Chronique d'un Républicain Convaincu. PAR Samba Ndong cadre APR


Rédigé le Vendredi 18 Octobre 2024 à 12:45 | Lu 49 fois | 0 commentaire(s)



Nul ne peut inventer la roue, les 8 pôles territoires existent déjà dans le PSE et autres projets structurants.

L'affolement s'est généré dans le camp des stagiaires comme une épidémie. C'est un sédiment d'incapables .

Développement des pôles-territoires ou pôles Émergents avec des zones économiques spéciales, des agricoles et l'accélération de la compétitivité et de l'industrialisation, le PSE demeure le top model viable et ineffaçable !






Un projet d'une gouvernance doit être accompagné d'un schéma de structure du territoire à la fabrique d'espace de l'action publique : PSE, PNADT, acte III, articulation ou désarticulation ?

Le PSE est une aubaine qu'un politique ne peut dépasser en matière de vision et d'orientation stratégique.
Les espaces de l'action publique au Sénégal tendent à se recomposer et à se multiplier, dans le double cadre de l'acte III de la décentralisation et du PSE, sur fond de mise en œuvre prochaine du plan National d'aménagement et de développement du territoire ( PNADT). Concurremment, les résultats de la combinaison de ces trois programmes contribuaient à l'émergence de nouveaux territoires nés des processus de réconfiguration de l'action publique, de mobilisation des ressources et des potentialités naturelles ainsi que de gouvernance.

Le plan Sénégal Émergent faisait focus sur les pôles de développement. C'est la raison pour laquelle notre régime avait misé sur les agricoles et les ZES( Zones Économiques spéciales ) qui devraient être complétées et renforcer par l'administration des pôles Émergents autrement des pôles territoires.

Pour la mise en œuvre de la vision et des orientations de ce plan,  209 actions structurantes d’aménagement et de développement territorial sont proposées, dont les grandes lignes sont les suivantes :

* la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains : un outil pour l’équité territoriale et l’amélioration du cadre de vie des populations ;
* l’érection de métropoles d’équilibre pour décongestionner Dakar et promouvoir l’émergence de pôles de développement à l’intérieur du pays ;
* les grandes affectations du territoire pour orienter les interventions structurantes de l’Etat, valoriser le territoire et protéger les zones sensibles ;
* les centres secondaires stratégiques : échelon de base pour la valorisation des ressources et l’industrialisation du pays;
* les infrastructures de transport : mailler le territoire par un réseau multimodal performant ;
* les infrastructures énergétiques : Préparer le territoire à l’ère du pétrole et du gaz ;
* la maîtrise de l’eau : pour exploiter le potentiel agricole du pays ;
* l’amélioration du capital humain par une formation professionnelle de qualité ;
* la promotion d’une industrie moderne axée sur la valorisation des ressources et potentialités locales.        
Hiérarchie fonctionnelle des établissements humains.

Six (6) niveaux structurants sont identifiés : 

. Les métropoles d’équilibre : au nombre la métropole internationale, les métropoles de dix (10), elles sont constituées des d’équilibre, les métropoles régionales, les villes agglomérations de l’intérieur du pays secondaire et les centres-relais (de niveaux 1 qui auront une population supérieure et 2) : ou égale à 300.000 habitants à l’horizon 

 La métropole internationale est constituée  de Dakar et d'une partie de la Région de Thiès.

 

La métropole d'équilibre : au nombre de huit (8), elles sont constituées des agglomérations de l'intérieur du pays qui auront une population supérieure où égale à 300.000 habitants l'horizon 2035 ou ayant une position géographique stratégique pour le rééquilibrage de l’armature urbaine. Il s’agit de Thiès, de Kaolack, de Ziguinchor, de Saint-Louis, de Tambacounda, de Kolda, de ToubaMbacké, de Mbour 

 Les métropoles Régionles sont constituées de villes ayant le statut de chef lieu de région ou pouvant abriter une population comprise entre 100000 et 300 000 habitants à l'horizon 2035. Il s'agit des villes de Diourbel , de Louga,de kaffrine, de Fatick, de Matam, de Sedhiou,de kedougou,de Tivaoune et Richard toll.

Les villes secondaires sont composées de l'ensemble des chefs lieux de métropoles auxquels s'ajoutent des villes qui ne sont pas chef des villes qui ne sont pas chefs lieu de départements, mais dont la population pourrait atteindre 25000 habitants au moins et 100000 au plus à l'horizon 2035.

Les centres relais sont constitués de deux sous groupes, à savoir les centres relais de niveaux 1 et les centres relais de niveaux 2.
L’érection de métropoles d’équilibres pour décongestionner Dakar et promouvoir l’émergence de pôles de développement à l'intérieur du pays. C'est dans cette perspective que ces métropoles ont été créées 

Les analyses ont montré qu’il y a une tendance à une plus forte concentration des populations et des activités dans la région de Dakar, ce qui risque de dégrader les conditions et le cadre de vie des populations, d’affecter la compétitivité internationale de Dakar et ainsi impacter négativement l’économie nationale. 

