Le Sénégal perdrait « 240 milliards de droits de douane, au bout de 20 ans », une fois les Ape ratifiés à l’Assemblée nationale, avertissent Guy Marius Sagna et Cie qui ont rencontré « les syndicats, le monde universitaire et la presse ». Ils comptent sillonner les « 52 communes » du Sénégal « pour y tenir des réunions publiques d’information ». Le coordonnateur de "Non aux Ape" dit ne pas perdre de vue les raisons qui poussent l’Ue à vouloir faire signer les Ape aux pays de la Cedeao ainsi que les autres parties du continent (australe, centrale). « L’union européenne et le capitalisme sont en crise (exemple de la France qui perd du terrain sur ces anciennes colonies au profit des pays émergents)… De ce fait, « l’Ue veut faire payer par les peuples africains » les pertes engendrées par cette crise, explique-t-il.
L’accord prévoit, après son entrée en vigueur, « la libéralisation à 75% sur 20 ans » des marchés communs de l’Ue et de la Cedeao. Alors que « l’Ue est 21 fois plus (puissant) que la Cedeao en termes de Pib », estime Guy Sagna. Ce taux traduit financièrement, fera une perte de « 24 milliards d’euros en 20 ans» pour les 16 Etats de l’Afrique de l’ouest, une fois les Ape signés. Conséquemment à une non signature des Ape, ce ne serait qu’une perte minime de « 164 millions d’euros » pour les exportations de la « Côte d’ivoire, du Ghana et du Nigéria ». Une donne beaucoup plus favorable pour l’économie de la Cedeao, selon Marius Sagna.
Le Sénégal fait partie des 11 pays sur 16 de la Cedeao à avoir signé, à Abuja (Nigéria), les Accords de partenariat économique (Ape). Son entrée en vigueur se fera après sa ratification par l’Assemblée nationale. Un véritable parcours de combattant donc pour la Coalition nationale "Non aux Ape", créée en 2014 et soutenue par la Fondation Rosa Luxembourg (Gauche allemande).
L’accord prévoit, après son entrée en vigueur, « la libéralisation à 75% sur 20 ans » des marchés communs de l’Ue et de la Cedeao. Alors que « l’Ue est 21 fois plus (puissant) que la Cedeao en termes de Pib », estime Guy Sagna. Ce taux traduit financièrement, fera une perte de « 24 milliards d’euros en 20 ans» pour les 16 Etats de l’Afrique de l’ouest, une fois les Ape signés. Conséquemment à une non signature des Ape, ce ne serait qu’une perte minime de « 164 millions d’euros » pour les exportations de la « Côte d’ivoire, du Ghana et du Nigéria ». Une donne beaucoup plus favorable pour l’économie de la Cedeao, selon Marius Sagna.
Le Sénégal fait partie des 11 pays sur 16 de la Cedeao à avoir signé, à Abuja (Nigéria), les Accords de partenariat économique (Ape). Son entrée en vigueur se fera après sa ratification par l’Assemblée nationale. Un véritable parcours de combattant donc pour la Coalition nationale "Non aux Ape", créée en 2014 et soutenue par la Fondation Rosa Luxembourg (Gauche allemande).