L’enfant a confié à une employée de l’établissement que monsieur Lô l’a conduite dans les toilettes pour introduire ses doigts dans ses parties génitales. Suite à cette confidence renversante, R. N. ainsi que d’autres pensionnaires du centre se sont signalées.
R. N. qui souffre d’un retard cognitif, a révélé que l’accusé a sucé ses seins, avant de la doigter dans les toilettes. Dans le bus scolaire, il a eu à caresser ses seins et à introduire ses doigts dans ses organes génitaux. Informée par la direction du centre, F. Ndiaye, sœur aînée de R. N., a déposé une plainte au commissariat de Grand-Yoff le 26 février 2020.
Entendu deux jours plus tard, M. M. Lô qui travaillait comme brancardier au niveau du centre, s’est lavé à grande eau. Concernant F. B. F., il a soutenu qu’il voulait nettoyer les parties intimes de sa victime présumée. Mais, cette dernière a mal interprété son geste. Quand elle a crié, il a désisté. Le rapport médical a confirmé les complaintes de R. N. L’homme de l’art a conclu à un hymen béant avec ses lésions anciennes. Inculpé pour viol sur mineure handicapée par une personne ayant autorité sur la victime et pédophilie, le mis en cause a atterri à l’hôtel zéro étoile de Reubeuss le 13 mars 2020.
Devant le juge d’instruction, l’accusé a avoué avoir pénétré sexuellement sa victime en la doigtant. Aussi, il a reconnu avoir sucé ses seins. À la barre de la chambre criminelle de Dakar ce mardi 17 mai 2023, M. M. Lô a fait volte-face. « R. N. et F. B. F. m’ont accusé à tort. J’aidais de temps en temps les pensionnaires de l’établissement à monter dans le bus. Parfois c’est le bus qui me conduisait chez moi », a-t-il allégué. Née en 2004, R. N. a réitéré ses accusations.
« L’accusé m’a sucé les seins dans les toilettes. La deuxième fois, il m’a trouvée à la case avec mes camarades à l’heure de la pause. Il m’a invitée dans les toilettes. Sur place, il a encore sucé mes seins. Ça me faisait mal. Ensuite, il a enlevé mon pantalon et mon slip pour me pénétrer sexuellement. Après son acte répugnant, il m’a menacée de mort », a avancé la jeune fille.
D’après J. C. Guèye, proviseur du lycée Talibou Dabo, l’accusé avait admis avoir exercé des attouchements sexuels sur F. B. F. « D’autres élèves s’étaient signalées. Malheureusement, elles ont quitté l’école. On reçoit des handicapés moteurs. Le cas de R. N. est spécifique. Elle souffre d’un retard cognitif », a-t-il témoigné.
D'après Rewmi, F. Ndiaye a laissé entendre que la déficience de sa sœur s’est manifestée à l’âge de 10 ans. Elle n’a pas réclamé de dédommagement. Vu la gravité des faits, la déléguée du procureur a requis 20 ans de réclusion criminelle contre l’accusé qui, d’après elle, profitait de la vulnérabilité de ses victimes pour commettre des viols.
« Il faisait partie de l’équipe pédagogique du centre et a autorité sur les enfants. La pénétration sexuelle a été constatée par un certificat médical », a relevé la parquetière. Me Daouda Ka a plaidé l’acquittement de l’accusé. « On ne peut pas dire qu’elle est handicapée tout ce qu’elle dit est vrai. On aurait pu entendre le chauffeur du bus, Fama Guèye et le directeur du centre pour au moins clarifier le dossier », a regretté Me Kâ.
Son confrère Me Babacar Mbaye a plaidé subsidiairement la disqualification des faits en attentat à la pudeur. Le juge va statuer sur le sort du pédophile présumé le 7 juin prochain.
R. N. qui souffre d’un retard cognitif, a révélé que l’accusé a sucé ses seins, avant de la doigter dans les toilettes. Dans le bus scolaire, il a eu à caresser ses seins et à introduire ses doigts dans ses organes génitaux. Informée par la direction du centre, F. Ndiaye, sœur aînée de R. N., a déposé une plainte au commissariat de Grand-Yoff le 26 février 2020.
Entendu deux jours plus tard, M. M. Lô qui travaillait comme brancardier au niveau du centre, s’est lavé à grande eau. Concernant F. B. F., il a soutenu qu’il voulait nettoyer les parties intimes de sa victime présumée. Mais, cette dernière a mal interprété son geste. Quand elle a crié, il a désisté. Le rapport médical a confirmé les complaintes de R. N. L’homme de l’art a conclu à un hymen béant avec ses lésions anciennes. Inculpé pour viol sur mineure handicapée par une personne ayant autorité sur la victime et pédophilie, le mis en cause a atterri à l’hôtel zéro étoile de Reubeuss le 13 mars 2020.
Devant le juge d’instruction, l’accusé a avoué avoir pénétré sexuellement sa victime en la doigtant. Aussi, il a reconnu avoir sucé ses seins. À la barre de la chambre criminelle de Dakar ce mardi 17 mai 2023, M. M. Lô a fait volte-face. « R. N. et F. B. F. m’ont accusé à tort. J’aidais de temps en temps les pensionnaires de l’établissement à monter dans le bus. Parfois c’est le bus qui me conduisait chez moi », a-t-il allégué. Née en 2004, R. N. a réitéré ses accusations.
« L’accusé m’a sucé les seins dans les toilettes. La deuxième fois, il m’a trouvée à la case avec mes camarades à l’heure de la pause. Il m’a invitée dans les toilettes. Sur place, il a encore sucé mes seins. Ça me faisait mal. Ensuite, il a enlevé mon pantalon et mon slip pour me pénétrer sexuellement. Après son acte répugnant, il m’a menacée de mort », a avancé la jeune fille.
D’après J. C. Guèye, proviseur du lycée Talibou Dabo, l’accusé avait admis avoir exercé des attouchements sexuels sur F. B. F. « D’autres élèves s’étaient signalées. Malheureusement, elles ont quitté l’école. On reçoit des handicapés moteurs. Le cas de R. N. est spécifique. Elle souffre d’un retard cognitif », a-t-il témoigné.
D'après Rewmi, F. Ndiaye a laissé entendre que la déficience de sa sœur s’est manifestée à l’âge de 10 ans. Elle n’a pas réclamé de dédommagement. Vu la gravité des faits, la déléguée du procureur a requis 20 ans de réclusion criminelle contre l’accusé qui, d’après elle, profitait de la vulnérabilité de ses victimes pour commettre des viols.
« Il faisait partie de l’équipe pédagogique du centre et a autorité sur les enfants. La pénétration sexuelle a été constatée par un certificat médical », a relevé la parquetière. Me Daouda Ka a plaidé l’acquittement de l’accusé. « On ne peut pas dire qu’elle est handicapée tout ce qu’elle dit est vrai. On aurait pu entendre le chauffeur du bus, Fama Guèye et le directeur du centre pour au moins clarifier le dossier », a regretté Me Kâ.
Son confrère Me Babacar Mbaye a plaidé subsidiairement la disqualification des faits en attentat à la pudeur. Le juge va statuer sur le sort du pédophile présumé le 7 juin prochain.