Invitée de l’émission "Jury du Dimanche" sur les ondes de la 90.3 Iradio, elle déclare : « je discute avec des leaders et des coalitions en cours de formation. Je ne suis pas encore déterminée réellement par rapport à ces Législatives. Retourner à l’Assemblée nationale n’est pas une fixation pour moi. Parce que si on doit y aller pour vivre encore les mêmes situations, je ne pense pas que le jeu en vaille la peine. Parce que moi, je rêvais d’une rupture à l’Assemblée nationale et les ruptures ne peuvent s’opérer que par une présence significative de l’opposition au niveau de l’Assemblée ».
Donc, pour la présidente du Mouvement pour un Sénégal d’éthique et de travail, une présence significative permettra d’avoir un contre-pouvoir réel à l’Assemblée nationale. « Je suis sortie en 2017 de l’Assemblée nationale complètement chauve. Il m’a fallu deux ans pour retrouver mes cheveux. Tellement que j’en ai pris du stress, parce que tous les jours j’étais en train de courir. Parce qu’à l’Assemblée, quand tu comptes le nombre de députés qui acceptent d’aller au fond sur des questions et d’aller sur le terrain, c’est vraiment un nombre insignifiant. Maintenant, tu te dis peut-être qu’avec une grande coalition, on va pouvoir inverser la tendance. Donc, pour moi, la solution, c’est qu’il y ait une large coalition de l’opposition », a-t-elle dit.
Par ailleurs, elle pense que l’enjeu fondamental aujourd’hui, c’est de libérer tous ces otages politiques.
« Si vous regardez au sein de l’opposition, il y a combien de leaders qui sont plombés, qui sont otages ? Je veux parler de Khalifa Sall, Karim Wade, Abdoul Mbaye, etc. C’est pourquoi je plaide pour une révision des articles du code électoral, c’est-à -dire les articles L29 et L30, qui devraient, si on les révisait, permettre à des leaders de pouvoir se présenter et de participer, pourquoi pas, aux élections valablement. Je pense que cela relève du bon vouloir du Président Macky Sall et de sa majorité. Le Président Macky Sall n’a pas le droit de quitter le pouvoir sans préserver les avancées démocratiques que nous avons eues dans ce pays », a déclaré Hélène Tine.
Avant de renchérir : « c’est pourquoi je dis aujourd’hui, que seule une grande coalition de l’opposition serait un gage d’avoir une présence significative à l’Assemblée nationale et ça ferait du bien au parlement d’avoir un rapport de force équilibré. Je plaide pour que Macky Sall réintègre les leaders que je viens de citer dans le jeu. Pour ces Législatives, il faudrait que l'on se fasse violence, en disant qu’il faudrait qu’on puisse aller vers une coalition solide. Ce qu’on n’a pas pu avoir en 2017, il faut tout faire pour l’avoir en 2022 et changer le parlement. Ce n’est pas pour aller se bagarrer avec l’exécutif, mais c’est pour apporter des changements qualitatifs à l’Assemblée nationale ».
Donc, pour la présidente du Mouvement pour un Sénégal d’éthique et de travail, une présence significative permettra d’avoir un contre-pouvoir réel à l’Assemblée nationale. « Je suis sortie en 2017 de l’Assemblée nationale complètement chauve. Il m’a fallu deux ans pour retrouver mes cheveux. Tellement que j’en ai pris du stress, parce que tous les jours j’étais en train de courir. Parce qu’à l’Assemblée, quand tu comptes le nombre de députés qui acceptent d’aller au fond sur des questions et d’aller sur le terrain, c’est vraiment un nombre insignifiant. Maintenant, tu te dis peut-être qu’avec une grande coalition, on va pouvoir inverser la tendance. Donc, pour moi, la solution, c’est qu’il y ait une large coalition de l’opposition », a-t-elle dit.
Par ailleurs, elle pense que l’enjeu fondamental aujourd’hui, c’est de libérer tous ces otages politiques.
« Si vous regardez au sein de l’opposition, il y a combien de leaders qui sont plombés, qui sont otages ? Je veux parler de Khalifa Sall, Karim Wade, Abdoul Mbaye, etc. C’est pourquoi je plaide pour une révision des articles du code électoral, c’est-à -dire les articles L29 et L30, qui devraient, si on les révisait, permettre à des leaders de pouvoir se présenter et de participer, pourquoi pas, aux élections valablement. Je pense que cela relève du bon vouloir du Président Macky Sall et de sa majorité. Le Président Macky Sall n’a pas le droit de quitter le pouvoir sans préserver les avancées démocratiques que nous avons eues dans ce pays », a déclaré Hélène Tine.
Avant de renchérir : « c’est pourquoi je dis aujourd’hui, que seule une grande coalition de l’opposition serait un gage d’avoir une présence significative à l’Assemblée nationale et ça ferait du bien au parlement d’avoir un rapport de force équilibré. Je plaide pour que Macky Sall réintègre les leaders que je viens de citer dans le jeu. Pour ces Législatives, il faudrait que l'on se fasse violence, en disant qu’il faudrait qu’on puisse aller vers une coalition solide. Ce qu’on n’a pas pu avoir en 2017, il faut tout faire pour l’avoir en 2022 et changer le parlement. Ce n’est pas pour aller se bagarrer avec l’exécutif, mais c’est pour apporter des changements qualitatifs à l’Assemblée nationale ».