Dans sa lettre de démission, le Pr Niass a rappelé avoir milité au sein de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) depuis 1999. « Avant cette date, nous avions mis en place une cellule au sein du MNPDR à l’unité 16 des Parcelles assainies, structure faisant partie des mouvements de soutien pour la création du Parti en août 1999. Je ne regrette point cet engagement, quels que soient les peines, les privations et les efforts fournis, car je me suis engagé en politique que pour des principes auxquels je crois et que je défendrais encore, partout et pour toujours », a-t-il précisé. Et d’annoncer que « pour des raisons personnelles, j’ai décidé de cesser mes activités politiques au sein du Parti AFP. Je voudrais, toutefois, vous renouveler mes vœux, les plus chers, de longévité et de bonne santé, ainsi que mes sentiments de respect, d’estime et d’admiration ».
Selon nos informations, d’autres responsables régionaux ont également annoncé leur départ.
Ces démissionnaires ne sont pas contents des choix de l’ancien président de l’Assemblée nationale lors des investitures dans la coalition « Jam Ak Njariñ » en perspective des législatives du 17 novembre 2024.