Poursuivi pour détournement d’une mineure de 16 ans, nommée M. S., A. Thiam devra psalmodier plusieurs versets pour se tirer d’affaire. Agé de 19 ans, receveur de son état, le prévenu qui comparaissait hier au tribunal d’instance de Dakar, a contesté l’accusation qui pèse sur lui. Selon lui, les faits se sont produits le 31 mars dernier. Sa petite amie M. S. lui avait rendu visite dans une maison qui se trouve Ouakam, vers les coups de 21 heures. Il en a profité pour se promener avec elle sur la corniche, raconte "L'As".
Sur les lieux, ils se sont installés sur un banc public situé à proximité de la Mosquée de la Divinité. « Nous avons été surpris sur les lieux à 23 heures par un homme de teint clair, qui portait un uniforme de policier. Ce dernier nous a réclamé nos cartes d'identité. Sachant que ma petite amie n’en disposait pas, il nous a sommés de descendre et nous a intimés l’ordre de coucher ensemble sous la menace d’une arme. J’ai suivi ses ordres en montant sur ma petite amie tout en faisant semblant d'entretenir un rapport sexuel avec elle jusqu'à éjaculation. Quelques instants après, l’homme en uniforme l’a amenée avec lui pour coucher avec elle. Elle est revenue tachée de sang. C’est là que j'ai piqué une crise», a-t-il conté devant la barre.
Par contre, à l'enquête préliminaire, le mis en cause avait avoué avoir entretenu des rapports sexuels avec la victime, en ajoutant que le ravisseur lui avait dit qu'il avait besoin de son sperme. La mineure M. S., entendue à son tour, a confirmé le récit de son amant, avant de nier avoir eu un rapport sexuel avec lui. Le père de la victime, A Sèye, a informé que sa fille est née en 2007. Il dit croire à la thèse du viol, car la jellaba de sa fille était ensanglantée.
«Les faits ont eu lieu durant le ramadan. Elle a quitté la maison à 21 heures. Après une heure de temps, j'ai demandé à sa sœur d'aller la chercher chez son amie. Mais elle ne l'a pas trouvée là -bas. C'est à 00h 35 minutes que le prévenu a appelé au téléphone sa sœur, pour lui dire que la victime a été enlevée par un gars qui conduisait un véhicule et que c'est ce dernier qui l'avait violée. J'ai du mal à croire à son récit. Car, le prévenu a dit que le ravisseur était passé devant la gendarmerie de Ouakam. On a exploité les images des vidéosurveillances qui se trouvaient aux alentours, mais nous n'avons rien vu», a précisé le père de la fillette. L’avocat de la partie civile a demandé 3 millions de nos francs en guise de dommages et intérêts.
De l’avis du représentant du parquet, tout est parti d'une petite balade entre le prévenu et la victime. C'est sur ces entrefaites, disent-ils, qu'ils ont eu à entretenir une relation sexuelle près de la mosquée de la Divinité, sous la menace d'une tierce personne. «Aujourd'hui, ils ont soutenu à l'unisson qu'ils ont simulé une relation sexuelle. Mais les rapports sexuels sont indépendants du délit de détournement de mineure», a précisé le parquetier. Pour la répression, il a requis 6 mois ferme. Le conseil de la défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 4 mai prochain.
Sur les lieux, ils se sont installés sur un banc public situé à proximité de la Mosquée de la Divinité. « Nous avons été surpris sur les lieux à 23 heures par un homme de teint clair, qui portait un uniforme de policier. Ce dernier nous a réclamé nos cartes d'identité. Sachant que ma petite amie n’en disposait pas, il nous a sommés de descendre et nous a intimés l’ordre de coucher ensemble sous la menace d’une arme. J’ai suivi ses ordres en montant sur ma petite amie tout en faisant semblant d'entretenir un rapport sexuel avec elle jusqu'à éjaculation. Quelques instants après, l’homme en uniforme l’a amenée avec lui pour coucher avec elle. Elle est revenue tachée de sang. C’est là que j'ai piqué une crise», a-t-il conté devant la barre.
Par contre, à l'enquête préliminaire, le mis en cause avait avoué avoir entretenu des rapports sexuels avec la victime, en ajoutant que le ravisseur lui avait dit qu'il avait besoin de son sperme. La mineure M. S., entendue à son tour, a confirmé le récit de son amant, avant de nier avoir eu un rapport sexuel avec lui. Le père de la victime, A Sèye, a informé que sa fille est née en 2007. Il dit croire à la thèse du viol, car la jellaba de sa fille était ensanglantée.
«Les faits ont eu lieu durant le ramadan. Elle a quitté la maison à 21 heures. Après une heure de temps, j'ai demandé à sa sœur d'aller la chercher chez son amie. Mais elle ne l'a pas trouvée là -bas. C'est à 00h 35 minutes que le prévenu a appelé au téléphone sa sœur, pour lui dire que la victime a été enlevée par un gars qui conduisait un véhicule et que c'est ce dernier qui l'avait violée. J'ai du mal à croire à son récit. Car, le prévenu a dit que le ravisseur était passé devant la gendarmerie de Ouakam. On a exploité les images des vidéosurveillances qui se trouvaient aux alentours, mais nous n'avons rien vu», a précisé le père de la fillette. L’avocat de la partie civile a demandé 3 millions de nos francs en guise de dommages et intérêts.
De l’avis du représentant du parquet, tout est parti d'une petite balade entre le prévenu et la victime. C'est sur ces entrefaites, disent-ils, qu'ils ont eu à entretenir une relation sexuelle près de la mosquée de la Divinité, sous la menace d'une tierce personne. «Aujourd'hui, ils ont soutenu à l'unisson qu'ils ont simulé une relation sexuelle. Mais les rapports sexuels sont indépendants du délit de détournement de mineure», a précisé le parquetier. Pour la répression, il a requis 6 mois ferme. Le conseil de la défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 4 mai prochain.