Poursuivi pour injures publiques, violences et voies de fait sans compter le délit de menace de mort, Ousmane Diop a comparu hier à la barre du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Le fils indélicat a été attrait à la barre par son père, Ibrahima Diop.
Ce dernier soutient qu’il a été touché dans sa chair lorsque son fils l’a insulté de mère devant ses amis. Ruminant sa colère intérieurement, il a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.
Sur les faits, Ibrahima Diop raconte qu’il rentrait de travail le jour des faits, un peu après 19 heures, lorsqu’il a vu, au niveau de la porte d’entrée de la maison, assis sur un banc, Ousmane Diop et deux de ses amis en train de fumer du chanvre indien. A peine a-t-il franchi la porte, les effluves de l’odeur âcre du chanvre indien caressent ses narines. Il fait un pas en arrière et apostrophe son rejeton. ‘’Ousmane qu’es- tu en train de faire? Ne t’avais-je pas demandé de ne plus fumer ce machin chez moi ? Eteignez-moi tout cela et quittez les lieux vite», a-t-il ordonné.
Grande a été sa surprise de voir son fils non seulement ne pas obtempérer mais encore, de l’abreuver d’insultes devant ses copains. A en croire la partie civile, Ousmane a par la suite cassé une bouteille et, avec les tessons, l’a menacé de mettre fin à sa vie s’il lui venait à l’idée de recommencer.
«Je suis resté deux jours sans dormir car je ne pouvais pas digérer les insultes proférées par mon fils à l’encontre de ma défunte et chère mère. C’est ainsi que j’ai décidé d’aller porter plainte à la police», a encore ajouté le père, le cœur meurtri.
A la barre du tribunal, Ibrahima Diop a rappelé au prévenu que c’est lui qui l’avait condamné à une peine de prison avec sursis la première fois qu’ils se sont présentés devant lui. Le président du tribunal de s’adresser au prévenu : « le sursis ne vous avait pas servi de leçon?».
Pour toute réponse, le prévenu Ousmane Diop a bredouillé quelques phrases que le président et ses assesseurs ont eu du mal à entendre. Répondant aux questions du président lors de l’interrogatoire d’audience, Ousmane Diop a nié les faits, mais le frère de son père, Fallou Diop, a confirmé les dires de ce dernier.
Le prévenu a quémandé le pardon du tribunal en vain. Madame le substitut du procureur de la République a requis six mois de prison ferme contre le prévenu, du fait de la récidive. Après avoir délibéré, le tribunal a reconnu Ousmane Diop coupable des faits qui lui sont reprochés et a suivi le réquisitoire du parquet, en le condamnant à six mois de prison ferme.
Ce dernier soutient qu’il a été touché dans sa chair lorsque son fils l’a insulté de mère devant ses amis. Ruminant sa colère intérieurement, il a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.
Sur les faits, Ibrahima Diop raconte qu’il rentrait de travail le jour des faits, un peu après 19 heures, lorsqu’il a vu, au niveau de la porte d’entrée de la maison, assis sur un banc, Ousmane Diop et deux de ses amis en train de fumer du chanvre indien. A peine a-t-il franchi la porte, les effluves de l’odeur âcre du chanvre indien caressent ses narines. Il fait un pas en arrière et apostrophe son rejeton. ‘’Ousmane qu’es- tu en train de faire? Ne t’avais-je pas demandé de ne plus fumer ce machin chez moi ? Eteignez-moi tout cela et quittez les lieux vite», a-t-il ordonné.
Grande a été sa surprise de voir son fils non seulement ne pas obtempérer mais encore, de l’abreuver d’insultes devant ses copains. A en croire la partie civile, Ousmane a par la suite cassé une bouteille et, avec les tessons, l’a menacé de mettre fin à sa vie s’il lui venait à l’idée de recommencer.
«Je suis resté deux jours sans dormir car je ne pouvais pas digérer les insultes proférées par mon fils à l’encontre de ma défunte et chère mère. C’est ainsi que j’ai décidé d’aller porter plainte à la police», a encore ajouté le père, le cœur meurtri.
A la barre du tribunal, Ibrahima Diop a rappelé au prévenu que c’est lui qui l’avait condamné à une peine de prison avec sursis la première fois qu’ils se sont présentés devant lui. Le président du tribunal de s’adresser au prévenu : « le sursis ne vous avait pas servi de leçon?».
Pour toute réponse, le prévenu Ousmane Diop a bredouillé quelques phrases que le président et ses assesseurs ont eu du mal à entendre. Répondant aux questions du président lors de l’interrogatoire d’audience, Ousmane Diop a nié les faits, mais le frère de son père, Fallou Diop, a confirmé les dires de ce dernier.
Le prévenu a quémandé le pardon du tribunal en vain. Madame le substitut du procureur de la République a requis six mois de prison ferme contre le prévenu, du fait de la récidive. Après avoir délibéré, le tribunal a reconnu Ousmane Diop coupable des faits qui lui sont reprochés et a suivi le réquisitoire du parquet, en le condamnant à six mois de prison ferme.