Les trois hommes avaient été suspendus le 7 janvier 2016 dans le cadre du scandale de dopage et de corruption qui ébranle l’athlétisme. La commission d’éthique de l’IAAF les soupçonne d’avoir reçu de l’argent en contrepartie de leur silence sur des faits de dopage, principalement en Russie.
Les arbitres du TAS ont conclu que les charges retenues contre Papa Massata Diack, Valentin Balakhnichev et Alexei Melnikov étaient « établies, au-delà d’un doute raisonnable, et que les sanctions devaient être confirmées ».
L’IAAF s’est félicité de la décision du TAS : « La décision du jour envoie un message clair. Toute personne qui tente de corrompre notre sport sera traduit devant la justice », a réagi le président de l’instance, Sebastian Coe, cité dans le communiqué de l’IAAF.
Recherché pour fraude, blanchiment d’argent et corruption
Papa Massata Diack est l’un des 15 enfants de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF. Ex-consultant en marketing à l’IAAF, il a été placé par Interpol sur sa liste des personnes les plus recherchées, après un mandat d’arrêt émis par la France. Il est recherché notamment pour fraude, blanchiment d’argent et corruption.
Son père, Lamine Diack, est mis en examen par la justice française dans le cadre de cette enquête. En décembre 2015, la justice française avait étendu ses investigations sur Lamine Diack à l’attribution des JO-2016 à Rio et 2020 à Tokyo.
En mars 2017, le quotidien Le Monde avait révélé qu’une société dirigée par Papa Massata Diack avait bénéficié le 29 septembre 2009, soit trois jours avant le vote à Copenhague du Comité international olympique (CIO), pour l’attribution des JO-2016 à Rio, d’un versement d’1,5 million de dollars d’une société liée à l’homme d’affaires brésilien Arthur Cesar de Menezes Soares Filho.
À l’époque, Lamine Diack était président de l’IAAF et membre votant du CIO.
Les arbitres du TAS ont conclu que les charges retenues contre Papa Massata Diack, Valentin Balakhnichev et Alexei Melnikov étaient « établies, au-delà d’un doute raisonnable, et que les sanctions devaient être confirmées ».
L’IAAF s’est félicité de la décision du TAS : « La décision du jour envoie un message clair. Toute personne qui tente de corrompre notre sport sera traduit devant la justice », a réagi le président de l’instance, Sebastian Coe, cité dans le communiqué de l’IAAF.
Recherché pour fraude, blanchiment d’argent et corruption
Papa Massata Diack est l’un des 15 enfants de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF. Ex-consultant en marketing à l’IAAF, il a été placé par Interpol sur sa liste des personnes les plus recherchées, après un mandat d’arrêt émis par la France. Il est recherché notamment pour fraude, blanchiment d’argent et corruption.
Son père, Lamine Diack, est mis en examen par la justice française dans le cadre de cette enquête. En décembre 2015, la justice française avait étendu ses investigations sur Lamine Diack à l’attribution des JO-2016 à Rio et 2020 à Tokyo.
En mars 2017, le quotidien Le Monde avait révélé qu’une société dirigée par Papa Massata Diack avait bénéficié le 29 septembre 2009, soit trois jours avant le vote à Copenhague du Comité international olympique (CIO), pour l’attribution des JO-2016 à Rio, d’un versement d’1,5 million de dollars d’une société liée à l’homme d’affaires brésilien Arthur Cesar de Menezes Soares Filho.
À l’époque, Lamine Diack était président de l’IAAF et membre votant du CIO.