L’article de Monsieur Amadou Ndiaye, intitulé « La campagne agricole de 2015 : la science, la magie et boy Djinné » ne fait pas honneur à un universitaire comme lui.
A mon avis, la meilleure façon de se discréditer, c’est d’intervenir sur des sujets qu’on ne maîtrise pas, surtout lorsqu’il s’agit d’un enseignant et, de surcroît, un universitaire, parce que j’en suis un.
Tout d’abord, il est surprenant que Monsieur Ndiaye attribue des chiffres à un Gouvernement sans prendre la pleine mesure et la plus petite précaution de s’imprégner de la réalité du terrain.
En reprenant M. Amadou Ndiaye qui avance que « Le plus difficile à admettre scientifiquement sur les chiffres du conseil des ministres, c’est le taux de rendement de 15t/ha qui serait attribué implicitement (522 690t / 34 000 ha emblavé) à la riziculture pluviale alors qu’on continue de douter des 7t/ha de la vallée », l’on se rend compte qu’il se trompe lourdement. En effet, ce qui est plus étonnant dans son propos, c’est le fait qu’il n’ait pas compris que le volume de production obtenu en zone pluviale ne l’a pas été grâce à ces 34 000 ha. Contrairement à ce qu’il soutient, ces 34 000 ha sont des compléments de superficies émanant des aménagements des projets. Par conséquent, s’il veut connaître les rendements en zone pluviale, il doit considérer ces 34000 ha plus les emblavures habituelles et hors projet. Cela va sans dire, donc, qu’il est le seul et unique responsables des 15 tonnes à l’hectare dont il parle. A mon avis, l’auteur est en train de philosopher en évoquant beaucoup de théories avec, comme support, un chiffre qui, en réalité, n’existe.
Concernant l’arachide, ici également, l’auteur confirme sa méconnaissance totale de la filière arachidière. Monsieur Ndiaye doit savoir qu’une production annuelle obtenue en arachide comprend l’autoconsommation, les réserves personnelles, les semences écrémées, les semences certifiées, l’exportation... Tout ce verbiage prouve, à suffisance, que le raisonnement de l’intéressé, Amadou Ndiaye, est trop simpliste puisqu’il ramène tout à une seule composante de la destination de la production, c’est-à-dire les huiliers. S’il avait une toute petite connaissance du terrain, il aurait compris qu’il y a beaucoup d’arachides stockées par les producteurs pour des raisons réalistes car ces derniers comprennent maintenant les enjeux de l’arachide : c’est de l’or vert qu’ils ne vont plus brader.
Nous concernant, la question de la validité des chiffres sur la production agricole est derrière nous dès lors qu’une institution sérieuse et crédible, comme la Fao, s’est appropriée les chiffres officiels. A vérifier dans l’édition du journal Le Soleil du jeudi 04 février 2016 qui a titré : « Production de 2, 27 millions de tonnes de céréales : la Fao confirme les chiffres du gouvernement ».
Dr Ibrahima MENDY
Docteur en Statistiques
Directeur de la D.A.P.S.A.
A mon avis, la meilleure façon de se discréditer, c’est d’intervenir sur des sujets qu’on ne maîtrise pas, surtout lorsqu’il s’agit d’un enseignant et, de surcroît, un universitaire, parce que j’en suis un.
Tout d’abord, il est surprenant que Monsieur Ndiaye attribue des chiffres à un Gouvernement sans prendre la pleine mesure et la plus petite précaution de s’imprégner de la réalité du terrain.
En reprenant M. Amadou Ndiaye qui avance que « Le plus difficile à admettre scientifiquement sur les chiffres du conseil des ministres, c’est le taux de rendement de 15t/ha qui serait attribué implicitement (522 690t / 34 000 ha emblavé) à la riziculture pluviale alors qu’on continue de douter des 7t/ha de la vallée », l’on se rend compte qu’il se trompe lourdement. En effet, ce qui est plus étonnant dans son propos, c’est le fait qu’il n’ait pas compris que le volume de production obtenu en zone pluviale ne l’a pas été grâce à ces 34 000 ha. Contrairement à ce qu’il soutient, ces 34 000 ha sont des compléments de superficies émanant des aménagements des projets. Par conséquent, s’il veut connaître les rendements en zone pluviale, il doit considérer ces 34000 ha plus les emblavures habituelles et hors projet. Cela va sans dire, donc, qu’il est le seul et unique responsables des 15 tonnes à l’hectare dont il parle. A mon avis, l’auteur est en train de philosopher en évoquant beaucoup de théories avec, comme support, un chiffre qui, en réalité, n’existe.
Concernant l’arachide, ici également, l’auteur confirme sa méconnaissance totale de la filière arachidière. Monsieur Ndiaye doit savoir qu’une production annuelle obtenue en arachide comprend l’autoconsommation, les réserves personnelles, les semences écrémées, les semences certifiées, l’exportation... Tout ce verbiage prouve, à suffisance, que le raisonnement de l’intéressé, Amadou Ndiaye, est trop simpliste puisqu’il ramène tout à une seule composante de la destination de la production, c’est-à-dire les huiliers. S’il avait une toute petite connaissance du terrain, il aurait compris qu’il y a beaucoup d’arachides stockées par les producteurs pour des raisons réalistes car ces derniers comprennent maintenant les enjeux de l’arachide : c’est de l’or vert qu’ils ne vont plus brader.
Nous concernant, la question de la validité des chiffres sur la production agricole est derrière nous dès lors qu’une institution sérieuse et crédible, comme la Fao, s’est appropriée les chiffres officiels. A vérifier dans l’édition du journal Le Soleil du jeudi 04 février 2016 qui a titré : « Production de 2, 27 millions de tonnes de céréales : la Fao confirme les chiffres du gouvernement ».
Dr Ibrahima MENDY
Docteur en Statistiques
Directeur de la D.A.P.S.A.