Mais face à l’absence de concertation avec la société « Pro mobilière », promotrice de la Cité, les habitants ont décidé d’ester en justice. « On a porté plainte contre la société parce qu’il nous a vendu des terrains avec une voirie aux normes et un assainissement. Après avoir occupé depuis cinq ans la Cité, force est de reconnaître que le promoteur n’avait pas l’intention de faire des travaux de bitumage », a expliqué Mme Ndiaye, une des membres de l’association de résidents.
Il faut dire que les eaux usées qui reviennent dans la Cité et ruissellent dans les rues déjà impraticables, les ont poussés à bout. Un premier jugement du Tribunal Régional Hors classe de Dakar sorti en 2019, avait déjà condamné Mbackiou Faye à réaliser le bitumage de la voirie et au paiement d’une astreinte de 200.000 francs Cfa par jour de retard.
« Nous avons acheté nos terrains. On ne nous a offert aucun centimètre, nous avons acheté à la sueur de nos fronts et voilà qu’il essaie de nous berner et de se soustraire à ses obligations. Faire une route, c’était contractuel. On espère que force restera à la loi. Il n’est pas question qu’on le lâche. On épuisera toutes les voies de recours pour que justice soit rendue et qu’il nous fasse des routes en bonne et due forme », a averti Mme Ndiaye.
Cependant, au grand désarroi des populations, les travaux qui ont valu à la société « Pro mobilière » sa première condamnation, n’ont pas été exécutés ou du moins mal faits. « Il nous a fait plus de nids de poule, qu’une voirie à bitumage conventionnel », râle Mme Ndiaye. Suffisant pour que les résidents prêts à aller jusqu'au bout pour retrouver cette « cité de rêve promise par le promoteur », initient une procédure en responsabilité et en paiement, ce qui a valu encore cette fois à Pro mobilière d'être condamnée à payer quarante millions de francs Cfa à l’Association des Propriétaires et Résidents de la Cité Touba Renaissance, équivalant aux intérêts de retard.
La condamnation n’ayant pas été exécutée, les comptes de la Pro mobilière ont été saisis. Mais, regrette Mme Ndiaye, Mbackiou Faye tente de faire diversion pour ne pas avoir à payer cette somme. « Nous avons écrit à toutes les autorités de ce pays pour que ce promoteur respecte ses engagements », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, la Pro mobilière a répliqué en assignant l’Association en contestation et en main levée de saisie-attribution de créance. Le jugement est prévu le 7 janvier 2022. Mais, dira Mme Ndiaye, « nous espérons que cette sanction sera confirmée, en attendant que le procès sur la qualité de l’exécution ait lieu et qu’il soit condamné ».
« Il est temps que les promoteurs arrêtent de se payer la tête des gens. On a acheté des terrains extrêmement chers, à plus de 50 millions. On ne peut comprendre après qu’il a encaissé cet argent, qu’il essaie de nous balader. Il faut que force reste à la loi », a-t-elle conclu.
Dakaractu
Il faut dire que les eaux usées qui reviennent dans la Cité et ruissellent dans les rues déjà impraticables, les ont poussés à bout. Un premier jugement du Tribunal Régional Hors classe de Dakar sorti en 2019, avait déjà condamné Mbackiou Faye à réaliser le bitumage de la voirie et au paiement d’une astreinte de 200.000 francs Cfa par jour de retard.
« Nous avons acheté nos terrains. On ne nous a offert aucun centimètre, nous avons acheté à la sueur de nos fronts et voilà qu’il essaie de nous berner et de se soustraire à ses obligations. Faire une route, c’était contractuel. On espère que force restera à la loi. Il n’est pas question qu’on le lâche. On épuisera toutes les voies de recours pour que justice soit rendue et qu’il nous fasse des routes en bonne et due forme », a averti Mme Ndiaye.
Cependant, au grand désarroi des populations, les travaux qui ont valu à la société « Pro mobilière » sa première condamnation, n’ont pas été exécutés ou du moins mal faits. « Il nous a fait plus de nids de poule, qu’une voirie à bitumage conventionnel », râle Mme Ndiaye. Suffisant pour que les résidents prêts à aller jusqu'au bout pour retrouver cette « cité de rêve promise par le promoteur », initient une procédure en responsabilité et en paiement, ce qui a valu encore cette fois à Pro mobilière d'être condamnée à payer quarante millions de francs Cfa à l’Association des Propriétaires et Résidents de la Cité Touba Renaissance, équivalant aux intérêts de retard.
La condamnation n’ayant pas été exécutée, les comptes de la Pro mobilière ont été saisis. Mais, regrette Mme Ndiaye, Mbackiou Faye tente de faire diversion pour ne pas avoir à payer cette somme. « Nous avons écrit à toutes les autorités de ce pays pour que ce promoteur respecte ses engagements », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, la Pro mobilière a répliqué en assignant l’Association en contestation et en main levée de saisie-attribution de créance. Le jugement est prévu le 7 janvier 2022. Mais, dira Mme Ndiaye, « nous espérons que cette sanction sera confirmée, en attendant que le procès sur la qualité de l’exécution ait lieu et qu’il soit condamné ».
« Il est temps que les promoteurs arrêtent de se payer la tête des gens. On a acheté des terrains extrêmement chers, à plus de 50 millions. On ne peut comprendre après qu’il a encaissé cet argent, qu’il essaie de nous balader. Il faut que force reste à la loi », a-t-elle conclu.
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