Vipeoples : Vous êtes moins visible ces derniers temps. Aucune nouveauté, moins de sorties que d'haÂbitude. Comment se porte Salam sur le plan professionnel ?
Salam Diallo : Je pense que durant tout le mois de juin, j'ai occupé la scène musicale avec la série de concerts que les lutteurs ont organisés comme Balla Gaye 2. Il y avait 6 000 personnes présentes. En un mois, j'ai joué trois fois avec lui. Ce concert a ensuite été retransmis en direct sur une chaîne de télévision privée. Concernant la fête de la musique, j'ai également fait une prestation devant chez Modou Lo et il y avait plus de 7 000 personnes sur place. Jusqu'à présent je joue tous les lundis au Nirvana y compris mes soirées sénégalaises à Saly et ailleurs. J'avais sorti un single avec la danseuse Ndéye Gueye et il cartonne encore à la radio et en boite de nuit. Actuellement j'ai mis sur place un nouveau son et une nouvelle danse qui s'appelle Zikoulo. Ce single est présentement sur internet et passe également à la radio. D’ailleurs le clip est en phase finale et sera à la disposition des fans avant le mois de ramadan.
Vipeoples : Actuellement, quelle est la relation qui existe entre le BSDA et les artistes ?
Salam Diallo : Avec le BSDA, nous avons actuellement de très bon rapport. Il y a d’ailleurs eu changement de dirigeants. Celle qui était là , Madame Siby Diaby est remplacée par Mounirou Sy . On est en train de discuter avec lui donc on est toujours en phase de négociation avec le BSDA. Il faut noter que cette enseigne n'appartient pas qu'aux musiciens mais il y a aussi les plasticiens etc. Alors l'art ne se limite pas qu’à nous, musiciens. On est alors en train de dialoguer pour faire valoir nos droits d'auteur mais aussi d'attirer l'attention de l’État pour qu'on puisse avoir une reconnaissance dans ce pays. La loi ne dit rien par rapport à ceux qui reçoivent les CD pour ensuite les vendre dans les rues. Le palais accueil souvent un nouveau chef d’État alors l'actuel Président doit nous aider à régler ce problème et qu'il puisse aussi trouver la solution qui sera bénéfique pour l’artiste.
Vipeoples : Vivez-vous de votre musique ?
Salam Diallo : Ce que la musique me rapporte, ce sont des relations. Je suis très relationnel parce que comme je le dis souvent, ceux qui payent les droits à la télé ou à la radio ne sont pas nombreux. Ils n'avantagent donc pas le BSDA. Il y a ceux qui ne viennent pas à mes prestations mais ils me soutiennent à distance car je suis connu dans ce milieu. Je suis un artiste qui est ouvert aux gens. Je ne fais pas partie de ces stars qui trimbalent leurs gardes du corps et qui favorisent telle ou telle personne lors de mes événements. Mes relations incluent toute la population sénégalaise, que ce soit le journaliste, le charretier ou les enfants de la rue.
Vipeoples : Et vos relations avec les milliardaires ?
Salam Diallo : Les milliardaires sont des individus comme tous les autres. Avant qu'ils ne le deviennent, ils étaient de simples citoyens. Tout le monde sait que je ne fais pas du favoritisme. Je suis un Talibé qui peut dormir ici aujourd’hui et demain ailleurs. Mes proches savent qui je suis réellement. J’ai confiance en moi et j'ai des gens qui me soutiennent. Celui qui conteste ce que je dis n'a qu’à se rappeler le jour du décès de ma maman. Ceux qui sont venus faire leurs condoléances savent que Salam Diallo a vraiment des gens qui l’aiment bien et ce jour-là je ne l'oublierais jamais.
Vipeoples : Pourquoi Salam Diallo ne fait-il pas sa propre production ?
Salam Diallo : L'art est jaloux car le temps de travail que cela prend chez la personne est énorme. Je ne peux pas et travailler sur mon art et me produire en même temps. La production demande trop de choses à faire. Je ne pourrais donc pas être bien inspiré pour faire une œuvre de qualité.
