Le démon de la division s’est emparé de l’Alternative Générationnelle (AG/Jotna). Des responsables fondateurs dudit parti, qui ne sont plus en odeur de sainteté avec le Président, sont sur le point d’être exclus. Leur tort est d’avoir, lors du référendum affiché leur ancrage dans le cas du « OUI ». Pis, des sources de « Grand Place » apprennent que le jeune parti Alternative Générationnelle (AG/Jotna) traverse des moments troubles et risque tout simplement d’imploser avec la menace de suspension voir d’exclusion de certains cadres historiques.
En conférence de presse Samedi 26 mars, les partisans du Président Me Moussa Diop ont annoncé « la suspension avec effet immédiat du Secrétaire Exécutif (El Hadj Daniel So) et du responsable de la vie politique du parti (Mouhamed Dieng) leur reprochant d’avoir mené des activités politiques sans les en avoir avisés ».
Renseignement pris, les même sources indiquent que la liste des « bannis » serait beaucoup plus longue qu’annoncée et qu’elle inclurait la presque totalité des membres fondateurs du parti, en particulier des responsables de la région de Kaolack (fief de M. SO), des Parcelles assainies et de la diaspora.
Sous couvert d’une guerre des chefs entre Moussa Diop et El Hadj Daniel So, nos interlocuteurs renseignent que « ces remous sont les conséquences de divergences profondes concernant le compagnonnage de AG/jotna avec leurs alliés de l’APR ».
En effet, poursuivent-ils « le principal reproche fait aux membres accusés d’agissements fractionnistes, est de trop parler dans les médias de l’APR et du PSE et pas assez de AG/Jotna. En somme de compromettre l’indépendance du parti vis-à -vis de son encombrant allié qu’est le parti présidentiel ».
S’y ajoute, le soutien affiché au ministre Amadou Ba, lors de la campagne référendaire, par les jeunes des parcelles assainies, présenté comme proches de M. SO, aura été la goutte d’eau de trop, précipitant la suspension avant exclusion de la presque totalité des membres BEN (Bureau Exécutif National).
Ainsi en attendant que le parti ne se prononce sur leur sort, les suspendus n’ont, selon Mr Ndiappe Lô responsable du parti à Taïba Ndiaye, plus le droit de parler aux medias et s’ils s’y risquaient les jeunes du parti passeraient alors des paroles aux actes.
Cette guerre fratricide pourrait bien trouver son épilogue devant les tribunaux car selon une source jointe par téléphone, « toutes les instances du parti sont irrégulières faute de congrès tenu dans les délais prévus par les statuts. Par conséquent, personne peut exclure qui que ce soit du parti ».
Pis, il nous revient que le parti, qui ne possèderait pas de récépissé, pourrait être tout simplement dissout si la guéguerre venait à prendre plus d’ampleur.
A signaler que « l’acharnement » dont est victime Elhadji Daniel SO, d’après toujours nos sources, remontent de très loin. C’est d’abord lorsqu’on lui a repris, pour ne pas dire arracher, sa voiture de service (une Mercédès) à la veille de la campagne référendaire. Le deuxième acte posé par le Directeur général de Dakar Dem Dikk contre son Directeur commercial et Marketing et frère de Parti a été de licencier presque tous les jeunes, mariés et pères de familles, que ce dernier avait aidé à intégrer l’entreprise. Le comble de tout a été de démettre M. SO de son poste de Directeur Commercial et marketing pour le laisser comme simple conseiller technique. Une attitude qui frise la « Jalousie » politique à en croire nos interlocuteurs.
Thierno B. LOUM
Grand Place du Vendredi 1er Avril 2016
En conférence de presse Samedi 26 mars, les partisans du Président Me Moussa Diop ont annoncé « la suspension avec effet immédiat du Secrétaire Exécutif (El Hadj Daniel So) et du responsable de la vie politique du parti (Mouhamed Dieng) leur reprochant d’avoir mené des activités politiques sans les en avoir avisés ».
Renseignement pris, les même sources indiquent que la liste des « bannis » serait beaucoup plus longue qu’annoncée et qu’elle inclurait la presque totalité des membres fondateurs du parti, en particulier des responsables de la région de Kaolack (fief de M. SO), des Parcelles assainies et de la diaspora.
Sous couvert d’une guerre des chefs entre Moussa Diop et El Hadj Daniel So, nos interlocuteurs renseignent que « ces remous sont les conséquences de divergences profondes concernant le compagnonnage de AG/jotna avec leurs alliés de l’APR ».
En effet, poursuivent-ils « le principal reproche fait aux membres accusés d’agissements fractionnistes, est de trop parler dans les médias de l’APR et du PSE et pas assez de AG/Jotna. En somme de compromettre l’indépendance du parti vis-à -vis de son encombrant allié qu’est le parti présidentiel ».
S’y ajoute, le soutien affiché au ministre Amadou Ba, lors de la campagne référendaire, par les jeunes des parcelles assainies, présenté comme proches de M. SO, aura été la goutte d’eau de trop, précipitant la suspension avant exclusion de la presque totalité des membres BEN (Bureau Exécutif National).
Ainsi en attendant que le parti ne se prononce sur leur sort, les suspendus n’ont, selon Mr Ndiappe Lô responsable du parti à Taïba Ndiaye, plus le droit de parler aux medias et s’ils s’y risquaient les jeunes du parti passeraient alors des paroles aux actes.
Cette guerre fratricide pourrait bien trouver son épilogue devant les tribunaux car selon une source jointe par téléphone, « toutes les instances du parti sont irrégulières faute de congrès tenu dans les délais prévus par les statuts. Par conséquent, personne peut exclure qui que ce soit du parti ».
Pis, il nous revient que le parti, qui ne possèderait pas de récépissé, pourrait être tout simplement dissout si la guéguerre venait à prendre plus d’ampleur.
A signaler que « l’acharnement » dont est victime Elhadji Daniel SO, d’après toujours nos sources, remontent de très loin. C’est d’abord lorsqu’on lui a repris, pour ne pas dire arracher, sa voiture de service (une Mercédès) à la veille de la campagne référendaire. Le deuxième acte posé par le Directeur général de Dakar Dem Dikk contre son Directeur commercial et Marketing et frère de Parti a été de licencier presque tous les jeunes, mariés et pères de familles, que ce dernier avait aidé à intégrer l’entreprise. Le comble de tout a été de démettre M. SO de son poste de Directeur Commercial et marketing pour le laisser comme simple conseiller technique. Une attitude qui frise la « Jalousie » politique à en croire nos interlocuteurs.
Thierno B. LOUM
Grand Place du Vendredi 1er Avril 2016