Le torchon brûle à Pikine, notamment dans le site où l’arène nationale est en train d’être construite. Entre les chinois qui ont gagné le marché et les jeunes de la banlieue, c’est comme entre chat et chien.
Selon le porte-parole des ouvriers, Aly Sy, sur la Rfm, «plus de 100 jeunes qui y travaillent ont été renvoyés par les chinois, prétextant qu’ils ne travaillent pas».
Il ajoute, en attendant la version des chinois que «nos conditions de travail ne sont pas des meilleures. Nous recevons 2 500 F Cfa par jour et cette somme est insignifiante par rapport au travail abattu. C’est pour quoi, nous interpellons le chef de l’Etat, qui avait demandé que nos salaires soient revus à la hausse. La radio, informe également que « le Maire de la localité est attendu sur le site pour une médiation, afin que les travaux se poursuivent normalement».
A noter que beaucoup de divergences et d’incompréhension ont précédé le démarrage des travaux de la construction de cette arène.