Les six sages-femmes et la gynécologue de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, accusées de négligence ayant causé la mort d’Astou Sokhna, ont été entendues hier, jeudi, au niveau du commissariat central de Louga. Elles étaient de garde le jour du décès de la victime, qui était au terme de sa grossesse.
Les mises en cause ont balayé les accusations de négligence et de non-assistance à personne en danger ayant entraîné la mort d’Astou Sokhna.
«Elles ont démonté pièce par pièce les accusations portées contre elles, renseigne, dans les colonnes de L’Observateur de ce vendredi, un syndicaliste venu soutenir ses collègues. Elles ont prouvé face aux enquêteurs qu’elles n’avaient pas fait preuve de négligence car après avoir reçu la dame Astou Sokhna, elles l’avaient mise en observation au poste opératoire situé en face de la salle d’accouchement.»
Le témoin ajoute : «Elles voulaient juste avoir un œil sur elle. La gynécologue veillait au grain, mais ce jour-là , elle était très débordée. Ensuite, elles ont démontré qu’elles travaillaient dans des conditions très difficiles.»