Sept ans après le crash d’un aéronef de la compagnie Sénégal Air, le procès devait se tenir hier, en audience spéciale à la salle 3 du Palais de Justice de Dakar. Seulement, l’affaire a été renvoyée au 10 novembre prochain à la demande de Me El Hadji Amadou Sall, conseil de deux veuves qui ont comparu pour la première fois et qui se sont constituées parties civiles. La robe noire veut également installer l’État du Sénégal dans la cause. Pour toutes ces raisons, l’avocat a sollicité et obtenu le report. Le président de la juridiction a demandé au Ministère public, de veiller à la présence de tous les témoins cités dans ce dossier, entre autres, Pape Maël Diop, ancien Directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads).
L’accident s’était produit le 5 septembre 2015 et avait enregistré sept morts. L’appareil transportait trois membres de l’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers, un médecin ainsi qu’une patiente française. L’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) a révélé que pendant l’abordage, l’avion HS 125 qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire entre Ouagadougou et Dakar, n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un avion de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’appareil de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. D’après le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.
Visés pour homicide involontaire, les prévenus sont Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadj Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation et le contrôleur, Jacob Léye. À l’époque, le défunt Doyen des juges, Samba Sall, avait inculpé Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air et ses quatre collaborateurs, lesquels ont malheureusement rendu l’âme.
L’accident s’était produit le 5 septembre 2015 et avait enregistré sept morts. L’appareil transportait trois membres de l’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers, un médecin ainsi qu’une patiente française. L’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) a révélé que pendant l’abordage, l’avion HS 125 qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire entre Ouagadougou et Dakar, n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un avion de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’appareil de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. D’après le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.
Visés pour homicide involontaire, les prévenus sont Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadj Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation et le contrôleur, Jacob Léye. À l’époque, le défunt Doyen des juges, Samba Sall, avait inculpé Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air et ses quatre collaborateurs, lesquels ont malheureusement rendu l’âme.