L’avocat, El Hadji Diouf a révélé ce jeudi, lors du lancement de sa coalition que « tous les mois 30 millions sont détournés pour l’entretien des véhicules ».
« Chaque véhicule, après chaque vidange, est facturée 180 000 F Cfa, alors que la vidange est à 30 000 ou 40 000 F Cfa. Il y a surfacturation de 150 000 par véhicule et par mois, sur 200 véhicules. Tous les mois, cette somme est détournée à l’Assemblée nationale…», accuse le «député du peuple». Le site d’informations «pressafrik.com » dans une enquête publiée le jeudi 16 juin 2016, avait révélé cette affaire qui mouille la questure de l’Assemblée nationale, présidée par Daouda Dia, frère du milliardaire Harouna Dia.
D’après nos confrères, au départ, l’entretien des véhicules des députés, de l’Assemblée nationale avait été confié à la station Total sise à la Place Sowéto, qui jouxte l’Hémicycle. Curieusement, quelques mois après, on ne sait pas quel truchement, ce marché a migré. Par le seul vouloir du questeur, l’entretien (vidange et autres travaux) est concédé à une toute nouvelle entreprise, Expert Auto.
Mais ce qui intrigue, c’est plus les coûts que la qualité du service d'Expert Auto.
Un député qui avait des problèmes de phares avait confié: «un devis de plus de 1.300.000 francs CFA m’a été fourni. Quand mon chauffeur me l’a montré, j’étais tellement éberlué que j’ai interpellé direct le chef de garage qui s’y est opposé catégoriquement. Finalement j’ai été chez un autre garage où j’ai payé à hauteur de 300.000 pour remplacer mes lumières».
Cette confession du député était corroborée par une autre de ses collègues. Membre de la conférence des Présidents donc, haut placé à l’Hémicycle, celui-ci de préciser: «Moi, je préfère aller chez le concessionnaire plutôt que d’aller à Expert auto».
Un autre élu avait été horrifié par le changement en moins de deux ans d’utilisation des pneus de tous les véhicules des députés. Et cela avait été décidé sans même avis ou permission des concernés. «Et périodiquement, des pièces sont changées sans que le besoin ne se fasse sentir».
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’institution, les gens ne parlaient que de ce «contrat douteux». Presseafrik avait conclu dans son enquête avoir eu le questeur qui avait promis de rappeler. Mais depuis, c’est le silence radio.
« Chaque véhicule, après chaque vidange, est facturée 180 000 F Cfa, alors que la vidange est à 30 000 ou 40 000 F Cfa. Il y a surfacturation de 150 000 par véhicule et par mois, sur 200 véhicules. Tous les mois, cette somme est détournée à l’Assemblée nationale…», accuse le «député du peuple». Le site d’informations «pressafrik.com » dans une enquête publiée le jeudi 16 juin 2016, avait révélé cette affaire qui mouille la questure de l’Assemblée nationale, présidée par Daouda Dia, frère du milliardaire Harouna Dia.
D’après nos confrères, au départ, l’entretien des véhicules des députés, de l’Assemblée nationale avait été confié à la station Total sise à la Place Sowéto, qui jouxte l’Hémicycle. Curieusement, quelques mois après, on ne sait pas quel truchement, ce marché a migré. Par le seul vouloir du questeur, l’entretien (vidange et autres travaux) est concédé à une toute nouvelle entreprise, Expert Auto.
Mais ce qui intrigue, c’est plus les coûts que la qualité du service d'Expert Auto.
Un député qui avait des problèmes de phares avait confié: «un devis de plus de 1.300.000 francs CFA m’a été fourni. Quand mon chauffeur me l’a montré, j’étais tellement éberlué que j’ai interpellé direct le chef de garage qui s’y est opposé catégoriquement. Finalement j’ai été chez un autre garage où j’ai payé à hauteur de 300.000 pour remplacer mes lumières».
Cette confession du député était corroborée par une autre de ses collègues. Membre de la conférence des Présidents donc, haut placé à l’Hémicycle, celui-ci de préciser: «Moi, je préfère aller chez le concessionnaire plutôt que d’aller à Expert auto».
Un autre élu avait été horrifié par le changement en moins de deux ans d’utilisation des pneus de tous les véhicules des députés. Et cela avait été décidé sans même avis ou permission des concernés. «Et périodiquement, des pièces sont changées sans que le besoin ne se fasse sentir».
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’institution, les gens ne parlaient que de ce «contrat douteux». Presseafrik avait conclu dans son enquête avoir eu le questeur qui avait promis de rappeler. Mais depuis, c’est le silence radio.
( La rédaction )