Le moins que l'on puisse dire, c'est que Couly Kassé et Mame Coumba Dia sont dégoûtés par le sieur Khalifa Diakhaté de la Tfm. "Il veut faire croire aux téléspectateurs de la Tfm que c'est un grand journaliste d'investigations qui innove, qui fait de grands reportages, bref qui sort des sentiers battus alors que tel n'est pas le cas", lâche, amer, Kassé qui s'est présenté à la rédaction de dakarposte.com avec une pile de documents dont une copie du synopsis de son émission, le constat d'huissier, entre autres, aux fins d'étayer son propos.
A l'en croire, tout est parti d'une idée sortie de son imagination fertile et de celle d'une dame répondant au nom de Mame Coumba Dia. "Nous avons mûri ce concept après avoir constaté que sous nos cieux, ce sont les quotidiens et autres hebdomadaires qui traitent souvent les faits divers particulièrement les crimes de sang lors de la Cour d'Assises et autres", explique Kassé qui revient sur les circonstances dans lesquelles il a rencontré Khalifa Diakhaté. Journaliste de son état, il devait faire une interview avec lui pour le compte du magazine "Icône" de Mansour Dieng. C'est au cours de leur brin de causette qu'il lui a fait part de son concept à savoir une émission audio-visuel, aux antipodes de ce qui se fait jusque-là, qui mettra en exergue, par exemple, le grand banditisme, ses origines, les présumés criminels en détention préventive ou condamnés, entre autres, tares de notre société. Aussitôt, Khalifa tomba en pâmoison devant ce concept alors que la bande annonce passait déjà en boucle sur Africa 7. "Au début, il a été convenu qu'il pose juste sa voix sur les documents, puisque c'était un journaliste de la Rts qui le faisait pour nous, faut-il le rappeler, mais il a fini par nous demander de tout faire "himself" juste après la première émission qui a fait un buzz indescriptible", fait savoir Kassé.
Pour ceux qui n'ont pas suivi cette émission, il s'est agi d'un reportage inédit avec des témoignages croustillants sur la vraie histoire de célèbres caïds intitulée "ennemis public". Dans ce coup d'essai, qui s'est révélé être un coup de maître, Couly et Coumba Dia sont revenus sur cette fameuse affaire dite "Alex et Ino" qui avait défrayé la chronique en son temps. "Mais, depuis lors, Khalifa nous a demandé de nous mettre en retrait, c'est-à-dire de lui laisser tout seul réaliser dorénavant l'émission qui nous appartient encore une fois. Naturellement, nous avons dit niet, mais il a réussi à nous court-circuiter en enregistrant à notre grande surprise un autre numéro. Après lui avoir envoyé un huissier pour une sommation interpellative, nous ne baisserons pas les bras et, dès la semaine prochaine, je vais saisir le procureur de la République pour porter plainte contre Khalifa Diakhaté", révèle notre interlocuteur, très posé.
A ses yeux, il est temps que les gens sachent que la propriété intellectuelle est un droit qui doit être respectée. Apparemment décidé à en découdre avec Khalifa Diakhaté, il dit qu'il ne "laissera pas passer cette forfaiture" pour avoir conceptualisé, scénarisé et déposé le projet au niveau du BSDA.
"Nous, je veux dire moi et Mme Dia, avons mûri ce concept et nous avons d'autres à notre actif. Et, je vous le dis, il a eu le culot d'aller enregistrer notre émission sur un autre caïd qui purge une lourde sentence, je veux nommer Pa Laye. Au nom de quoi ? Et, vous voulez qu'on laisse passer ? C'est une grosse production qu'un m... veut s'accaparer. Il nous a interpellé dans un des bureaux de Tfm pour nous supplier de laisser tomber toute procédure judiciaire lorsque l'huissier lui a servi la sommation, mais c'est peine perdue parce que nous irons jusqu'au bout et quoi qu'il advienne. Nous sommes dans un Etat de droit et nous croyons à la justice de notre pays", conclut il non sans nous révéler avoir crée son label de post-production et a fini par investir et s'investir.