Vipeoples : Votre avis sur les danseurs sénégalais ?
Salam Diallo : Je les encourage. J’ai été danseur avant d'être chanteur et la majeur partie de ma vie je l'ai dansé au Baobab, aux groupes Super Diamono et Lemzo Diamono. J'ai aussi fait pas mal de ballet. Les danseurs ne sont pas des gens qu'on doit sous-estimer. Moi, je suis un exemple qui a éveillé beaucoup de personnes parce que certains n'avaient pas de considération pour celui qui dansait. Les gens qui me sous-estimaient avant, ont aujourd’hui du mal à me regarder dans les yeux. Je n’ai pas l’esprit revanchard mais il ne faut jamais sous-estimer les gens qui évoluent dans leur domaine. Maintenant, les artistes qui sont au-devant de la scène même s'ils ne savent pas danser, essayent d'en faire autant. Chanter doit être accompagné de la danse et ce que je demande aux danseurs, c'est d'être souder et de croire en eux. Les problèmes qui existent entre eux ne peuvent que me faire mal. Les chamailleries n'ont pas leurs places dans ce milieu. Ils ne nous ont pas trouvé en train de se chamailler car pour nous, l'art rime avec la paix et toute personne qui fait de l'art fait forcément plaisir à des gens.
Vipeoples : Que pensez-vous du retour sur scène du Ministre des loisirs?
Salam Diallo : Le ministre des loisirs, c'est un artiste musicien, il a le droit de chanter. Je ne sais pas ce que la loi dit et ce que le gouvernement exige puisque je n’ai pas fait de longues études mais pour moi, même si on est président de la république on doit pouvoir chanter chez soi. Je ne sais pas non plus si le gouvernement le lui a permis ou pas mais il n'y a aucun mal que le ministre du tourisme et des loisirs chante pour la cause du tourisme, cela ne gâche en rien. Je pense que ce qui est important c'est de faire avancer le Sénégal et d’arrêter les débats inutiles. Maintenant si Youssou Ndour avait fait une chose qui ne concordait pas avec les normes du pays, on pourrait le condamner. Toutefois on peut dire que la musique fait partie des rendements du pays. Le roi du Mbalax a parcouru le monde entier et cela doit être considéré comme une fierté. Je ne suis pas le fils de Youssou Ndour. Ce que je cuisine chez moi provient de la sueur de mon front et non pas de Youssou Ndour mais si une personne apporte son plus à l’édifice il faut le lui reconnaître et arrêter de tout diaboliser. Malheureusement c’est le défaut des Sénégalais de trop parler. Le ministre du tourisme chante et on a envie qu'il chante, la majorité du peuple aime Youssou Ndour et même les gens qui ont des bisbilles avec lui font partie de ses fans. Il le fait pour le développement du pays. Qui connaît le Ministre le connaît par rapport à ses chansons. D'ailleurs le fait qu'on l'ait nommé ministre a surpris tout le monde alors on doit le laisser chanter pour le développement du tourisme.
Vipeoples : En tant qu'artiste, comment voyez-vous le super étoile sans Habib Faye et Jimmy Mbaye ?
Salam Diallo : Le super étoile n'appartient pas à Salam Diallo mais appartient au Super étoile donc le linge sale se lave en famille vraiment ce n'est pas mon problème (rire).
Vipeoples : Mais cela ne nécessite-t-il que vous jouiez le rôle de réconciliateur comme le fait souvent El Hadji Mansour Mbaye ?
Salam Diallo : J'ai déjà eu à le faire. J'ai essayé de les réconcilier mais comme je le dis ce n'est pas mon problème car il ne s'agit pas du Nokoss Band. Comme mon prénom est « Salam » qui signifie la paix, je suis allé voir Youssou Ndour quand il était Ministre de la Culture et ensuite Jimmy Mbaye... J'ai donc fait de mon mieux. C'est là où je peux m’en tenir.
Vipeoples : Croyez-vous que le problème qui règne entre eux sera résolu ?