La solution de rupture proposée par le PSE-PNADT consiste à ériger  huit (8)  villes de l’intérieur du pays en métropoles d’équilibre pour contrebalancer le poids de Dakar. 

Les 8 villes ont été choisies en fonction de leurs atouts, potentialités et position géographique, il s’agit de : Thiès, Saint-Louis, Ziguinchor, Kaolack, 
Tambacounda,kolda,Mbour et Touba-Mbacké 

 Le renforcement substantiel de ces villes en infrastructures et équipements structurants et la mise en place d’une bonne gouvernance métropolitaine, permettraient d’accroitre leur attractivité. Les expériences réussies de Saly avec l’aménagement de la station balnéaire, de Richard-Toll avec la compagnie sucrière sénégalaise et le projet de pôle urbain de Diamniadio en cours, montrent que l’action volontariste de l’Etat peut changer le cours des évènements et créer les ruptures souhaitées. 
Avec l’émergence des métropoles d’équilibre, on s’achemine inéluctablement vers la formation d’aires métropolitaines composées des métropoles-centres et de leurs communes limitrophes. Dans cette perspective, les actions suivantes sont recommandées : 
 
* La définition d’aires métropolitaines fonctionnelles ;
* La mise en place d’un mode de gouvernance territoriale adaptée ;
* La réalisation obligatoire d’un schéma de cohérence territoriale (SCOT) au niveau de chaque aire métropolitaine ;
* L’aménagement d’un pôle urbain pour faciliter l’insertion résidentielle et professionnelle des nouveaux arrivants ;
* L’aménagement d’une zone économique spéciale (ZES) pour favoriser des interactions vertueuses entre la planification spatiale et la planification économique.
 
 Les grandes affectations du territoire pour orienter les interventions de l’Etat, valoriser le territoire et protéger les zones sensibles 
 
La détermination des grandes affectations du territoire consiste à identifier pour chaque zone relativement importante et homogène du territoire, les principaux modes d’utilisation de l’espace et de valorisation durable des ressources naturelles.
La carte des grandes affectations du territoire et la cartographie des filières à fort potentiel de développement qui en découle, constituent des outils d’aide à la décision pour la mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques. En effet, elle permet d’une part d’orienter les choix de localisation des projets structurants initiés par l’Etat et les acteurs économiques et d’autre part de faciliter l’élaboration des politiques de contractualisation entre l’Etat et les collectivités territoriales ou leur regroupement. L’analyse a permis d’identifier 14 grandes zones avec des affectations spécifiques.  
 
Les grandes affectations du territoire Zone des Niayes

 Les centres secondaires stratégiques : échelon de base pour la valorisation des ressources et l’industrialisation du Sénégal
Les centres secondaires stratégiques sont définis comme étant les l’étendue du territoire ont été identifiées (voir carte ci-dessous). Leur mise établissements humains, autres que les métropoles, susceptibles en œuvre permettrait de promouvoir un développement territorial diffus et d’être dotés d’une fonction stratégique grâce à la valorisation d’une un développement industriel inclusif basé sur la valorisation durable des ressource spécifique ou compte tenu de leur position stratégique. ressources des territoires. 

Onze (11) catégories de centres secondaires stratégiques, répartis sur :

 Les infrastructures de transport : mailler le territoire par un réseau multimodal performant .
 Les infrastructures de transport prévues à l’horizon 2035 découlent d’une vision d’organisation et de mise en réseau des différentes parties du territoire national. Ce maillage du territoire en infrastructures devrait aider à booster les principaux secteurs de l’économie en permettant une connexion des territoires, une circulation plus fluide des personnes et des biens dans l’espace entrainant du coup une meilleure valorisation des ressources territoriales.  
Pour cela, les différents modes de transport prévus sont :
* Les routes pour relier les différents centres structurants du territoire ;
* Les autoroutes pour assurer des liaisons rapides entre les métropoles d’équilibre ;
* Le rail pour faciliter le transport de personnes et de marchandises à l’intérieur du Sénégal et promouvoir l’intégration du Sénégal dans la sous-région ;
* Les infrastructures portuaires et aéroportuaires.
 
Réseau des infrastructures de transport structurantes Train Express Régional

Les infrastructures énergétiques : Préparer le territoire à l’ère du pétrole et du gaz
 
Dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz, notre stratégie d’aménagement énergétique du territoire doit être repensée notamment avec une logique de déconcentration industrielle. C’est pourquoi le PNADT propose une nouvelle approche basée sur :
* La mise en place de plateformes pétrolières et gazières à Lompoul et au large de Fatick qui permettront de développer les chaines de valeur pétrolegaz et de faire émerger de nouvelles villes ;
* La mise en place d’un gazoduc Lompoul-Dakar-Kaolack-Tambacounda-zone minière de Kédougou, avec une perspective d’extension vers le Mali et la sous-région ;
* La construction (ou l’adaptation) d’un réseau de centrales électriques à gaz, le long du gazoduc pour alimenter tout le territoire en énergie électrique ; 
* La mise en place d’un oléoduc permettant d’alimenter en hydrocarbures Dakar et le Mali (à partir de Tambacounda qui se positionnera comme un port sec)
 
