On lui doit la célébration du Maouloud (anniversaire de la naissance du Prophète). Lui, c’est El Hadji Malick Sy (Rta). Il y a 94 ans, mardi 27 juin 1922, que disparaissait cette figure incontournable de l’islam sénégalais. C'est après avoir appris le Coran qu'il mémorisa tôt, qu’il sillonna le pays de long en large, d'Est en Ouest. Une quête obstinée qui dura vingt-cinq longues années lui permit d'asseoir de solides connaissances dans tous les domaines des sciences religieuses.
Le guide religieux séjourne en Mauritanie, s'installe à Saint-Louis en 1884, puis à Louga, et Pire, avant de s'établir à Tivaouane en 1902, suivant les suggestions de son beau-père l'érudit Mor Massamba Diery Dieng, père de son épouse Sokhna Yacine Dieng. Il fit le pèlerinage à la Mecque pour la première fois, en août 1888, à 35 ans, et en revint avec le titre de Khalife de la Tidjaniya pour le Sénégal.
Dans son travail d'initiation au tidjanisme auprès des Sénégalais, Malick Sy fit une propagande discrète, surtout centrée sur la diffusion de la confrérie dans les centres urbains, avec la construction de mosquées et de daaras –écoles d'enseignement islamique–, au Waalo, Cayor, Fouta, Djolof, Sine-Saloum. Son fameux séminaire de Ndiarndé fut une parade contre l’interdiction coloniale de circulation des chefs religieux en 1895. Dans ce centre furent formés, pendant 7 ans, plus de 200 sommités intellectuelles qui se chargèrent de disséminer les enseignements du saint-homme. Le natif de Gaya sera remplacé à la tête de la tarikha tidiane par son deuxième fils, Seydi Ababacar Sy.
EnQuête
Le guide religieux séjourne en Mauritanie, s'installe à Saint-Louis en 1884, puis à Louga, et Pire, avant de s'établir à Tivaouane en 1902, suivant les suggestions de son beau-père l'érudit Mor Massamba Diery Dieng, père de son épouse Sokhna Yacine Dieng. Il fit le pèlerinage à la Mecque pour la première fois, en août 1888, à 35 ans, et en revint avec le titre de Khalife de la Tidjaniya pour le Sénégal.
Dans son travail d'initiation au tidjanisme auprès des Sénégalais, Malick Sy fit une propagande discrète, surtout centrée sur la diffusion de la confrérie dans les centres urbains, avec la construction de mosquées et de daaras –écoles d'enseignement islamique–, au Waalo, Cayor, Fouta, Djolof, Sine-Saloum. Son fameux séminaire de Ndiarndé fut une parade contre l’interdiction coloniale de circulation des chefs religieux en 1895. Dans ce centre furent formés, pendant 7 ans, plus de 200 sommités intellectuelles qui se chargèrent de disséminer les enseignements du saint-homme. Le natif de Gaya sera remplacé à la tête de la tarikha tidiane par son deuxième fils, Seydi Ababacar Sy.
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