Macky Sall, 4e Président de la République du Sénégal, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, Président du Centre mondial pour l’adaptation Président de la Fondation Macky Sal pour la paix,
Le dialogue et le développement
Discours à la cérémonie d’ouverture de la
Conférence de l’ICESCO des Ministres de l’éducation
Thème : Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation :
des engagements aux actions
Mascate, Sultanat d’Oman, 2 octobre 2024
Excellence, Cheikh Abdulmalik Al Khalili, Président du Conseil d’Etat du Sultana d’Oman,
Madame Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de l’Ile Maurice, chère sœur,
Mesdames, messieurs les Ministres,
Cher ami Dr Salem bin Mohamed Al Malik, Directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture,
Mesdames, messieurs les Ambassadeurs et Chefs de délégation,
Mesdames, messieurs les représentants des Organisations internationales et de la société civile,
Mesdames, messieurs,
J’aimerais d’abord saluer et remercier les autorités omanaises pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé, dans la pure tradition d’hospitalité du Sultanat d’Oman, vieille terre de culture et de civilisation.
Merci à vous, cher ami Dr Salem bin Mohamed Al Malik, Directeur général de l’ICESCO, pour votre aimable invitation.
Quand vous m’avez convié à cette conférence il y a quelques mois, j’ai tout de suite accepté, parce que nous partageons la même vision et la même passion pour l’éducation, la formation et le dialogue des cultures et des civilisations.
L’islam, notre religion commune, a toujours exhorté à la quête du savoir, aussi bien dans le Saint Coran que dans la sunna et les hadiths.
Ainsi, dans un hadith rapporté par Abu Ad-Darda Al-Ansari, etqui fait autorité, le Prophète Mohamed, (Paix et Salut sur Lui) dit que : « Les savants sont les héritiers des Prophètes. Les Prophètes ne lèguent aucun Dinar ni Dirham. Par contre, ils lèguent la science. Celui qui s’emparera d’elle se pourvoira d’un privilège grandissant ».
L’histoire du monde musulman reste marquée par sa longue tradition de contribution à la diffusion du savoir et du savoir-faire ; à l’image de Jabir Ibn Hayyân, Al Khwârizmi, Al Ghazali, Ibn Rushd (Averroès) et Ibn Sina (Avicenne),entre autres sommités de la oumma islamique dont l’apport à la science, la technologie, la médecine, les mathématiques, la pharmacie, l’astronomie, la philosophie et les beaux-arts a traversé les âges et reste de renommée mondiale.
Faisant l’éloge du savoir, El Hadj Oumar Tall, érudit et farouche résistant à la conquête coloniale, disait ceci : je le cite : « le livre est ma raison d’être, le liquide de mes yeux, l’essence de mon âme et la clef de mon cœur ». Fin de citation.
On pourrait multiplier les exemples aux quatre coins du monde musulman.
Je fais ce rappel pour souligner que par la force de ses idées, par sa contribution à la science, à la technologie, l’art, la culture et toutes les formes d’expression de l’intelligence humaine, la oumma islamique doit rester fidèleà sa tradition contributive au progrès de l’humanité.
Notre prestigieux héritage doit nous motiver, nous inspirer, et surtout nous rappeler la responsabilité qui nous incombe de maintenir l’éducation et la formation au cœur de nos priorités ; à l’ère de l’intelligence artificielle, où le savoir et le savoir-faire tracent de nouvelles lignes de démarcation entre les nations.
Voilà pourquoi l’éducation et la formation des jeunes sont parmi les composantes essentielles de la Fondation Macky Sall pour la paix, le dialogue et le développement que j’ai créée en avril dernier.
Je me réjouis de me joindre à l’ICESCO et à ses Etats membres pour porter ensemble la noble cause qui nous réunit ici.
Je souhaite plein succès à notre Conférence.
Le dialogue et le développement
Discours à la cérémonie d’ouverture de la
Conférence de l’ICESCO des Ministres de l’éducation
Thème : Au-delà du Sommet sur la transformation de l’éducation :
des engagements aux actions
Mascate, Sultanat d’Oman, 2 octobre 2024
Excellence, Cheikh Abdulmalik Al Khalili, Président du Conseil d’Etat du Sultana d’Oman,
Madame Ameenah Gurib-Fakim, ancienne Présidente de l’Ile Maurice, chère sœur,
Mesdames, messieurs les Ministres,
Cher ami Dr Salem bin Mohamed Al Malik, Directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture,
Mesdames, messieurs les Ambassadeurs et Chefs de délégation,
Mesdames, messieurs les représentants des Organisations internationales et de la société civile,
Mesdames, messieurs,
J’aimerais d’abord saluer et remercier les autorités omanaises pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé, dans la pure tradition d’hospitalité du Sultanat d’Oman, vieille terre de culture et de civilisation.
Merci à vous, cher ami Dr Salem bin Mohamed Al Malik, Directeur général de l’ICESCO, pour votre aimable invitation.
Quand vous m’avez convié à cette conférence il y a quelques mois, j’ai tout de suite accepté, parce que nous partageons la même vision et la même passion pour l’éducation, la formation et le dialogue des cultures et des civilisations.
L’islam, notre religion commune, a toujours exhorté à la quête du savoir, aussi bien dans le Saint Coran que dans la sunna et les hadiths.
Ainsi, dans un hadith rapporté par Abu Ad-Darda Al-Ansari, etqui fait autorité, le Prophète Mohamed, (Paix et Salut sur Lui) dit que : « Les savants sont les héritiers des Prophètes. Les Prophètes ne lèguent aucun Dinar ni Dirham. Par contre, ils lèguent la science. Celui qui s’emparera d’elle se pourvoira d’un privilège grandissant ».
L’histoire du monde musulman reste marquée par sa longue tradition de contribution à la diffusion du savoir et du savoir-faire ; à l’image de Jabir Ibn Hayyân, Al Khwârizmi, Al Ghazali, Ibn Rushd (Averroès) et Ibn Sina (Avicenne),entre autres sommités de la oumma islamique dont l’apport à la science, la technologie, la médecine, les mathématiques, la pharmacie, l’astronomie, la philosophie et les beaux-arts a traversé les âges et reste de renommée mondiale.
Faisant l’éloge du savoir, El Hadj Oumar Tall, érudit et farouche résistant à la conquête coloniale, disait ceci : je le cite : « le livre est ma raison d’être, le liquide de mes yeux, l’essence de mon âme et la clef de mon cœur ». Fin de citation.
On pourrait multiplier les exemples aux quatre coins du monde musulman.
Je fais ce rappel pour souligner que par la force de ses idées, par sa contribution à la science, à la technologie, l’art, la culture et toutes les formes d’expression de l’intelligence humaine, la oumma islamique doit rester fidèleà sa tradition contributive au progrès de l’humanité.
Notre prestigieux héritage doit nous motiver, nous inspirer, et surtout nous rappeler la responsabilité qui nous incombe de maintenir l’éducation et la formation au cœur de nos priorités ; à l’ère de l’intelligence artificielle, où le savoir et le savoir-faire tracent de nouvelles lignes de démarcation entre les nations.
Voilà pourquoi l’éducation et la formation des jeunes sont parmi les composantes essentielles de la Fondation Macky Sall pour la paix, le dialogue et le développement que j’ai créée en avril dernier.
Je me réjouis de me joindre à l’ICESCO et à ses Etats membres pour porter ensemble la noble cause qui nous réunit ici.
Je souhaite plein succès à notre Conférence.