Par ailleurs, M. Sakho a abordé également la question des droits de retransmission. Selon lui, «aujourd’hui, pour les matchs de l’équipe nationale de football du Sénégal et les matchs des équipes nationales africaines même si c’est la Caf qui organise, il faudrait s’organiser pour que tout citoyen quel que soit l’endroit où il vit sur le territoire, puisse avoir la possibilité de les regarder ».
Considéré comme une thérapie sociale, le football, en cette période de Coupe d’Afrique des Nations de football a été un des facteurs décisifs qui ont suscité l’installation du climat social apaisé au Sénégal, au lendemain des élections locales émaillées de violences.
« Dans l’histoire de l’Afrique, en 2002, vous avez vu ce qui s’est passé ici en termes de mobilisation. Mais en 2002, je me rappelle, le Rwanda était en guerre civile, mais quand le Sénégal a gagné la France, les Rwandais ont laissé les armes et ils ont défilé et célébré la victoire de l’Afrique contre un colonisateur. Donc, c’est pour vous dire également quand la Côte d’Ivoire est en guerre, Didier Drogba marque un but contre Madagascar. Les rebelles ont laissé les armes et ils ont sauté et ils ont dansé. Le football est le sport qui est très mobilisateur. Et il peut aider un peuple à la limite psychologiquement à passer une étape. C’est une grosse thérapie », a expliqué Abdoulaye Sakho, professeur agrégé de droit privé non moins directeur du master Droit et Economie du sport.
En ce sens, a soutenu le spécialiste du droit économique : « Je voudrais vraiment profiter de ce que vous dîtes pour demander à ceux qui managent ce pays, les hommes politiques, de réfléchir à cela. Parce que quand je regarde ce qui s’est passé dans les élections, c’est des équipes. APR, c’est une équipe. Vous prenez le gouvernement, c’est une équipe. Mais tu as l’impression qu’ils ne jouent pas ensemble. Quand quelqu’un réussit une chose, ils ne sont pas contents ».
« Donc, je voudrais dire aux politiciens de réfléchir et de revenir au sport. L’esprit du sport doit pouvoir les aider à dépasser un certain nombre de choses. Et je demande au président Macky Sall tant qu’il est encore là , de s’organiser pour faire en sorte qu’on puisse insuffler un peu d’esprit de sport dans tout ce qu’ils sont en train de faire. Nous, nous avons besoin de projets fédérateurs. Nous avons besoin de bonheur dans notre pays », a-til précisé.
Par ailleurs, abordant la question des droits de retransmission qui a suscité de la brouille récemment au point que des Sénégalais saisissent le chef de l’Etat, le directeur de l’Ecole Doctorale reconnait pour le déplorer qu’«aujourd’hui les droits de retransmission de tout événement d’ailleurs, ça appartient à celui qui a organisé. C’est normal. Il y a aucun problème, il faut le vendre au plus offrant. Mais quand le spectacle met en scène ce qui est d’intérêt national, il y a un problème ».
« Aujourd’hui, les matchs de l’équipe nationale de football du Sénégal et les matchs des équipes nationales africaines même si c’est la Caf qui organise, qui est propriétaire des droits dans les pays, il faudrait s’organiser pour que tout citoyen quel que soit l’endroit où il vit sur le territoire même s’il est en haute montagne, on lui donne la possibilité de les regarder. De la même manière qu’on a fait pour le défilé du 4 avril, c’est de la même manière que l’on doit faire quand l’équipe nationale joue » Rapporte Vipeoples
Considéré comme une thérapie sociale, le football, en cette période de Coupe d’Afrique des Nations de football a été un des facteurs décisifs qui ont suscité l’installation du climat social apaisé au Sénégal, au lendemain des élections locales émaillées de violences.
« Dans l’histoire de l’Afrique, en 2002, vous avez vu ce qui s’est passé ici en termes de mobilisation. Mais en 2002, je me rappelle, le Rwanda était en guerre civile, mais quand le Sénégal a gagné la France, les Rwandais ont laissé les armes et ils ont défilé et célébré la victoire de l’Afrique contre un colonisateur. Donc, c’est pour vous dire également quand la Côte d’Ivoire est en guerre, Didier Drogba marque un but contre Madagascar. Les rebelles ont laissé les armes et ils ont sauté et ils ont dansé. Le football est le sport qui est très mobilisateur. Et il peut aider un peuple à la limite psychologiquement à passer une étape. C’est une grosse thérapie », a expliqué Abdoulaye Sakho, professeur agrégé de droit privé non moins directeur du master Droit et Economie du sport.
En ce sens, a soutenu le spécialiste du droit économique : « Je voudrais vraiment profiter de ce que vous dîtes pour demander à ceux qui managent ce pays, les hommes politiques, de réfléchir à cela. Parce que quand je regarde ce qui s’est passé dans les élections, c’est des équipes. APR, c’est une équipe. Vous prenez le gouvernement, c’est une équipe. Mais tu as l’impression qu’ils ne jouent pas ensemble. Quand quelqu’un réussit une chose, ils ne sont pas contents ».
« Donc, je voudrais dire aux politiciens de réfléchir et de revenir au sport. L’esprit du sport doit pouvoir les aider à dépasser un certain nombre de choses. Et je demande au président Macky Sall tant qu’il est encore là , de s’organiser pour faire en sorte qu’on puisse insuffler un peu d’esprit de sport dans tout ce qu’ils sont en train de faire. Nous, nous avons besoin de projets fédérateurs. Nous avons besoin de bonheur dans notre pays », a-til précisé.
Par ailleurs, abordant la question des droits de retransmission qui a suscité de la brouille récemment au point que des Sénégalais saisissent le chef de l’Etat, le directeur de l’Ecole Doctorale reconnait pour le déplorer qu’«aujourd’hui les droits de retransmission de tout événement d’ailleurs, ça appartient à celui qui a organisé. C’est normal. Il y a aucun problème, il faut le vendre au plus offrant. Mais quand le spectacle met en scène ce qui est d’intérêt national, il y a un problème ».
« Aujourd’hui, les matchs de l’équipe nationale de football du Sénégal et les matchs des équipes nationales africaines même si c’est la Caf qui organise, qui est propriétaire des droits dans les pays, il faudrait s’organiser pour que tout citoyen quel que soit l’endroit où il vit sur le territoire même s’il est en haute montagne, on lui donne la possibilité de les regarder. De la même manière qu’on a fait pour le défilé du 4 avril, c’est de la même manière que l’on doit faire quand l’équipe nationale joue » Rapporte Vipeoples