Salam Diallo : Inchallah. Il est évident qu'ils se retrouvent un jour. Lorsque des hommes ont eu à cheminer ensemble pendant plus de 30, 40 ans, la guerre ne peut continuer ainsi. Je pense qu'ils sont assez responsables…et tôt ou tard tout le groupe du Super étoile se retrouvera. Ce sont des hommes de paix et moi j'en sais quelque chose . Grand bi est peut être occupé par son travail au ministère... 'Mais entre Youssou, Habib ak Jimmy nio bokk ndéye ak baaye, kou si meunti dougg yaa si dess. '
Vipeoples : Comment voyez-vous le Ministre chanter sans ces deux confrères sur scène ?
Salam Diallo : Moi, je ne porte pas mon regard sur la scène mais je favorise plutôt la relation humaine. Si l'un d'entre eux, que ce soit Habib , Jimmy, Youssou ou autre faisait face à une fatalité , ils seront forcément réunis. Quand l'un rencontre l'autre... ils vont certainement se saluer donc prions pour la paix.
Vipeoples : Lorsque vous remarquez Lamine Faye derrière Pape Diouf, cela ne vous inspire-t-il pas le Lemzo Diamano ?
Salam Diallo : Mais...ça Lamine Faye l'a fait pour moi. Il a joué pour moi 2 ou 3 mois. Je ne vois pas ou est le problème . J'ai commencé bien avant Pape Diouf au Lemzo Diamano. C'est nous qui avons d'ailleurs crée le groupe. Lamine, à ses heures perdues peut jouer avec Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng et d’ailleurs il l'a déjà fait. Alors c'est un grand frère qui donne un coup de main à ses camarades.
Vipeoples : Pourquoi Salam Diallo est-il nommé Roi des soirées sénégalaises ?
Salam Diallo : Non...C'est un titre qu'on donne aux gens, roi des arènes, roi des soirées sénégalaises...non, non, non moi je suis roi de rien du tout. Nul n'est roi et il n'y a que des battants dans la vie. Je suis le Talibé des musiciens et je veux qu'on me nomme ainsi.
A suivre...
Salam Diallo : Je pense que durant tout le mois de juin, j'ai occupé la scène musicale avec la série de concerts que les lutteurs ont organisés comme Balla Gaye 2. Il y avait 6 000 personnes présentes. En un mois, j'ai joué trois fois avec lui. Ce concert a ensuite été retransmis en direct sur une chaîne de télévision privée. Concernant la fête de la musique, j'ai également fait une prestation devant chez Modou Lo et il y avait plus de 7 000 personnes sur place. Jusqu'à présent je joue tous les lundis au Nirvana y compris mes soirées sénégalaises à Saly et ailleurs. J'avais sorti un single avec la danseuse Ndéye Gueye et il cartonne encore à la radio et en boite de nuit. Actuellement j'ai mis sur place un nouveau son et une nouvelle danse qui s'appelle Zikoulo. Ce single est présentement sur internet et passe également à la radio. D’ailleurs le clip est en phase finale et sera à la disposition des fans avant le mois de ramadan.
Vipeoples : Actuellement, quelle est la relation qui existe entre le BSDA et les artistes ?
Salam Diallo : Avec le BSDA, nous avons actuellement de très bon rapport. Il y a d’ailleurs eu changement de dirigeants. Celle qui était là , Madame Siby Diaby est remplacée par Mounirou Sy . On est en train de discuter avec lui donc on est toujours en phase de négociation avec le BSDA. Il faut noter que cette enseigne n'appartient pas qu'aux musiciens mais il y a aussi les plasticiens etc. Alors l'art ne se limite pas qu’à nous, musiciens. On est alors en train de dialoguer pour faire valoir nos droits d'auteur mais aussi d'attirer l'attention de l’État pour qu'on puisse avoir une reconnaissance dans ce pays. La loi ne dit rien par rapport à ceux qui reçoivent les CD pour ensuite les vendre dans les rues. Le palais accueil souvent un nouveau chef d’État alors l'actuel Président doit nous aider à régler ce problème et qu'il puisse aussi trouver la solution qui sera bénéfique pour l’artiste.
