Le président de la Convergence pour la Démocratie et la République (Cdr/Fonk sa kaddu), Déthié Faye, appelle les Sénégalais à voter Non lors du référendum du 20 mars prochain. Une position qu'il justifie par le non-respect de la promesse de campagne du Président Macky Sall. "Le peuple sénégalais a été abusé par un homme qui n’accorde aucune valeur à la parole donnée. Après avoir réitéré plusieurs fois devant l’opinion nationale et internationale son engagement à renoncer à deux ans de son mandat, le Président n’a trouvé comme astuce que de tenter de faire croire aux Sénégalais que l’avis du Conseil Constitutionnel est contraignant", s'offusque-t-il dans un communiqué parvenu à notre rédaction. M. Faye d'ajouter : "Maintenant que la preuve est faite que certains hommes politiques mettent leurs intérêts personnels au-dessus de leur honneur, il appartient au peuple souverain d’arrêter cette comédie, de leur barrer la route et de dire non à leurs propositions".
A en croire le leader de la Cdr, aujourd’hui, il n'y a plus urgence à aller à un référendum parce que les autres réformes annoncées, en dehors de la question du mandat, peuvent être adoptées par la voie parlementaire. A ce niveau, indique-t-il, il faut avoir une claire conscience que l’impact des modifications, supposées consolider la démocratie et l’Etat de droit, sera négligeable tant qu’il n’y aura pas une véritable séparation des pouvoirs. La question du quinquennat doit faire l’objet d’une large concertation parce qu’il serait dangereux de faire adopter une Constitution de circonstance et d’ouvrir la voie à la possibilité légale de prétendre à un 3e mandat.
"Dans un pays où tous les secteurs sociaux sont en ébullition pour non-respect des engagements par le gouvernement, on ne peut comprendre l’option d’un gâchis de plus de trois milliards pour une consultation dont on peut faire l’économie. Le jeu est malsain, il faut dire non", martèle-t-il.
A en croire le leader de la Cdr, aujourd’hui, il n'y a plus urgence à aller à un référendum parce que les autres réformes annoncées, en dehors de la question du mandat, peuvent être adoptées par la voie parlementaire. A ce niveau, indique-t-il, il faut avoir une claire conscience que l’impact des modifications, supposées consolider la démocratie et l’Etat de droit, sera négligeable tant qu’il n’y aura pas une véritable séparation des pouvoirs. La question du quinquennat doit faire l’objet d’une large concertation parce qu’il serait dangereux de faire adopter une Constitution de circonstance et d’ouvrir la voie à la possibilité légale de prétendre à un 3e mandat.
"Dans un pays où tous les secteurs sociaux sont en ébullition pour non-respect des engagements par le gouvernement, on ne peut comprendre l’option d’un gâchis de plus de trois milliards pour une consultation dont on peut faire l’économie. Le jeu est malsain, il faut dire non", martèle-t-il.