A Grand Yoff, un quartier populeux situé au cœur de la capitale de Dakar, grouille de monde. C’est un fief où débits de boisson alcoolisée pullulent. Peints en jaune et ornés de photos de bouteilles de bière, les bars attirent la clientèle. Ici et là , dans les différentes artères du quartier, certains résidents jouent à la belotte ou aux jeux de hasard. Les plus petits s’amusent à tracer des lignes sur le sable encore humecté d’eau de pluie. Les piétons complètent le décor. Dans une boutique d’alimentation de boisson alcoolisée, le gérant est assis sur une chaise guettant l’arrivée de clients. Selon lui, la vente de la boisson alcoolisée marche bien dans cette localité. «Ici, il y a beaucoup de personnes qui boivent du vin, raison pour laquelle les bars sont nombreux à Grand Yoff. On a plus de clients les week-ends et durant les événements que les jours ordinaires. La majorité qui consomme l’alcool, c’est la jeunesse âgée entre 18 ans et plus et les goûts ne se discutent pas. Bière petit et grand modèle, whisky, flag, Ali baron, liqueur, tout est là et le prix varie entre 600 et 2 000 Fcfa la bouteille», explique-t-il.
Avant d’ajouter : «Du côté de la sécurité, j’arrive à gérer. Celui qui veut semer le trouble, je le fous dehors ou bien j’appelle les policiers car j’ai une licence d’exploitation». A quelques mètres, se trouve un bar nommé ‘Dallas’. A première vue, cigarette à la main, vêtu d’un ensemble de costume, une serviette autour du torse, un client se montre assez coopératif. «Je viens ici pour me divertir. C’est calme, il y a l’accueil, on discute. Je consomme la bière à n’importe quelle heure. Cela ne fait aucun effet et je peux même partir après au travail en étant lucide», explique Cheikh Samba Seck.
Quant au propriétaire, il pense que son bar est plus sécurisé que les autres. «J’ai obtenu ma licence avant d’ouvrir ce bar. Il est plus fréquenté le soir durant les jours ouvrables que le soir par les grandes personnes et les affaires marchent bien. Mais les mineurs n’y sont pas admis. Les femmes qui viennent sont souvent des filles de joie et l’accès leur est permis que si elles sont accompagnées. Donc il n’y en a pas de problème et je respecte mes voisins», indique le propriétaire sous le couvert de l’anonymat. A côté de lui, Ibrahima Sow tient un kiosque où il vend du «café touba». Il pense que la croissance de ces bars encourage les jeunes à sombrer dans la déchéance. «Beaucoup de jeunes consomment l’alcool. Car ils sont influencés par la présence des bars et cela les conduit à consommer fréquemment l’alcool. Chose qui nuit à leur santé. Donc je pense que c’est immature de leur part», dit-il, dans la colère.
Plus loin, Khady Thiaw vend le petit déjeuner. Elle déplore la situation qui règne dans leur quartier. «Nous sommes très fatigués par la situation. Les soûlards nous empêchent de dormir. Et on a peur car un enfant ne copie que ce qu’il voit autour de lui». Enfin, Khady Thiaw raconte cette anecdote : «Une fois, j’étais assise devant la porte de ma maison, un soulard a voulu s’en prendre à moi. J’ai crié au secours car il voulait abuser de moi». Cela conforte la thèse de l’insécurité qui prévaut dans ce quartier de Grand Yoff. Cependant, certains habitants s’apitoient sur leur sort. Ils demandent aux autorités de revoir la sécurité des lieux.
WALF
Avant d’ajouter : «Du côté de la sécurité, j’arrive à gérer. Celui qui veut semer le trouble, je le fous dehors ou bien j’appelle les policiers car j’ai une licence d’exploitation». A quelques mètres, se trouve un bar nommé ‘Dallas’. A première vue, cigarette à la main, vêtu d’un ensemble de costume, une serviette autour du torse, un client se montre assez coopératif. «Je viens ici pour me divertir. C’est calme, il y a l’accueil, on discute. Je consomme la bière à n’importe quelle heure. Cela ne fait aucun effet et je peux même partir après au travail en étant lucide», explique Cheikh Samba Seck.
Quant au propriétaire, il pense que son bar est plus sécurisé que les autres. «J’ai obtenu ma licence avant d’ouvrir ce bar. Il est plus fréquenté le soir durant les jours ouvrables que le soir par les grandes personnes et les affaires marchent bien. Mais les mineurs n’y sont pas admis. Les femmes qui viennent sont souvent des filles de joie et l’accès leur est permis que si elles sont accompagnées. Donc il n’y en a pas de problème et je respecte mes voisins», indique le propriétaire sous le couvert de l’anonymat. A côté de lui, Ibrahima Sow tient un kiosque où il vend du «café touba». Il pense que la croissance de ces bars encourage les jeunes à sombrer dans la déchéance. «Beaucoup de jeunes consomment l’alcool. Car ils sont influencés par la présence des bars et cela les conduit à consommer fréquemment l’alcool. Chose qui nuit à leur santé. Donc je pense que c’est immature de leur part», dit-il, dans la colère.
Plus loin, Khady Thiaw vend le petit déjeuner. Elle déplore la situation qui règne dans leur quartier. «Nous sommes très fatigués par la situation. Les soûlards nous empêchent de dormir. Et on a peur car un enfant ne copie que ce qu’il voit autour de lui». Enfin, Khady Thiaw raconte cette anecdote : «Une fois, j’étais assise devant la porte de ma maison, un soulard a voulu s’en prendre à moi. J’ai crié au secours car il voulait abuser de moi». Cela conforte la thèse de l’insécurité qui prévaut dans ce quartier de Grand Yoff. Cependant, certains habitants s’apitoient sur leur sort. Ils demandent aux autorités de revoir la sécurité des lieux.
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