Vipeoples : Vivez-vous de votre musique ?
Salam Diallo : Ce que la musique me rapporte, ce sont des relations. Je suis très relationnel parce que comme je le dis souvent, ceux qui payent les droits à la télé ou à la radio ne sont pas nombreux. Ils n'avantagent donc pas le BSDA. Il y a ceux qui ne viennent pas à mes prestations mais ils me soutiennent à distance car je suis connu dans ce milieu. Je suis un artiste qui est ouvert aux gens. Je ne fais pas partie de ces stars qui trimbalent leurs gardes du corps et qui favorisent telle ou telle personne lors de mes événements. Mes relations incluent toute la population sénégalaise, que ce soit le journaliste, le charretier ou les enfants de la rue.
Vipeoples : Et vos relations avec les milliardaires ?
Salam Diallo : Les milliardaires sont des individus comme tous les autres. Avant qu'ils ne le deviennent, ils étaient de simples citoyens. Tout le monde sait que je ne fais pas du favoritisme. Je suis un Talibé qui peut dormir ici aujourd’hui et demain ailleurs. Mes proches savent qui je suis réellement. J’ai confiance en moi et j'ai des gens qui me soutiennent. Celui qui conteste ce que je dis n'a qu’à se rappeler le jour du décès de ma maman. Ceux qui sont venus faire leurs condoléances savent que Salam Diallo a vraiment des gens qui l’aiment bien et ce jour-là je ne l'oublierais jamais.
Vipeoples : Pourquoi Salam Diallo ne fait-il pas sa propre production ?
Salam Diallo : L'art est jaloux car le temps de travail que cela prend chez la personne est énorme. Je ne peux pas et travailler sur mon art et me produire en même temps. La production demande trop de choses à faire. Je ne pourrais donc pas être bien inspiré pour faire une œuvre de qualité.
Vipeoples : Votre avis sur les danseurs sénégalais ?
Salam Diallo : Je les encourage. J’ai été danseur avant d'être chanteur et la majeur partie de ma vie je l'ai dansé au Baobab, aux groupes Super Diamono et Lemzo Diamono. J'ai aussi fait pas mal de ballet. Les danseurs ne sont pas des gens qu'on doit sous-estimer. Moi, je suis un exemple qui a éveillé beaucoup de personnes parce que certains n'avaient pas de considération pour celui qui dansait. Les gens qui me sous-estimaient avant, ont aujourd’hui du mal à me regarder dans les yeux. Je n’ai pas l’esprit revanchard mais il ne faut jamais sous-estimer les gens qui évoluent dans leur domaine. Maintenant, les artistes qui sont au-devant de la scène même s'ils ne savent pas danser, essayent d'en faire autant. Chanter doit être accompagné de la danse et ce que je demande aux danseurs, c'est d'être souder et de croire en eux. Les problèmes qui existent entre eux ne peuvent que me faire mal. Les chamailleries n'ont pas leurs places dans ce milieu. Ils ne nous ont pas trouvé en train de se chamailler car pour nous, l'art rime avec la paix et toute personne qui fait de l'art fait forcément plaisir à des gens.
Vipeoples : Que pensez-vous du retour sur scène du Ministre des loisirs?
