Les habitants de la commune de Sendou n’ont pu effectuer la prière du vendredi passé à leur guise. Pour cause, deux camps rivaux qui entretiennent depuis un certain temps, des avis différents sur l’ouverture de la grande mosquée de la localité, se sont donnés en spectacle, peu avant le rituel hebdomadaire d’hier.
En effet, une divergence sur la date de l’ouverture de la grande mosquée a viré à l’affrontement entre les populations et les forces de l’ordre, suite à l’interpellation des jeunes qui déversaient leur colère lesdans rues de cette contrée située en bordure de mer du littoral rufisquois. En définitive, les fidèles n’ont pas sacrifié au rituel religieux du vendredi.
Face à cette contestation populaire, les forces de l’ordre ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Selon l’imam ratib de la localité, une mauvaise interprétation de ses propos est à l’origine de cette contestation.
« Je n’ai jamais soutenu que j’étais d’accord pour l’ouverture de la grande mosquée, ce vendredi 07 juillet. Apres le ziarra à Tivaoaune, j’avais dit à Oustaz Thiombane que j’étais partant pour un choix consensuel des sendois », a précisé l’imam Faye, récusant les accusations d’une frange de la population sur un conflit entre sa personne et le délégué de quartier.
Malgré l’intervention du commissaire, Al Hassane Sall, qui a pris les devants pour tenter de désamorcer la situation, l’adversité l’a finalement emporté sur la raison. Appelés en renfort, les éléments du Groupement mobile d’intervention ont pris les choses en mains.
En fin de soirée, la température est redescendue d’un cran. Une accalmie mise à profit par les sages du village tricentenaire, pour porter l’affaire devant Baye Oumy Guèye, préfet du département de Rufisque, pour conciliation.
Voxpopuli
En effet, une divergence sur la date de l’ouverture de la grande mosquée a viré à l’affrontement entre les populations et les forces de l’ordre, suite à l’interpellation des jeunes qui déversaient leur colère lesdans rues de cette contrée située en bordure de mer du littoral rufisquois. En définitive, les fidèles n’ont pas sacrifié au rituel religieux du vendredi.
Face à cette contestation populaire, les forces de l’ordre ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Selon l’imam ratib de la localité, une mauvaise interprétation de ses propos est à l’origine de cette contestation.
« Je n’ai jamais soutenu que j’étais d’accord pour l’ouverture de la grande mosquée, ce vendredi 07 juillet. Apres le ziarra à Tivaoaune, j’avais dit à Oustaz Thiombane que j’étais partant pour un choix consensuel des sendois », a précisé l’imam Faye, récusant les accusations d’une frange de la population sur un conflit entre sa personne et le délégué de quartier.
Malgré l’intervention du commissaire, Al Hassane Sall, qui a pris les devants pour tenter de désamorcer la situation, l’adversité l’a finalement emporté sur la raison. Appelés en renfort, les éléments du Groupement mobile d’intervention ont pris les choses en mains.
En fin de soirée, la température est redescendue d’un cran. Une accalmie mise à profit par les sages du village tricentenaire, pour porter l’affaire devant Baye Oumy Guèye, préfet du département de Rufisque, pour conciliation.
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