À l’annonce du verdict, le bientôt septuagénaire Abdoulaye Djiby Diallo a supplié le tribunal de réduire sa peine, du fait qu’il a laissé deux femmes et cinq enfants à la maison. Mais, peine perdue, la sentence a déjà été prise par le tribunal et il n’est pas question de revenir en arrière.
D’autant que le condamné est un récidiviste qui avait été condamné en 2022 à une peine de deux mois d‘emprisonnement ferme. Il avait été jugé pour détention et usage de chanvre indien. Mais à l’issue du procès, le tribunal a requalifié les faits en offre et cession de drogue. Ce qui lui vaut de devoir passer 24 mois à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda. Il faut dire que son passé pénal ne lui a pas servi de leçon.
Après avoir humé l’air de la liberté, le vieil Abdoulaye Djiby Diallo n’a pas tardé à retremper les doigts le trafic de drogue. Il consomme et vend à la fois le “Yamba”.
A la question du juge de savoir pourquoi il ne peut pas se débarrasser de son addiction à l’herbe qui tue, il a rétorqué : “J’ai reconnu l’intégralité des faits, mais pas la cession. J’ai plutôt offert un joint de chanvre indien à un de mes amis, qui m’a remis 700 francs Cfa. Ce qui m’a permis d’aller acheter le riz, afin de nourrir ma famille”.
Fort de ce constat, Abdoulaye Djiby Diallo a été reconnu coupable des faits pour lesquels il est poursuivi. En plus de la peine, il doit payer une amende de 12 mille francs Cfa au trésor public.
EnQuête
D’autant que le condamné est un récidiviste qui avait été condamné en 2022 à une peine de deux mois d‘emprisonnement ferme. Il avait été jugé pour détention et usage de chanvre indien. Mais à l’issue du procès, le tribunal a requalifié les faits en offre et cession de drogue. Ce qui lui vaut de devoir passer 24 mois à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda. Il faut dire que son passé pénal ne lui a pas servi de leçon.
Après avoir humé l’air de la liberté, le vieil Abdoulaye Djiby Diallo n’a pas tardé à retremper les doigts le trafic de drogue. Il consomme et vend à la fois le “Yamba”.
A la question du juge de savoir pourquoi il ne peut pas se débarrasser de son addiction à l’herbe qui tue, il a rétorqué : “J’ai reconnu l’intégralité des faits, mais pas la cession. J’ai plutôt offert un joint de chanvre indien à un de mes amis, qui m’a remis 700 francs Cfa. Ce qui m’a permis d’aller acheter le riz, afin de nourrir ma famille”.
Fort de ce constat, Abdoulaye Djiby Diallo a été reconnu coupable des faits pour lesquels il est poursuivi. En plus de la peine, il doit payer une amende de 12 mille francs Cfa au trésor public.
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