Les compétences de Charles Diby Koffi lui ont valu la reconnaissance des trois piliers de la politique ivoirienne, à savoir les ex-chefs d’État Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et l’actuel président Alassane Ouattara. Né à Bouaké en 1957, ce technocrate fait carrière dans la finance, avant d’obtenir son premier poste gouvernemental en 2005 en tant que ministre délégué chargé de l’Économie et des Finances sous l’ère Gbagbo. Le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) lui confiera les pleines fonctions de ministre dans le même département deux ans plus tard.
Charles Diby Koffi gardera sa place sous la présidence d’Alassane Ouattara jusqu’en 2012, avant d’endosser le costume de ministre des Affaires étrangères. Limogé du gouvernement en 2016, l’économiste a pris la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel la même année. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son décès ce samedi à Abidjan.
Élu député PDCI de Bouaflé dans le centre du pays en 2011, ce haut cadre est bombardé cinq ans plus tard à la vice-présidence du parti historique par Henri Konan Bédié. Directeur général du Trésor public, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et du conseil des gouverneurs de la banque d’investissement de la Cédéao, il est considéré comme le « meilleur ministre des Finances d’Afrique » en 2010 selon le Financial Times. Charles Diby Koffi a longtemps été vu comme un présidentiable par les observateurs de la vie politique ivoirienne.
« Il a servi l’État ivoirien sous plusieurs régimes politiques et a apporté sa compétence et sa technicité au développement de nos différents réseaux, au niveau de l’économie et notamment dans la mise en œuvre des affaires du budget et l’exécution des différentes grandes dépenses de l’État », a réagi Issiaka Sangaré, le secrétaire général du FPI.
« À certains égards, il a pu servir différents régimes, pendant la crise que l’on a connue il a servi le président Gbagbo, après il s’est mis au service du président Ouattara, a-t-il poursuivi. Il a mis en œuvre les attitudes qu’il fallait pour que l’État puisse continuer de fonctionner. C’est ce qu’il faut retenir et voir le serviteur de l’État, un grand homme au service de son pays dans son domaine de compétence ».
Charles Diby Koffi gardera sa place sous la présidence d’Alassane Ouattara jusqu’en 2012, avant d’endosser le costume de ministre des Affaires étrangères. Limogé du gouvernement en 2016, l’économiste a pris la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel la même année. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son décès ce samedi à Abidjan.
Élu député PDCI de Bouaflé dans le centre du pays en 2011, ce haut cadre est bombardé cinq ans plus tard à la vice-présidence du parti historique par Henri Konan Bédié. Directeur général du Trésor public, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et du conseil des gouverneurs de la banque d’investissement de la Cédéao, il est considéré comme le « meilleur ministre des Finances d’Afrique » en 2010 selon le Financial Times. Charles Diby Koffi a longtemps été vu comme un présidentiable par les observateurs de la vie politique ivoirienne.
« Il a servi l’État ivoirien sous plusieurs régimes politiques et a apporté sa compétence et sa technicité au développement de nos différents réseaux, au niveau de l’économie et notamment dans la mise en œuvre des affaires du budget et l’exécution des différentes grandes dépenses de l’État », a réagi Issiaka Sangaré, le secrétaire général du FPI.
« À certains égards, il a pu servir différents régimes, pendant la crise que l’on a connue il a servi le président Gbagbo, après il s’est mis au service du président Ouattara, a-t-il poursuivi. Il a mis en œuvre les attitudes qu’il fallait pour que l’État puisse continuer de fonctionner. C’est ce qu’il faut retenir et voir le serviteur de l’État, un grand homme au service de son pays dans son domaine de compétence ».