallier la Patte d’Oie aux HLM5. Maintenant, les apprentis de cars rapides jouent au malin en encaissant 200 F CFA pour cette distance. Maintenant, de Patte d’Oie à Castor, tu payes 100 F CFA et de Castor aux HLM5, tu payes encore 100 F CFA ou tu es obligé de marché le reste du trajet. C’est comme ça qu’ils font chaque jour et c’est nous qui payons les pots cassés», explique-t-elle.
Ousmane Aïdara qui est irrité par cette situation désagréable, évoque les embouteillages qui occasionnent le retard de certains travailleurs. «Je quitte Rufisque pour venir travailler à Dakar. Et, avec les embouteillages, je peux faire 2 heures de temps sur la route. En plus de cela, les surcharges de certains bus me font sortir de mes gons. A chaque arrêt, le bus s’arrête pour prendre des clients à n’en plus finir», fait-il savoir. Avant de continuer : «les bus sont bondés de monde et tu n’as même pas là ou mettre un pied car on se bouscule souvent», peste-t-il
Mésaventures de filles/jeunes femmes… aux formes généreuses
Si certains se plaignent des bouchons énormes le long des trajets ou des surcharges, d’autres ont connu pire avec les transports en commun qui n’ont pas une bonne réputation, surtout chez les filles et jeunes femmes. C’est le cas de Madjiguène Ndiaye, la trentaine qui avait subi des attouchements sexuels.
Elle explique sa mésaventure : «(…) Le bus était plein à craquer et je sentais quelque chose contre mes fesses. J’ai décidé de mettre de la distance pour voir. Mais, quelques minutes plus tard, j’ai senti la même chose. Je me suis retourné pour voir un vieux qui se collait à moi. Je l’ai insulté de tous les noms ; mais il n’avait pas osé répliquer. Et, au prochain arrêt, il est descendu car tout le monde le regardait avec dépit», détaille Madjiguéne, aux formes généreuses, qui était victime pour la deuxième fois de ce genre de bassesse.
Des témoins de ces désagréments ne manquent pas car, chaque jour, des clients connaissent des cas similaires dans les transports en commun.
Pour sa part, Hadjiratou Ba, qui est tout le temps dans les bus pour des besoins personnels, mentionnent la mauvaise odeur des aisselles de certains qui ne se gênent pas de monter dans ces cars où un nombre important de passagers restent débout, la ou les mains accrochés à des poignets ou barres de fer suspendus au-dessus de la tête ; et ce malgré leur état.
«On aura tout vu dans les bus et cars rapides. Il y a des gens qui empestent, à cause de la chaleur mélangée avec la sueur, et qui n’ont pas honte de s’assoir à côté d’autres qui, parfois, sont obligés de se retourner, pour pouvoir respiré», laisse-t-elle entendre. Face à ce calvaire, les passagers ne cessent de rouspéter ; mais cela ne les empêchent guère d’emprunter les transports en commun car ils n’ont pas le choix.