Infrastructures énergétiques structurantes Gazoduc
La maîtrise de l’eau:

Le déficit de maîtrise de l’eau demeure une des principales problématiques de • L’aménagement et la mise à niveau de barrages anti-sel ; l’agriculture sénégalaise qui doit se développer pour assurer l’autosuffisance • L’exploitation rationnelle et durable des ressources d’eau douce ; alimentaire et fournir des productions suffisantes et durables au secteur industriel. Ainsi pour assurer une bonne maîtrise de l’eau, le PNADT propose : • La collecte et la valorisation des eaux de ruissellement.

Actions sur la maîtrise des eaux de surface Barrage de Diama
 L’amélioration du capital humain par une formation professionnelle  de qualité
La main d’œuvre est un facteur important d’appui à la production. Elle constitue à fort potentiel de développement pour chaque territoire. Les structures de un élément déterminant pour l’attractivité et la compétitivité des territoires. formation professionnelle proposées comprennent des lycées professionnels Ainsi, face au déficit de main d’œuvre qualifiée, le PNADT propose de mettre dans les centres secondaires stratégiques et les villes secondaires et des 
 
La promotion d’une industrie moderne axée sur la valorisation des ressources et potentialités locales 
Le PNADT considère certaines filières comme stratégiques dans le déve- cial. Les industries minières vont faire de ces territoires des pôles spécialisés loppement des territoires. Les ressources agricoles, halieutiques et minières dans l’exploitation des mines, intégrant un renforcement du niveau d’accès seront mises à contribution pour une industrialisation inclusive. A cet effet, aux services sociaux de base. 
Le PNADT propose la mise en place d’un arsenal industriel diversifié mettant notamment l’accent sur :

* les industries agroalimentaires :
La création d’industries agroalimentaires participe à la mise en valeur de la production agricole. Le PNADT propose l’émergence de territoires (les métropoles régionales et centres secondaires stratégiques) disposant d’énormes potentiels à valoriser dans le cadre de cette industrialisation.
* les industries pétrolières et gazières :
La découverte de gisements de pétrole et de gaz est une occasion pour le Sénégal de développer une industrie des hydrocarbures qui doit être accompagnée d’unités de recherche et de formation aux métiers de ce secteur. Le PNADT propose l’aménagement d’une ville pétrolière au niveau de la grande côte avec un port pouvant accueillir de gros navires de pétrole à des fins de raffinage.
* les industries minières :
Certaines zones du territoire sénégalais disposent d’énormes potentialités minières dont l’exploitation industrielle pourrait contribuer à leur développement économique et social
 
 
 Répartition spatiale des types d’industries  
PLAN NATIONAL D’AMENAGEMENT  ET DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL (PNADT)  Horizon 2035
  Instruments de mise en oeuvre du PNADT
 
Après une analyse AFOM de l’environnement de mise en œuvre du PNADT, il a été identifié cinq (5) instruments et mesures clés à mettre en place pour assurer son opérationnalisation.
 
Assemblée Nationale  Figure 4 : Système national de planification proposé par le PNADT
 
 La mise en place d’instruments spéciaux de financement
Les instruments spéciaux sont constitués des outils de financement dédiés prioritairement à la mise en place des outils et instruments de l’aménagement du territoire. Deux instruments sont proposés à savoir :
* Le fonds d’impulsion à l’aménagement et au développement territorial (FIADT) : Il vise à contribuer au financement de l’élaboration et du suivi de la mise en œuvre des documents de planification spatiale et à impulser leur opérationnalisation au moyen de projets et programmes pilotes ;
* Le contrat-Plan Etat-Collectivités territoriales : C’est une convention signée entre l’Etat d’une part, et une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales d’autre part, pour réaliser des objectifs partagés de développement contribuant à la mise en œuvre du PNADT et des documents de planification spatiale.

Les zones d’aménagement différé (ZAD)
La zone d’aménagement différé est un dispositif qui permet de sécuriser les assiettes foncières nécessaires à la réalisation des futures infrastructures, équipements collectifs et zones d’activités prévues par le PNADT et les autres documents de planification spatiale.
 
Le visa de localisation
Le PNADT est opérationnalisé de façon effective sur le territoire par l’implantation de projets de production, d’infrastructures et d’équipements collectifs.
Le visa de localisation permet de vérifier la cohérence de ces nouvelles installations structurantes avec les orientations retenues par le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial. 

L’observatoire national des territoires (ONT)
L’observatoire national des territoires (ONT) est un cadre de mutualisation chargé de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information territoriale.
L’ONT concourt au suivi et à l’évaluation de la politique d’aménagement et de développement des territoires et constitue un outil d’aide à la décision pour tous les acteurs du territoire.

 Samba Ndong Responsable politique Apr


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