Nos tentatives de joindre Khalifa Diakhaté ont été vaines. N'empêche, nos colonnes lui sont ouvertes.
A l'en croire, tout est parti d'une idée sortie de son imagination fertile et de celle d'une dame répondant au nom de Mame Coumba Dia. "Nous avons mûri ce concept après avoir constaté que sous nos cieux, ce sont les quotidiens et autres hebdomadaires qui traitent souvent les faits divers particulièrement les crimes de sang lors de la Cour d'Assises et autres", explique Kassé qui revient sur les circonstances dans lesquelles il a rencontré Khalifa Diakhaté. Journaliste de son état, il devait faire une interview avec lui pour le compte du magazine "Icône" de Mansour Dieng. C'est au cours de leur brin de causette qu'il lui a fait part de son concept à savoir une émission audio-visuel, aux antipodes de ce qui se fait jusque-là, qui mettra en exergue, par exemple, le grand banditisme, ses origines, les présumés criminels en détention préventive ou condamnés, entre autres, tares de notre société. Aussitôt, Khalifa tomba en pâmoison devant ce concept alors que la bande annonce passait déjà en boucle sur Africa 7. "Au début, il a été convenu qu'il pose juste sa voix sur les documents, puisque c'était un journaliste de la Rts qui le faisait pour nous, faut-il le rappeler, mais il a fini par nous demander de tout faire "himself" juste après la première émission qui a fait un buzz indescriptible", fait savoir Kassé.
Pour ceux qui n'ont pas suivi cette émission, il s'est agi d'un reportage inédit avec des témoignages croustillants sur la vraie histoire de célèbres caïds intitulée "ennemis public". Dans ce coup d'essai, qui s'est révélé être un coup de maître, Couly et Coumba Dia sont revenus sur cette fameuse affaire dite "Alex et Ino" qui avait défrayé la chronique en son temps. "Mais, depuis lors, Khalifa nous a demandé de nous mettre en retrait, c'est-à-dire de lui laisser tout seul réaliser dorénavant l'émission qui nous appartient encore une fois. Naturellement, nous avons dit niet, mais il a réussi à nous court-circuiter en enregistrant à notre grande surprise un autre numéro. Après lui avoir envoyé un huissier pour une sommation interpellative, nous ne baisserons pas les bras et, dès la semaine prochaine, je vais saisir le procureur de la République pour porter plainte contre Khalifa Diakhaté", révèle notre interlocuteur, très posé.
A ses yeux, il est temps que les gens sachent que la propriété intellectuelle est un droit qui doit être respectée. Apparemment décidé à en découdre avec Khalifa Diakhaté, il dit qu'il ne "laissera pas passer cette forfaiture" pour avoir conceptualisé, scénarisé et déposé le projet au niveau du BSDA.
"Nous, je veux dire moi et Mme Dia, avons mûri ce concept et nous avons d'autres à notre actif. Et, je vous le dis, il a eu le culot d'aller enregistrer notre émission sur un autre caïd qui purge une lourde sentence, je veux nommer Pa Laye. Au nom de quoi ? Et, vous voulez qu'on laisse passer ? C'est une grosse production qu'un m... veut s'accaparer. Il nous a interpellé dans un des bureaux de Tfm pour nous supplier de laisser tomber toute procédure judiciaire lorsque l'huissier lui a servi la sommation, mais c'est peine perdue parce que nous irons jusqu'au bout et quoi qu'il advienne. Nous sommes dans un Etat de droit et nous croyons à la justice de notre pays", conclut il non sans nous révéler avoir crée son label de post-production et a fini par investir et s'investir.
Nos tentatives de joindre Khalifa Diakhaté ont été vaines. N'empêche, nos colonnes lui sont ouvertes.
