Des enquêteurs indépendants de l’Onu ont dénoncé une pratique « généralisée et systématique » de la torture dans les centres de détention en Libye. Ce nouveau rapport de la Mission d’enquête du conseil des droits de l’homme de l’Onu, fournit ainsi de nouvelles preuves sur « la nature répétitive et continue des attaques contre les détenus ». Cela inclut les lieux de détention déjà épinglés, mais aussi d’autres centres officiels et sites gérés par des milices agissant sous l’égide de l’Etat libyen.
La Mission a constaté les mêmes schémas d’actes que ceux identifiés dans son premier rapport. Ses investigations ont renforcé la conviction de la mission, que les personnes emprisonnées en Libye sont couramment détenues arbitrairement pendant des périodes prolongées. Elles seraient « systématiquement torturées, violées ou menacées de viol, y compris sur des membres féminins de leur famille, et parfois tuées ». Les détenus sont généralement soumis à des disparitions forcées, à des extorsions et à des conditions de détention inhumaines, entre autres violations et abus.
La mission, composée de Mohamed Auajjar (président), Tracy Robinson et Chaloka Beyani, a conclu qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les droits de l’homme et le droit humanitaire international sont violés dans plusieurs centres de détention secrets en Libye. Davantage de preuves sur les abus commis dans les centres de détention des migrants. Plusieurs de ces prisons, qui ont été déclarées fermées, fonctionneraient encore en secret. Des réseaux de prisons secrètes seraient toujours contrôlés par différentes milices armées. La mission a également constaté que les autorités n’ont pas exécuté les ordres de libération des détenus dans de nombreux cas.
Plus largement, ces détentions arbitraires et disparitions forcées en Libye, s’accompagnent régulièrement d’abus et de « conditions inhumaines », selon les enquêteurs de l’Onu. Ces derniers ont dévoilé de nouvelles indications sur des actes équivalant à des crimes contre l’humanité. « Nous avons découvert des preuves supplémentaires que les violations des droits de l’homme subies par les détenus en Libye sont généralisées, systématiques ou les deux », a déclaré Mohamed Auajjar, président de la Mission d’établissement des faits.
Les trois membres de la mission avaient déjà conclu en octobre dernier, que les violences dans les prisons et contre les migrants constituaient de possibles crimes contre l’humanité. Depuis, ils ont également élargi leurs investigations à de nouveaux centres de détention. Ils ont identifié de nouveaux meurtres, cas de torture, viols ou encore persécutions de migrants, par des acteurs étatiques, des milices ou des trafiquants. « Nous avons davantage de preuves », a insisté le président de la mission.
Depuis octobre, des milliers de personnes ont été interceptées en mer et ramenées, en Libye où elles font face à ces « conditions inhumaines », selon les trois enquêteurs. Les incidents documentés dans le nouveau rapport comprennent également le raid sur le quartier de Gargaresh à Tripoli au début du mois d’octobre 2021, visant des étrangers et des migrants.
La Mission a constaté les mêmes schémas d’actes que ceux identifiés dans son premier rapport. Ses investigations ont renforcé la conviction de la mission, que les personnes emprisonnées en Libye sont couramment détenues arbitrairement pendant des périodes prolongées. Elles seraient « systématiquement torturées, violées ou menacées de viol, y compris sur des membres féminins de leur famille, et parfois tuées ». Les détenus sont généralement soumis à des disparitions forcées, à des extorsions et à des conditions de détention inhumaines, entre autres violations et abus.
La mission, composée de Mohamed Auajjar (président), Tracy Robinson et Chaloka Beyani, a conclu qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les droits de l’homme et le droit humanitaire international sont violés dans plusieurs centres de détention secrets en Libye. Davantage de preuves sur les abus commis dans les centres de détention des migrants. Plusieurs de ces prisons, qui ont été déclarées fermées, fonctionneraient encore en secret. Des réseaux de prisons secrètes seraient toujours contrôlés par différentes milices armées. La mission a également constaté que les autorités n’ont pas exécuté les ordres de libération des détenus dans de nombreux cas.
Plus largement, ces détentions arbitraires et disparitions forcées en Libye, s’accompagnent régulièrement d’abus et de « conditions inhumaines », selon les enquêteurs de l’Onu. Ces derniers ont dévoilé de nouvelles indications sur des actes équivalant à des crimes contre l’humanité. « Nous avons découvert des preuves supplémentaires que les violations des droits de l’homme subies par les détenus en Libye sont généralisées, systématiques ou les deux », a déclaré Mohamed Auajjar, président de la Mission d’établissement des faits.
Les trois membres de la mission avaient déjà conclu en octobre dernier, que les violences dans les prisons et contre les migrants constituaient de possibles crimes contre l’humanité. Depuis, ils ont également élargi leurs investigations à de nouveaux centres de détention. Ils ont identifié de nouveaux meurtres, cas de torture, viols ou encore persécutions de migrants, par des acteurs étatiques, des milices ou des trafiquants. « Nous avons davantage de preuves », a insisté le président de la mission.
Depuis octobre, des milliers de personnes ont été interceptées en mer et ramenées, en Libye où elles font face à ces « conditions inhumaines », selon les trois enquêteurs. Les incidents documentés dans le nouveau rapport comprennent également le raid sur le quartier de Gargaresh à Tripoli au début du mois d’octobre 2021, visant des étrangers et des migrants.