Les éléments du commissariat de Yeumbeul avaient reçu des indications selon lesquelles le sieur Mamadou Sy s’adonnait au commerce illicite de drogue. Ils ont alors mis en place une stratégie pour l’alpaguer. Pour ce faire, l’un d’entre eux l’a d’abord appelé au téléphone, avant de prendre rendez-vous.
Mamadou Sy leur a alors demandé, selon le procès-verbal d’enquête préliminaire, de l’appeler une fois sur place. A la sortie de la maison familiale, il se rend compte du piège tendu par les policiers et essaie de s’enfuir. Sa fuite le mène à l’intérieur de la maison où il y avait foule, car le père, Khadim Sy, célébrait le mariage de sa fille.
Mamadou Sy profite ainsi de la présence des invités pour se cacher derrière son père. Cela n’empêche pas les policiers de la Brigade de Recherches de Yeumbeul de continuer leur travail. Il y a eu un accrochage entre le père, son ami Ibrahima Gaye et les policiers. L’un d’entre eux a eu une fracture du doigt occasionnée par Khadim Sy. A la barre, ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés.
A l’en croire, une fois dans la fourgonnette de la police qui les transportait au niveau du commissariat, les policiers lui donnaient des coups. «Peut-être c’est à cause de cela que l’un d’eux s’est fracturé le doigt...», a-t-il avancé.
Le procureur a requis deux ans fermes contre le dealer Mamadou Sy, mais s’en est remis à la sagesse du tribunal pour Khadim Sy, son père, et Ibrahima Gaye, ami de celui-ci. Me Marième Dia, qui assurait la défense des prévenus, n’a pas cherché à nier la culpabilité de Mamadou Sy. C’est pourquoi elle a sollicité la clémence du tribunal en sa faveur. Pour les deux autres prévenus, la robe noire a demandé la relaxe au bénéfice du doute.
« Khadim est un père de famille qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Il a soutenu qu’il était au courant des activités délictueuses de son fils en 2022 et qu’il l’avait dénoncé plusieurs fois à la police... Je sollicite de les relaxer au bénéfice du doute.»
Le tribunal, après avoir délibéré, a suivi le réquisitoire du parquet en condamnant à deux ans assortis du sursis Khadim Sy et Ibrahima Gaye et à deux ans d’emprisonnement ferme, le jeune Mamadou Sy, qui sort à peine de la minorité.
Mamadou Sy leur a alors demandé, selon le procès-verbal d’enquête préliminaire, de l’appeler une fois sur place. A la sortie de la maison familiale, il se rend compte du piège tendu par les policiers et essaie de s’enfuir. Sa fuite le mène à l’intérieur de la maison où il y avait foule, car le père, Khadim Sy, célébrait le mariage de sa fille.
Mamadou Sy profite ainsi de la présence des invités pour se cacher derrière son père. Cela n’empêche pas les policiers de la Brigade de Recherches de Yeumbeul de continuer leur travail. Il y a eu un accrochage entre le père, son ami Ibrahima Gaye et les policiers. L’un d’entre eux a eu une fracture du doigt occasionnée par Khadim Sy. A la barre, ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés.
A l’en croire, une fois dans la fourgonnette de la police qui les transportait au niveau du commissariat, les policiers lui donnaient des coups. «Peut-être c’est à cause de cela que l’un d’eux s’est fracturé le doigt...», a-t-il avancé.
Le procureur a requis deux ans fermes contre le dealer Mamadou Sy, mais s’en est remis à la sagesse du tribunal pour Khadim Sy, son père, et Ibrahima Gaye, ami de celui-ci. Me Marième Dia, qui assurait la défense des prévenus, n’a pas cherché à nier la culpabilité de Mamadou Sy. C’est pourquoi elle a sollicité la clémence du tribunal en sa faveur. Pour les deux autres prévenus, la robe noire a demandé la relaxe au bénéfice du doute.
« Khadim est un père de famille qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Il a soutenu qu’il était au courant des activités délictueuses de son fils en 2022 et qu’il l’avait dénoncé plusieurs fois à la police... Je sollicite de les relaxer au bénéfice du doute.»
Le tribunal, après avoir délibéré, a suivi le réquisitoire du parquet en condamnant à deux ans assortis du sursis Khadim Sy et Ibrahima Gaye et à deux ans d’emprisonnement ferme, le jeune Mamadou Sy, qui sort à peine de la minorité.