Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a un soutien de taille en la personne du dernier Premier ministre sous Abdou Diouf. Mamadou Lamine Loum a estimé, lors d’une conférence, qu’il animait, ce samedi, qu’entre 2000 et 2012, de fortes sommes ont été déclarées. Mais, d’après lui, quand on fait le point, il faudra attendre la huitième année (2008) pour voir le taux de réalisation approcher les 32% à 33%, selon les chiffres officiels du gouvernement. « Et pourtant, c’est 40% qui ont été toujours déclarés. Cela pose un problème, ça veut dire que le budget alloué et dédié n’arrive pas ». Et d’ailleurs, Mamadou Lamine Loum n’est pas loin d’avoir la même thèse que son camarade socialiste, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale. « L’éducation est dans une crise profonde. Plus profonde que nous le pensons. Et ça va affecter pendant longtemps encore l’éducation de nos enfants », prévient-il.
Et si l’on suit la logique de M. Loum, il est difficile à ce jour de compter sur le contrôle dans les ministères, en plus des institutions comme l’Ige et la Cour des comptes. D’ailleurs, l’ancien Premier ministre soutient qu’il y a des dérapages récurrents, notamment les fonds d’avance qui reviennent. Mamadou Lamine Loum, qui a fait une dizaine d’années au Trésor, déclare n’avoir jamais connu de fonds d’avance. « Nous avons pris de mauvaises habitudes qu’il faut corriger ».
Et si l’on suit la logique de M. Loum, il est difficile à ce jour de compter sur le contrôle dans les ministères, en plus des institutions comme l’Ige et la Cour des comptes. D’ailleurs, l’ancien Premier ministre soutient qu’il y a des dérapages récurrents, notamment les fonds d’avance qui reviennent. Mamadou Lamine Loum, qui a fait une dizaine d’années au Trésor, déclare n’avoir jamais connu de fonds d’avance. « Nous avons pris de mauvaises habitudes qu’il faut corriger ».