Ainsi en a décidé le juge, après avoir constaté l’absence des parties civiles figurant dans le dossier. Mais ce qui a rendu l’affaire encore plus complexe, c’est que les accusés sont poursuivis pour avoir sévèrement bastonné un petit-fils du troisième khalife de la communauté mouride, en l’occurrence Serigne Abdoul Ahad Mbacké. Plus grave, parce qu’en plus d’avoir fracturé la jambe de ce marabout qu’ils ont passé à tabac, ils l’ont séquestré, allant jusqu’à l’empêcher même d’appeler ses proches.
Et lorsque leur victime a enfin été libérée après un long moment entre les griffes de ses bourreaux, ses parents se sont fait délivrer un certificat médical en bonne et due forme, attestant une indisponibilité temporaire de travail(Itt) de soixante jours. Et dès que la plainte a atterri sur le bureau du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel, Talla Thiaw, Fallou Fall, Mame cheikh Anta Ndiaye, Cheikh Abdou Seck, Cheikh Niang, Modou Fall et Modou Tall, ont aussitôt été arrêtés avant d’être inculpés pour les délits précités.
D’autre part, quand leur avocat, Me Serigne Diongue, a compris que l’affaire allait être renvoyée, il a tenté une pirouette pour faire bénéficier aux sept prévenus, d’une liberté provisoire leur permettant d’aller passer la fête de Tabaski avec leurs familles. Une requête à laquelle s’est vigoureusement opposé le substitut du procureur, qui a rappelé le caractère sensible de l’affaire, du fait de l’ampleur qu’elle a prise dans la cité religieuse de Touba.
Le représentant du ministère public a indiqué que les garanties de représentativité des accusés font défaut, non sans rappeler au tribunal, les émeutes qui ont éclaté au moment où les forces de l’ordre procédaient à l’interpellation des prévenus. Un réquisitoire qui a fini par peser sur la balance au moment où le juge a pris sa décision de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par Me Serigne Diongue.
Il faut cependant souligner que s’ils sont reconnus coupables des charges pour lesquelles ils sont poursuivis, Talla Thiaw, Fallou Fall, Mame cheikh Anta Ndiaye, Cheikh Abdou Seck, Cheikh Niang, Modou Fall et Modou Tall encourent jusqu’à cinq années d’emprisonnement ferme et une amende pouvant aller jusqu’à dix millions de francs Cfa. Il faut noter que le Dahira Safinatoul Amane que certains appellent "la police religieuse", est chargé par le Khalife général des Mourides, de faire respecter l'ensemble des interdits dans Touba et ses environs.
Et lorsque leur victime a enfin été libérée après un long moment entre les griffes de ses bourreaux, ses parents se sont fait délivrer un certificat médical en bonne et due forme, attestant une indisponibilité temporaire de travail(Itt) de soixante jours. Et dès que la plainte a atterri sur le bureau du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel, Talla Thiaw, Fallou Fall, Mame cheikh Anta Ndiaye, Cheikh Abdou Seck, Cheikh Niang, Modou Fall et Modou Tall, ont aussitôt été arrêtés avant d’être inculpés pour les délits précités.
D’autre part, quand leur avocat, Me Serigne Diongue, a compris que l’affaire allait être renvoyée, il a tenté une pirouette pour faire bénéficier aux sept prévenus, d’une liberté provisoire leur permettant d’aller passer la fête de Tabaski avec leurs familles. Une requête à laquelle s’est vigoureusement opposé le substitut du procureur, qui a rappelé le caractère sensible de l’affaire, du fait de l’ampleur qu’elle a prise dans la cité religieuse de Touba.
Le représentant du ministère public a indiqué que les garanties de représentativité des accusés font défaut, non sans rappeler au tribunal, les émeutes qui ont éclaté au moment où les forces de l’ordre procédaient à l’interpellation des prévenus. Un réquisitoire qui a fini par peser sur la balance au moment où le juge a pris sa décision de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par Me Serigne Diongue.
Il faut cependant souligner que s’ils sont reconnus coupables des charges pour lesquelles ils sont poursuivis, Talla Thiaw, Fallou Fall, Mame cheikh Anta Ndiaye, Cheikh Abdou Seck, Cheikh Niang, Modou Fall et Modou Tall encourent jusqu’à cinq années d’emprisonnement ferme et une amende pouvant aller jusqu’à dix millions de francs Cfa. Il faut noter que le Dahira Safinatoul Amane que certains appellent "la police religieuse", est chargé par le Khalife général des Mourides, de faire respecter l'ensemble des interdits dans Touba et ses environs.