Salam Diallo : Le ministre des loisirs, c'est un artiste musicien, il a le droit de chanter. Je ne sais pas ce que la loi dit et ce que le gouvernement exige puisque je n’ai pas fait de longues études mais pour moi, même si on est président de la république on doit pouvoir chanter chez soi. Je ne sais pas non plus si le gouvernement le lui a permis ou pas mais il n'y a aucun mal que le ministre du tourisme et des loisirs chante pour la cause du tourisme, cela ne gâche en rien. Je pense que ce qui est important c'est de faire avancer le Sénégal et d’arrêter les débats inutiles. Maintenant si Youssou Ndour avait fait une chose qui ne concordait pas avec les normes du pays, on pourrait le condamner. Toutefois on peut dire que la musique fait partie des rendements du pays. Le roi du Mbalax a parcouru le monde entier et cela doit être considéré comme une fierté. Je ne suis pas le fils de Youssou Ndour. Ce que je cuisine chez moi provient de la sueur de mon front et non pas de Youssou Ndour mais si une personne apporte son plus à l’édifice il faut le lui reconnaître et arrêter de tout diaboliser. Malheureusement c’est le défaut des Sénégalais de trop parler. Le ministre du tourisme chante et on a envie qu'il chante, la majorité du peuple aime Youssou Ndour et même les gens qui ont des bisbilles avec lui font partie de ses fans. Il le fait pour le développement du pays. Qui connaît le Ministre le connaît par rapport à ses chansons. D'ailleurs le fait qu'on l'ait nommé ministre a surpris tout le monde alors on doit le laisser chanter pour le développement du tourisme.
Vipeoples : En tant qu'artiste, comment voyez-vous le super étoile sans Habib Faye et Jimmy Mbaye ?
Salam Diallo : Le super étoile n'appartient pas à Salam Diallo mais appartient au Super étoile donc le linge sale se lave en famille vraiment ce n'est pas mon problème (rire).
Vipeoples : Mais cela ne nécessite-t-il que vous jouiez le rôle de réconciliateur comme le fait souvent El Hadji Mansour Mbaye ?
Salam Diallo : J'ai déjà eu à le faire. J'ai essayé de les réconcilier mais comme je le dis ce n'est pas mon problème car il ne s'agit pas du Nokoss Band. Comme mon prénom est « Salam » qui signifie la paix, je suis allé voir Youssou Ndour quand il était Ministre de la Culture et ensuite Jimmy Mbaye... J'ai donc fait de mon mieux. C'est là où je peux m’en tenir.
Vipeoples : Croyez-vous que le problème qui règne entre eux sera résolu ?
Salam Diallo : Inchallah. Il est évident qu'ils se retrouvent un jour. Lorsque des hommes ont eu à cheminer ensemble pendant plus de 30, 40 ans, la guerre ne peut continuer ainsi. Je pense qu'ils sont assez responsables…et tôt ou tard tout le groupe du Super étoile se retrouvera. Ce sont des hommes de paix et moi j'en sais quelque chose . Grand bi est peut être occupé par son travail au ministère... 'Mais entre Youssou, Habib ak Jimmy nio bokk ndéye ak baaye, kou si meunti dougg yaa si dess. '
Vipeoples : Comment voyez-vous le Ministre chanter sans ces deux confrères sur scène ?
Salam Diallo : Moi, je ne porte pas mon regard sur la scène mais je favorise plutôt la relation humaine. Si l'un d'entre eux, que ce soit Habib , Jimmy, Youssou ou autre faisait face à une fatalité , ils seront forcément réunis. Quand l'un rencontre l'autre... ils vont certainement se saluer donc prions pour la paix.
Vipeoples : Lorsque vous remarquez Lamine Faye derrière Pape Diouf, cela ne vous inspire-t-il pas le Lemzo Diamano ?
Salam Diallo : Mais...ça Lamine Faye l'a fait pour moi. Il a joué pour moi 2 ou 3 mois. Je ne vois pas ou est le problème . J'ai commencé bien avant Pape Diouf au Lemzo Diamano. C'est nous qui avons d'ailleurs crée le groupe. Lamine, à ses heures perdues peut jouer avec Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng et d’ailleurs il l'a déjà fait. Alors c'est un grand frère qui donne un coup de main à ses camarades.
Vipeoples : Pourquoi Salam Diallo est-il nommé Roi des soirées sénégalaises ?
Salam Diallo : Non...C'est un titre qu'on donne aux gens, roi des arènes, roi des soirées sénégalaises...non, non, non moi je suis roi de rien du tout. Nul n'est roi et il n'y a que des battants dans la vie. Je suis le Talibé des musiciens et je veux qu'on me nomme ainsi.
A suivre...