La rupture annoncée par les tenants du pouvoir, pourrait se heurter à des difficultés, notamment au sujet de la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE). Ces deux institutions largement décriées par une bonne partie de l’opinion, ne sont pas portées sur les fonts baptismaux par un décret.
Le HCCT et le CESE sont créés par une loi organique. Pour dissoudre ces deux institutions jugées « budgétivores », il faudra, ainsi, recourir à un vote des 3/5 des députés. Ce qui est loin d’être une gageure au regard de la représentation de Pastef et ses alliés dans l’Hémicycle. Il ne suffira donc pas au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye d’un simple décret pour se départir de ces deux institutions. C’est à l’Assemblée nationale qu’il faudra arracher le certificat de mort du HCCT et du CESE.
A l’Assemblée nationale, aucun groupe politique ne peut réaliser 3/5 des votes. Mais c’est encore plus difficile pour le pouvoir actuel, qui contrôle 25 députés. Pour faire adopter une loi organique susceptible de dissoudre le HCCT et le CESE, la mouvance présidentielle devra compter sur les 25 députés de Wallu Sénégal (PDS), les 13 parlementaires de Taxawu Sénégal, proches d’Ababacar Khalifa Sall et une bonne partie du personnel parlementaire de Benno Bokk Yakaar du pouvoir déchu. Or, cette dernière hypothèse est quasi-surréaliste, même s’il ne faut rien, a priori, écarter.
D'après le journal "Point Actu", la dissolution de l’Assemblée nationale, elle, plus que probable devra attendre le mois de septembre. La loi n’autorise, en effet, la dissolution du Parlement, qu’au moins deux ans après son installation. En 2012, ce même souci de rationalisation des dépenses publiques avait présidé à la suppression du Sénat, de l’architecture institutionnelle.
L’argument avancé était que cette institution coûtait 7,8 milliards FCfa par an au budget national. C’est le même refrain qui est entonné contre le HCCT, avec ses 9,1 milliards de francs Cfa de budget. Rien que la présidente du HCCT gère mensuellement 30 millions FCfa, selon son pouvoir discrétionnaire. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a un budget de 7.541.040.284 FCfa.
Le HCCT et le CESE sont créés par une loi organique. Pour dissoudre ces deux institutions jugées « budgétivores », il faudra, ainsi, recourir à un vote des 3/5 des députés. Ce qui est loin d’être une gageure au regard de la représentation de Pastef et ses alliés dans l’Hémicycle. Il ne suffira donc pas au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye d’un simple décret pour se départir de ces deux institutions. C’est à l’Assemblée nationale qu’il faudra arracher le certificat de mort du HCCT et du CESE.
A l’Assemblée nationale, aucun groupe politique ne peut réaliser 3/5 des votes. Mais c’est encore plus difficile pour le pouvoir actuel, qui contrôle 25 députés. Pour faire adopter une loi organique susceptible de dissoudre le HCCT et le CESE, la mouvance présidentielle devra compter sur les 25 députés de Wallu Sénégal (PDS), les 13 parlementaires de Taxawu Sénégal, proches d’Ababacar Khalifa Sall et une bonne partie du personnel parlementaire de Benno Bokk Yakaar du pouvoir déchu. Or, cette dernière hypothèse est quasi-surréaliste, même s’il ne faut rien, a priori, écarter.
D'après le journal "Point Actu", la dissolution de l’Assemblée nationale, elle, plus que probable devra attendre le mois de septembre. La loi n’autorise, en effet, la dissolution du Parlement, qu’au moins deux ans après son installation. En 2012, ce même souci de rationalisation des dépenses publiques avait présidé à la suppression du Sénat, de l’architecture institutionnelle.
L’argument avancé était que cette institution coûtait 7,8 milliards FCfa par an au budget national. C’est le même refrain qui est entonné contre le HCCT, avec ses 9,1 milliards de francs Cfa de budget. Rien que la présidente du HCCT gère mensuellement 30 millions FCfa, selon son pouvoir discrétionnaire. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a un budget de 7.541.040.284 FCfa.