Ces derniers jours, Donald Trump a partagé une vidéo montrant une manifestation de soutien à sa candidature, organisée par des Nigérians dans leur pays. En effet, même s’il a qualifié leur pays de manière très peu courtoise il y a quelques années quand il avait évoqué des « pays de merde », et affirmé que le président Muhammadu Buhari était « sans vie », Donald Trump est apprécié d’une partie des Nigérians. Ceux-ci admirent son passé d’homme d’affaires ou son franc parler, et certaines de ses positions conservatrices plaisent aux chrétiens évangélistes, au Nigeria comme aux États-Unis.
Dès le début de son mandat, le président sortant a conclu un contrat pour la vente de 12 avion de chasse au Nigeria. Un marché qui avait été gelé par l’administration Obama après le bombardement d’un camp de réfugié par l’armée nigériane. Et c’est finalement, le seul fait marquant du mandat de Donald Trump, qui s’est désintéressé du Nigeria et du continent en général, alors que l’expertise africaine a été largement vidé de sa substance à la Maison Blanche.
Repli sur la scène internationale
Le mandat de Donald Trump a aussi été marqué par le repli américain sur la scène globale. Les organisations internationales ont souvent été attaquées, et les États-Unis se sont même retirés de certaines comme l’Organisation mondiale de la santé ou l’Unesco. Les dirigeants africains de ces institutions en ont d’ailleurs fait les frais.
La réélection d’Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement a été compliquée par la demande américaine d’une enquête indépendante, revenant sur une procédure interne qui avait déjà disculpé le Nigérian, accusé de mauvaise gouvernance. La semaine dernière, les États-Unis ont encore créé la surprise en retardant la nomination de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’Organisation mondiale du commerce, alors que celle-ci fait figure de favorite.
Les pays africains étant bénéficiaires de ces institutions, le désengagement des États-Unis pousse leurs gouvernements à trouver d’autres interlocuteurs pour consolider leur position qu’il s’agisse de l’Union européenne dans certains cas ou de la Chine.
Dès le début de son mandat, le président sortant a conclu un contrat pour la vente de 12 avion de chasse au Nigeria. Un marché qui avait été gelé par l’administration Obama après le bombardement d’un camp de réfugié par l’armée nigériane. Et c’est finalement, le seul fait marquant du mandat de Donald Trump, qui s’est désintéressé du Nigeria et du continent en général, alors que l’expertise africaine a été largement vidé de sa substance à la Maison Blanche.
Repli sur la scène internationale
Le mandat de Donald Trump a aussi été marqué par le repli américain sur la scène globale. Les organisations internationales ont souvent été attaquées, et les États-Unis se sont même retirés de certaines comme l’Organisation mondiale de la santé ou l’Unesco. Les dirigeants africains de ces institutions en ont d’ailleurs fait les frais.
La réélection d’Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement a été compliquée par la demande américaine d’une enquête indépendante, revenant sur une procédure interne qui avait déjà disculpé le Nigérian, accusé de mauvaise gouvernance. La semaine dernière, les États-Unis ont encore créé la surprise en retardant la nomination de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’Organisation mondiale du commerce, alors que celle-ci fait figure de favorite.
Les pays africains étant bénéficiaires de ces institutions, le désengagement des États-Unis pousse leurs gouvernements à trouver d’autres interlocuteurs pour consolider leur position qu’il s’agisse de l’Union européenne dans certains cas ou de la Chine.