Quand Donald Trump a vu Melania pour la première fois, il est immédiatement tombé sous son charme mystérieux. Voilà la version officielle de leur rencontre. Mais la version officieuse précise que si leurs routes se sont croisées, c’est que Donald a profité du fait que la femme qui l’accompagnait à une soirée, soit allée aux toilettes pour récupérer le numéro de téléphone de la belle Slovène.
Une version bien moins romantique, comme le révèle Vanity Fair, mais symptomatique du mode de fonctionnement du couple présidentiel américain. Dans un long article, le mensuel dresse un portrait terrible des rapports qui unissent le président orange et sa femme.
Déjà deux fois marié à des femmes de caractère, Donald Trump cherchait une compagne qui, cette fois-ci, ne lui tiendrait pas tête, comme le raconte son ami Federico Pignatelli : « Ivana était une femme intelligente et une entrepreneuse. Elle était aussi très volontaire et bagarreuse. Alors que Melania… elle ne se bat vraiment pas. » Donald Trump désirait avoir face à lui une personne placide et soumise, ce qu’a parfaitement saisi Melania, qui a accepté de jouer le jeu, en échange d’un train de vie ultra privilégié.
Durant des années, le mannequin a consenti à être régulièrement humiliée et rabaissée par son compagnon. Un des exemples les plus frappants – et écœurants – s’est produit en 1999, au début de leur relation comme le rapporte Vanity Fair. Alors qu’il était dans un avion avec son ami Howard Stern (célèbre animateur radio et télé connu pour ses propos outranciers et misogynes), Donald Trump s’est mis à parler des seins de Melania et de son train de vie coûteux. Howard Stern lui a alors demandé s’il pourrait parler à « cette gonzesse dans son lit ». Trump avait alors appelé sa compagne au téléphone, lui demandant de raconter en détail leur vie sexuelle, évidemment incroyable…
Cette dernière avait confié qu’ils faisaient l’amour plusieurs fois par jour, précisant au passage que pendant qu’elle leur parlait au téléphone, elle était quasiment nue. Ce qui lui avait valu de s’entendre dire par Stern qu’il avait « déjà enlevé son pantalon ».
Vanter les mérites – sexuels ou autres – de Donald Trump était d’ailleurs l’une des missions premières de Melania. Lors de leur mariage en 2005, Michael D’Antonio, un de leurs invités, avait assisté à une scène surréaliste : « [Donald Trump] l’a suppliée de chanter ses louanges comme mari auprès de moi… Il lui a dit, littéralement : “Dis-lui que je suis vraiment un bon mari.” Elle l’a regardé, et il s’est répété. Alors elle a dit : “Oui, il est vraiment un bon mari.” Ça lui a été arraché de la bouche. […] Louer sa célébrité, vanter sa célébrité, c’était son devoir d’épouse. Les gens qui gravitent autour des Trump, ont tous en mémoire ce genre d’histoires. Et ils les répètent mot pour mot. »
Peu de temps après leur mariage, Melania est tombée enceinte. Une grossesse que Donald n’avait approuvée qu’à la condition expresse qu’elle retrouve un corps parfait après la naissance. « Elle lui a promis que tout reviendrait à la normale », se souvient un de leurs proches dans Vanity Fair, frappé de ce « contrat » entre eux.
Et tout du long de la grossesse, Trump n’avait eu aucun geste pour sa femme : « Il n’y avait jamais de : “Comment ça va ?”, il ne lui tenait pas la porte, ne s’assurait pas qu’elle [allait bien]. Il lui disait juste : “T’as voulu avoir un bébé.” » La naissance de leur fils Barron n’a rien changé à leurs rapports, bien au contraire, puisque Donald Trump a continué d’humilier sa femme, mais publiquement, cette fois.
En 2006, invité dans l’émission de son ami Howard Stern, il s’était amusé à dire que « si Melania avait un horrible, atroce accident de voiture, [il continuerait] de l’aimer aussi longtemps que ses seins seraient intacts », confirmant quelques minutes plus tard qu’il serait partant pour « se taper une fille de 24 ans » si l’occasion s’en présentait.
Un proche du couple explique que si Melania n’a jamais rien dit, ne s’est jamais rebellée, et a accepté de défendre son mari, accusé par de nombreuses femmes de les avoir agressées sexuellement, c’est qu’elle « connaissait parfaitement l’homme qu’elle a épousé ». Et le prix qu’elle aurait à payer.