On parle de la fuite la plus massive de l’histoire du journalisme. Elle est dix fois plus importante que le dossier Offshore Leaks révélé en 2013. Elle représente au total 11,5 millions documents, 2,6 téraoctets de données provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage de sociétés offshore.
Cette masse de documents, qui comporte des mails, des notes, des tableaux, des fax, a été livrée par une source anonyme au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Pour les décrypter, le journal s’est associé à 106 autres rédactions à travers le monde et au Consortium international des journalistes d’investigation basé à Washington. Depuis ce dimanche, ces journaux publient des révélations qui pourraient s’avérer délicates pour certains.
Douze chefs d’Etat, dont six en exercice sont mis en cause. Il y a aussi des milliardaires, des grands noms du sport, comme le footballeur Lionel Messi ou Michel Platini. Tous sont soupçonnés d’avoir recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs. Parmi les noms cités figurent Nawaz Sharif, le Premier ministre pakistanais, le roi Salman d’Arabie saoudite, le président ukrainien Petro Porochenko, son homologue argentin Mauricio Macri, ou le Premier ministre islandais accusé d’avoir caché durant la crise financière qu’il possédait des obligations bancaires émises par les trois grandes banques qui ont mis l’Islande en difficulté en 2008. Il était donc personnellement intéressé au règlement de la crise des banques.
Les révélations éclaboussent des proches de Vladimir Poutine et notamment le parrain de sa fille. Les documents montrent comment les amis du président russe ont amassé et sorti du pays des sommes colossales puisées dans l’argent public.
RFI
Cette masse de documents, qui comporte des mails, des notes, des tableaux, des fax, a été livrée par une source anonyme au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Pour les décrypter, le journal s’est associé à 106 autres rédactions à travers le monde et au Consortium international des journalistes d’investigation basé à Washington. Depuis ce dimanche, ces journaux publient des révélations qui pourraient s’avérer délicates pour certains.
Douze chefs d’Etat, dont six en exercice sont mis en cause. Il y a aussi des milliardaires, des grands noms du sport, comme le footballeur Lionel Messi ou Michel Platini. Tous sont soupçonnés d’avoir recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs. Parmi les noms cités figurent Nawaz Sharif, le Premier ministre pakistanais, le roi Salman d’Arabie saoudite, le président ukrainien Petro Porochenko, son homologue argentin Mauricio Macri, ou le Premier ministre islandais accusé d’avoir caché durant la crise financière qu’il possédait des obligations bancaires émises par les trois grandes banques qui ont mis l’Islande en difficulté en 2008. Il était donc personnellement intéressé au règlement de la crise des banques.
Les révélations éclaboussent des proches de Vladimir Poutine et notamment le parrain de sa fille. Les documents montrent comment les amis du président russe ont amassé et sorti du pays des sommes colossales puisées dans l’argent public.
RFI