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Commissariat central de Guédiawaye : Le décès d'un détenu installe la polémique


Rédigé le Mercredi 7 Septembre 2016 à 14:17 | Lu 150 fois | 0 commentaire(s)




Commissariat central de Guédiawaye : Le décès d'un détenu installe la polémique
La mort de Seydou Dioum, dans la locaux du commissariat central de Guédiawaye, suscitent des réactions des organisations de défense des droits de l'Homme. Dans les réseaux sociaux, devenus lieux par excellence de la communication de masse, chacun y est parti de son petit commentaire demandant une autopsie pour tirer au clair cette affaire. "Seule une autopsie, obligatoire en pareille circonstance, permettrait de savoir les causes de son décès. La blessure reçue à la jambe pose la question de savoir si les enquêteurs ont prodigué à Seydou Dioum des soins nécessaires. Il faut une autopsie", suggère Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d'Amnesty. 

Confirmant la position de ce dernier, Alioune Tine, patron d'Amnesty Afrique de l'Ouest et du centre, considère pour sa part qu'un "décès en détention suscite, tout le temps, une suspicion de torture que seule une autopsie peut lever". L'ancien président de la Radho et du Csdh invite les autorités habilitées à donner la suite attendue à cette affaire. 

Avocat, militant des droits humains, Me Amadou Aly Kane pense que, "si un homme rentre dans un lieu d'enquête sur ses deux pieds et en sort à quatre pieds, il appartient aux enquêteurs de prouver que son décès à une cause naturelle". 

Cet avis est partagé par d'autres citoyens moyens connus où moins connus. Selon les informations publiées dans la presse, la victime a été mise aux arrêts dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 pour ivresse publique manifeste. Les mêmes informations rapportent qu'il a été retenu pour des raisons de santé car il présentait des blessures au niveau de la jambe gauche. Et c'est au lendemain matin que son décès a été constaté par les policiers. Pour l'heure, ni la police ni le parquet n'ont exprimé le besoin de communiquer sur cette affaire, rapporte Walf Quotidien. 
 
 


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