Si seulement c’était à refaire, cet étudiant en quatrième année à la Faseg n’irait jamais jusqu’à poignarder, ne serait-ce qu’une fois, son ami. Apres avoir manifesté son regret devant la barre du tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits, hier, il finalement été sauvé par son ami qu’il avait poignardé. Ce qui lui a valu une peine d’avertissement de 6 mois.
En effet, c’est à l’issue d’une altercation qui s’est déroulée dans le nuit du 28 février au 1er mars dernier que Samba Thielly Ndiaye avait poignardé son ami, Alioune Kama. Pourtant, amis d’enfance, les deux jeunes avaient soldé leurs comptes à coups de couteau. Ce qui a failli coûter la vie à Alioune Kama qui a reçu 9 coups de couteau, étant donné que pour moins que cela, des gens sont passés de vie à trépas.. Il faut dire que n’eussent été les autres étudiants qui sont intervenus pour secourir la victime, le mis en cause aurait été aujourd’hui, attrait devant la chambre criminelle.
Interrogé, le sieur Kama, avec ses dossiers médicaux qu’il a exhibés comme des preuves, est largement revenu sur les faits. « Le prévenu est venu dans la chambre où tout le monde dormait pour nous tympaniser avec des appels téléphoniques. C’est dans ces circonstances que je lui ai demandé de sortir pour aller répondre dehors. Alors, on a eu des échanges de propos et il s’en est suivi une bagarre », a dit le miraculé. Ce dernier de poursuivre que lors de cette première bagarre, les gens sont intervenus. Mais à la surprise générale, son camarade est allé à la boutique acheter un couteau.
Une arme blanche qu’il a gardée dans sa poche jusqu’au matin. Et le matin pourtant, le plaignant était revenu à de meilleurs sentiments et voulait tout simplement l’inviter au dialogue. Mais c’est là que son ami lui assène 9 coups de couteau, raconte la victime.
Des déclarations que le prévenu a reconnues devant le juge. « C’est parce que j’avais peur, car il avait proféré des menaces en me disant qu’il va attendre jusqu’au moment où la chambre sera déserte pour me régler mon compte. C’est ce qui m’a poussé à acheter le couteau. Mais je regrette mon acte, car je sais que c’est indigne de ma part », a dit le prévenu.
Malgré ces déclarations, le ministre public, dans son réquisitoire, a noté qu’en réalité, c’est une attaque mûrement réfléchie. L’intention du prévenu était d’attenter à la vie de la partie civile. Apres le désistement de cette dernière et compte tenu des faits, le procureur a demandé de déclarer Samba Thielly Ndiaye coupable des délits de coups et blessures volontaires et de le condamner à un an dont 6 mois ferme et pour le port illégal d’arme, à deux mois ferme.
Un acte que l’avocat de la défense, Me Barro, a déploré devant le tribunal. Dans sa plaidoirie, l’avocat a indiqué que la violence n’a pas sa place à l’université. « La force ne doit pas primer sur la force de l’argument. Ce qui est important aujourd’hui, c’est le regret exprimé par le mis en cause. Il a reconnu les faits et il a présenté ses excuses », a dit la robe noire. Et c’est pour plaider la clémence du tribunal et lui demander de tendre la perche à ce jeune étudiant brillant.
Finalement, après délibéré, le tribunal a reconnu le mis en cause coupable des faits qui lui sont reprochés avant de lui infliger une peine de 6 mois assortis de sursis.
Source Vox Populi
En effet, c’est à l’issue d’une altercation qui s’est déroulée dans le nuit du 28 février au 1er mars dernier que Samba Thielly Ndiaye avait poignardé son ami, Alioune Kama. Pourtant, amis d’enfance, les deux jeunes avaient soldé leurs comptes à coups de couteau. Ce qui a failli coûter la vie à Alioune Kama qui a reçu 9 coups de couteau, étant donné que pour moins que cela, des gens sont passés de vie à trépas.. Il faut dire que n’eussent été les autres étudiants qui sont intervenus pour secourir la victime, le mis en cause aurait été aujourd’hui, attrait devant la chambre criminelle.
Interrogé, le sieur Kama, avec ses dossiers médicaux qu’il a exhibés comme des preuves, est largement revenu sur les faits. « Le prévenu est venu dans la chambre où tout le monde dormait pour nous tympaniser avec des appels téléphoniques. C’est dans ces circonstances que je lui ai demandé de sortir pour aller répondre dehors. Alors, on a eu des échanges de propos et il s’en est suivi une bagarre », a dit le miraculé. Ce dernier de poursuivre que lors de cette première bagarre, les gens sont intervenus. Mais à la surprise générale, son camarade est allé à la boutique acheter un couteau.
Une arme blanche qu’il a gardée dans sa poche jusqu’au matin. Et le matin pourtant, le plaignant était revenu à de meilleurs sentiments et voulait tout simplement l’inviter au dialogue. Mais c’est là que son ami lui assène 9 coups de couteau, raconte la victime.
Des déclarations que le prévenu a reconnues devant le juge. « C’est parce que j’avais peur, car il avait proféré des menaces en me disant qu’il va attendre jusqu’au moment où la chambre sera déserte pour me régler mon compte. C’est ce qui m’a poussé à acheter le couteau. Mais je regrette mon acte, car je sais que c’est indigne de ma part », a dit le prévenu.
Malgré ces déclarations, le ministre public, dans son réquisitoire, a noté qu’en réalité, c’est une attaque mûrement réfléchie. L’intention du prévenu était d’attenter à la vie de la partie civile. Apres le désistement de cette dernière et compte tenu des faits, le procureur a demandé de déclarer Samba Thielly Ndiaye coupable des délits de coups et blessures volontaires et de le condamner à un an dont 6 mois ferme et pour le port illégal d’arme, à deux mois ferme.
Un acte que l’avocat de la défense, Me Barro, a déploré devant le tribunal. Dans sa plaidoirie, l’avocat a indiqué que la violence n’a pas sa place à l’université. « La force ne doit pas primer sur la force de l’argument. Ce qui est important aujourd’hui, c’est le regret exprimé par le mis en cause. Il a reconnu les faits et il a présenté ses excuses », a dit la robe noire. Et c’est pour plaider la clémence du tribunal et lui demander de tendre la perche à ce jeune étudiant brillant.
Finalement, après délibéré, le tribunal a reconnu le mis en cause coupable des faits qui lui sont reprochés avant de lui infliger une peine de 6 mois assortis de sursis.
Source Vox Populi