L'ancien patron de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), Cheikhna Cheikh Saadibou Keïta, pense que ce qui s'est passé à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) avec le Président Macky Sall qui a essuyé des jets de pierre était prévisible.
“C'est le Sénégal qui s'est exprimé le 31 juillet. Ce n'est pas l'Université. L'Université n'est qu'un échantillon du Sénégal. Le Président Macky Sall est là depuis 2012.
Trois mois après son arrivée ici, les gens ont commencé à dire “Rewmi dafa Macky” et ça ne s'est pas amélioré. Il a essayé toutes les recettes, toutes les idées et la situation ne s'est pas améliorée jusqu'à présent”, soutient le commissaire à la retraite dans un entretien avec "La Tribune". “Les Sénégalais ont désavoué Macky Sall depuis très longtemps et il n'a pas su renverser la tendance. Le problème que nous avons à l'université, c'est le problème que nous avons dans tous les quartiers du Sénégal. C'est la pauvreté, c'est la précarité, c'est la peur de demain. Ce n'est pas en envoyant Tombong Oualy aux Assises, ce n'est pas en inaugurant des bâtiments qu'on règle les problèmes. Il y a un divorce très fort entre cet échantillon du peuple sénégalais et le Président de la République”, soutient-il.
“C'est le Sénégal qui s'est exprimé le 31 juillet. Ce n'est pas l'Université. L'Université n'est qu'un échantillon du Sénégal. Le Président Macky Sall est là depuis 2012.
Trois mois après son arrivée ici, les gens ont commencé à dire “Rewmi dafa Macky” et ça ne s'est pas amélioré. Il a essayé toutes les recettes, toutes les idées et la situation ne s'est pas améliorée jusqu'à présent”, soutient le commissaire à la retraite dans un entretien avec "La Tribune". “Les Sénégalais ont désavoué Macky Sall depuis très longtemps et il n'a pas su renverser la tendance. Le problème que nous avons à l'université, c'est le problème que nous avons dans tous les quartiers du Sénégal. C'est la pauvreté, c'est la précarité, c'est la peur de demain. Ce n'est pas en envoyant Tombong Oualy aux Assises, ce n'est pas en inaugurant des bâtiments qu'on règle les problèmes. Il y a un divorce très fort entre cet échantillon du peuple sénégalais et le Président de la République”, soutient-il.