Les professeurs d'éducation physique et sportive sortant du Cneps de Thiès (Bac + 2 ans) et les maîtres d'EPS, tous membres du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) et du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS), se sont sentis délaissés, lors de la rencontre de monitoring du vendredi 25 février 2022, entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs.
D'aprés "Le Témoin", ils disent avoir été « laissés en rade dans les négociations » dans le cadre des réunions de monitoring des accords, ce 25 février dernier, portant sur l’examen des propositions relatives à l’amélioration de la rémunération des enseignants afin de corriger les iniquités, conformément aux conclusions issues de la réunion du 19 février 2022.
Le président du cadre organisationnel des professeurs d’éducation physique sortants du CNEPS de Thiès, Hyppolite Mignane Diom, et ses camarades, se disent contre « la levée du mot d'ordre sans la création du corps d’accueil des professeurs de collège moyen et général en éducation physique et sportive (EPS) sortants du CNEPS de Thiès (Bac + 2 ans), par la modification du décret 77-1177 du 30 décembre 1977 portant création dudit corps ». Selon eux, « tant que ce corps n’est pas créé, il est impossible de procéder au reversement des maitres d’EPS ».
Et de faire remarquer : « bien que des avancées aient été notées, bien qu'il n'y ait pas de jusqu'au-boutiste dans la lutte syndicale, si toutefois cette doléance n'est pas réglée définitivement, nous risquons de mourir dans les oubliettes sans reversement, sans intégration des sortants du CNEPS qui ne pourront pas bénéficier de ces augmentations dont on parle ». Aussi et surtout, de se demander : « et si l'Etat refusait la modification (décisive pour la création du corps) lors des prochaines rencontres, alors que le mot d'ordre est déjà levé ?».
Même si aujourd'hui, à l'heure des négociations, ils constatent des « avancées remarquables concernant la plateforme revendicative », occasionnant la « levée du mot d'ordre par certains syndicats du G7 par la signature du protocole », les professeurs d'éducation physique et sportive sortants du CNEPS de Thiès et les maîtres d'EPS ne manquent pas de rappeler, cependant, que « ce combat, nous l'avons commencé seuls et nous le terminerons ». Ils soulignent que « la décision des autres syndicats peut se comprendre du moment qu’ils ont même dépassé leurs objectifs. Quant à nous (Cusems-Saems), les objectifs sont loin d'être atteints et la stratégie n'est pas la même, parce qu’ici, c'est la base qui décide ».
Les professeurs d’éducation physique et sportive (Eps) disent être montés au créneau pour continuer de dénoncer, en ce qui les concerne, « le dilatoire de l’Etat dans le respect de ses engagements, par rapport à la création d’un corps d’accueil dénommé Pcemg, pour l’intégration définitive des professeurs sortants du CNEPS de Thiès et le renversement des maîtres d’éducation physique et sportive ». C’est, disent-ils, pour exiger « l’intégration des sortants du CNEPS de Thiès dans la Fonction publique, une doléance vieille de plus de vingt ans, malheureusement les ministères de la Fonction publique et des Sports ont bloqué depuis fort longtemps les carrières de plus de 2000 enseignants d’éducation physique ». En conclusion, ils se disent décidés à « mener ce combat jusqu’au bout pour que la situation soit corrigée ».
D'aprés "Le Témoin", ils disent avoir été « laissés en rade dans les négociations » dans le cadre des réunions de monitoring des accords, ce 25 février dernier, portant sur l’examen des propositions relatives à l’amélioration de la rémunération des enseignants afin de corriger les iniquités, conformément aux conclusions issues de la réunion du 19 février 2022.
Le président du cadre organisationnel des professeurs d’éducation physique sortants du CNEPS de Thiès, Hyppolite Mignane Diom, et ses camarades, se disent contre « la levée du mot d'ordre sans la création du corps d’accueil des professeurs de collège moyen et général en éducation physique et sportive (EPS) sortants du CNEPS de Thiès (Bac + 2 ans), par la modification du décret 77-1177 du 30 décembre 1977 portant création dudit corps ». Selon eux, « tant que ce corps n’est pas créé, il est impossible de procéder au reversement des maitres d’EPS ».
Et de faire remarquer : « bien que des avancées aient été notées, bien qu'il n'y ait pas de jusqu'au-boutiste dans la lutte syndicale, si toutefois cette doléance n'est pas réglée définitivement, nous risquons de mourir dans les oubliettes sans reversement, sans intégration des sortants du CNEPS qui ne pourront pas bénéficier de ces augmentations dont on parle ». Aussi et surtout, de se demander : « et si l'Etat refusait la modification (décisive pour la création du corps) lors des prochaines rencontres, alors que le mot d'ordre est déjà levé ?».
Même si aujourd'hui, à l'heure des négociations, ils constatent des « avancées remarquables concernant la plateforme revendicative », occasionnant la « levée du mot d'ordre par certains syndicats du G7 par la signature du protocole », les professeurs d'éducation physique et sportive sortants du CNEPS de Thiès et les maîtres d'EPS ne manquent pas de rappeler, cependant, que « ce combat, nous l'avons commencé seuls et nous le terminerons ». Ils soulignent que « la décision des autres syndicats peut se comprendre du moment qu’ils ont même dépassé leurs objectifs. Quant à nous (Cusems-Saems), les objectifs sont loin d'être atteints et la stratégie n'est pas la même, parce qu’ici, c'est la base qui décide ».
Les professeurs d’éducation physique et sportive (Eps) disent être montés au créneau pour continuer de dénoncer, en ce qui les concerne, « le dilatoire de l’Etat dans le respect de ses engagements, par rapport à la création d’un corps d’accueil dénommé Pcemg, pour l’intégration définitive des professeurs sortants du CNEPS de Thiès et le renversement des maîtres d’éducation physique et sportive ». C’est, disent-ils, pour exiger « l’intégration des sortants du CNEPS de Thiès dans la Fonction publique, une doléance vieille de plus de vingt ans, malheureusement les ministères de la Fonction publique et des Sports ont bloqué depuis fort longtemps les carrières de plus de 2000 enseignants d’éducation physique ». En conclusion, ils se disent décidés à « mener ce combat jusqu’au bout pour que la situation soit corrigée ».