Selon le dénonciateur, les occupants d’un immeuble de ce quartier incitent les adolescentes à la débauche, en leur proposant des partenaires sexuels moyennant de l'argent. Une descente à l’endroit cité fut effectuée et les flics ont procédé à l’arrestation de Nd. D. Thiaw, Nd. W. Sanaré et D. Sène.
Entendue sur procès-verbal, la dame N. D. Thiaw, née en 2002, se disant masseuse domiciliée à Grand-Yoff, a déclaré qu’elle a loué l'appartement dans lequel elle a été interpellée en même temps que sa recrue Mariama Sène,à 15 000FCFA la journée. Elle a tenu à souligner que son bailleur, en l'occurrence le nommé Diaraf Sène qui est son petit-ami, est au courant de son activité professionnelle dans cet appartement.
Par rapport aux faits de proxénétisme, détournement de mineure et d'incitation à la débauche qui lui sont reprochés dans le cadre de cette procédure, elle a admis avoir recruté une demoiselle dénommée M. Sène. Par contre, elle a ajouté qu’elle ne savait pas que cette dernière est mineure.
Elle renseigne également qu'elle ne l’a jamais mise en rapport avec des partenaires sexuels. Selon ses allégations, le travail de son employée, en l'occurrence M. Sène, consistait à masser les clients. À l’en croire, il y a trois types de massage dont le “Nuru’’, le «Body- body’’et l’’’intégrale’’.
Pour attirer la clientèle, la jeune fille a dit aux enquêteurs qu’elle s’est inscrite sur la plateforme de rencontre nexna.com,en y postant des messages salaces pour appâter les éventuels clients.
Quant à M. Sène, née en novembre 2004 à Tataguine, elle a confirmé les déclarations de la dame Thiaw. Elle a expliqué en quoi consistait sa tâche. Elle faisait ses séances toute nue. Ledit massage consistait à frotter ses seins sur le corps du client. Elle a reconnu, aussi, avoir une fois entretenu des rapports sexuels avec un client.
Relativement à la rémunération, elle a informé qu'elle percevait 30 % des revenus provenant des séances de massage. Elle a ajouté qu'elle était rémunérée journalièrement, après le passage de chaque client.
Pour sa part, Nd. W. Sanaré, née en 1995 à Mbacké, a reconnu être une travailleuse du sexe. Domiciliée à la cité Mixta, elle a déclaré à l’enquête que c'est dans sa chambre qu'elle recevait ses clients. Selon les éléments de l’enquête, elle a loué l'appartement dans lequel elle exerce ses activités à 15 000 F CFA la journée auprès de son bailleur le nommé D. Sène. Elle est inscrite au fichier sanitaire et social,etrespecte ses consultations médicales.
Interrogé, le sieurD. Sène a reconnu les faits d'exploitation d'appartements meublés sans autorisation administrative. Toutefois, il a argué qu'il ignorait que ses locataires s'adonnaient à la prostitution dans les appartements.
Placé sous mandat de dépôt, le 9 août dernier, le trio va comparaître devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar demain vendredi. Ils sont poursuivis pour proxénétisme, détournement de mineure, incitation à la débauche et diffusion d'images à caractère pornographique.
EnQuete
Entendue sur procès-verbal, la dame N. D. Thiaw, née en 2002, se disant masseuse domiciliée à Grand-Yoff, a déclaré qu’elle a loué l'appartement dans lequel elle a été interpellée en même temps que sa recrue Mariama Sène,à 15 000FCFA la journée. Elle a tenu à souligner que son bailleur, en l'occurrence le nommé Diaraf Sène qui est son petit-ami, est au courant de son activité professionnelle dans cet appartement.
Par rapport aux faits de proxénétisme, détournement de mineure et d'incitation à la débauche qui lui sont reprochés dans le cadre de cette procédure, elle a admis avoir recruté une demoiselle dénommée M. Sène. Par contre, elle a ajouté qu’elle ne savait pas que cette dernière est mineure.
Elle renseigne également qu'elle ne l’a jamais mise en rapport avec des partenaires sexuels. Selon ses allégations, le travail de son employée, en l'occurrence M. Sène, consistait à masser les clients. À l’en croire, il y a trois types de massage dont le “Nuru’’, le «Body- body’’et l’’’intégrale’’.
Pour attirer la clientèle, la jeune fille a dit aux enquêteurs qu’elle s’est inscrite sur la plateforme de rencontre nexna.com,en y postant des messages salaces pour appâter les éventuels clients.
Quant à M. Sène, née en novembre 2004 à Tataguine, elle a confirmé les déclarations de la dame Thiaw. Elle a expliqué en quoi consistait sa tâche. Elle faisait ses séances toute nue. Ledit massage consistait à frotter ses seins sur le corps du client. Elle a reconnu, aussi, avoir une fois entretenu des rapports sexuels avec un client.
Relativement à la rémunération, elle a informé qu'elle percevait 30 % des revenus provenant des séances de massage. Elle a ajouté qu'elle était rémunérée journalièrement, après le passage de chaque client.
Pour sa part, Nd. W. Sanaré, née en 1995 à Mbacké, a reconnu être une travailleuse du sexe. Domiciliée à la cité Mixta, elle a déclaré à l’enquête que c'est dans sa chambre qu'elle recevait ses clients. Selon les éléments de l’enquête, elle a loué l'appartement dans lequel elle exerce ses activités à 15 000 F CFA la journée auprès de son bailleur le nommé D. Sène. Elle est inscrite au fichier sanitaire et social,etrespecte ses consultations médicales.
Interrogé, le sieurD. Sène a reconnu les faits d'exploitation d'appartements meublés sans autorisation administrative. Toutefois, il a argué qu'il ignorait que ses locataires s'adonnaient à la prostitution dans les appartements.
Placé sous mandat de dépôt, le 9 août dernier, le trio va comparaître devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar demain vendredi. Ils sont poursuivis pour proxénétisme, détournement de mineure, incitation à la débauche et diffusion d'images à caractère pornographique.
EnQuete