L’irruption tonitruante de Yaya Jammeh dans le dossier bissau-guinéen aura été pour beaucoup dans la fragilisation de Jomav. Jusque-là plus proche du Sénégal qui n’a cessé de l’appuyer sur tous les plans depuis son, accession au pouvoir, le Président José Mario Vaz a passé outre les recommandations du Président Macky Sall et de son homologue Alpha Condé. Lors de sa dernière visite officielle à Dakar, les deux chefs d’Etat lui avaient demandé de trouver un terrain d’entente avec son Premier ministre Domingos Simões Pereira. Mais très remonté contre ce dernier après les attaques au vitriol des députés proches de ce dernier, Jomav l’avait limogé illico presto.
Vu que cette formation est majoritaire à l'Assemblée nationale avec 57 députés, Jomav, sur conseils de Yaya Jammeh, s’est alors tourné vers le Parti de la Renaissance sociale, deuxième formation politique au sein de l’Hémicycle avec 41 députés, pour former un nouveau gouvernement avec le ralliement d’une vingtaine de députés du Paigc anti-Dps. Pour convaincre le Prs, le Président Jammeh n’a pas n’a pas lésiné sur les moyens en travaillant au corps les membres du Prs, le parti fondé par le défunt Kumba Yalla, convoqué à Banjul. Résultat des courses, dès leur retour à Bissau, le Bureau politique du Prs acceptait de siéger au sein du gouvernement formé par le nouveau Premier ministre Bacirou Dja. Cette implication de Jammeh obéit à une seule logique : permettre à l’homme fort de Banjul, de plus en plus isolé sur la scène internationale, de disposer en Guinée d’une profondeur stratégique qui lui permet de faire face au puissant voisin sénégalais. Pas sûr que le calcul a été payant pour Jomav.
Vu que cette formation est majoritaire à l'Assemblée nationale avec 57 députés, Jomav, sur conseils de Yaya Jammeh, s’est alors tourné vers le Parti de la Renaissance sociale, deuxième formation politique au sein de l’Hémicycle avec 41 députés, pour former un nouveau gouvernement avec le ralliement d’une vingtaine de députés du Paigc anti-Dps. Pour convaincre le Prs, le Président Jammeh n’a pas n’a pas lésiné sur les moyens en travaillant au corps les membres du Prs, le parti fondé par le défunt Kumba Yalla, convoqué à Banjul. Résultat des courses, dès leur retour à Bissau, le Bureau politique du Prs acceptait de siéger au sein du gouvernement formé par le nouveau Premier ministre Bacirou Dja. Cette implication de Jammeh obéit à une seule logique : permettre à l’homme fort de Banjul, de plus en plus isolé sur la scène internationale, de disposer en Guinée d’une profondeur stratégique qui lui permet de faire face au puissant voisin sénégalais. Pas sûr que le calcul a été payant pour Jomav.