Le sujet fait polémique en à croire le dernier sermon de Korité de l'imam de la grande mosquée, Alioune Moussa Samb. J'estime qu'il faut rétablir la vérité historique des faits.
C'est entre les deux tours de l'élection présidentielle de Février 2012, que le candidat Macky Sall a déclaré que s'il venait à être élu président ,il réduirait son mandat. En faisant une telle déclaration, Macky Sall cherchait à rallier les partis de Benno Siggil Sénégal et tous les militants des assises nationales, puisque ces derniers avaient inscrit dans leur plateforme de gouvernance la nécessité d'élire un Président de transition pour conduire les réformes.
En ce moment précis de notre histoire il devait rassurer de potentiels alliés qui le considérait comme "un traître" suite à sa décision de rompre le pacte de l'opposition qui demandait le boycott de la campagne électorale pour l'occupation des rues d Dakar.
La décision de Macky Sall de réduire son mandat de 05 à 07 ans était donc enrobée d'un réal politique et d'un calcul politicien. Je n'irai pas jusqu'à affirmer que c'est pour cela que 65 % des Sénégalais l'ont choisi au détriment de Wade, mais il faut avouer qu'ils sont nombreux à voter pour lui sur la base de ce serment.
Revenir sur cet engagement électoral est moralement condamnable et politiquement suicidaire.
Personnellement, j'estime que Macky Sall avait une erreur en son temps, je crois que pour nos pays, c'est un mandat de sept ans qu'il nous faut pour la stabilité de nos institutions et les économies réelles à faire sur l'organisation coûteuse des élections.
Je prie de tous mes voeux que le Conseil constitutionnel puisse dire à Macky Sall qu'il ne peut pas réduire son mandat, comme ça tout le monde sera à l'aise. Cependant, je conseillerai à nos futurs présidentiables de bien peser la faisabilité de leurs promesses électorales.Macky Sall a fait de promesses qu'il n'a pas pu tenir, des populations entières l'attendent au tournant, j'offrirai en exemple sa promesse de limiter le nombre de Ministres à 25. Après trois ans de mandat, le chiffre est largement dépassé.
Doudou Coulibaly
Journaliste et analyste politique
C'est entre les deux tours de l'élection présidentielle de Février 2012, que le candidat Macky Sall a déclaré que s'il venait à être élu président ,il réduirait son mandat. En faisant une telle déclaration, Macky Sall cherchait à rallier les partis de Benno Siggil Sénégal et tous les militants des assises nationales, puisque ces derniers avaient inscrit dans leur plateforme de gouvernance la nécessité d'élire un Président de transition pour conduire les réformes.
En ce moment précis de notre histoire il devait rassurer de potentiels alliés qui le considérait comme "un traître" suite à sa décision de rompre le pacte de l'opposition qui demandait le boycott de la campagne électorale pour l'occupation des rues d Dakar.
La décision de Macky Sall de réduire son mandat de 05 à 07 ans était donc enrobée d'un réal politique et d'un calcul politicien. Je n'irai pas jusqu'à affirmer que c'est pour cela que 65 % des Sénégalais l'ont choisi au détriment de Wade, mais il faut avouer qu'ils sont nombreux à voter pour lui sur la base de ce serment.
Revenir sur cet engagement électoral est moralement condamnable et politiquement suicidaire.
Personnellement, j'estime que Macky Sall avait une erreur en son temps, je crois que pour nos pays, c'est un mandat de sept ans qu'il nous faut pour la stabilité de nos institutions et les économies réelles à faire sur l'organisation coûteuse des élections.
Je prie de tous mes voeux que le Conseil constitutionnel puisse dire à Macky Sall qu'il ne peut pas réduire son mandat, comme ça tout le monde sera à l'aise. Cependant, je conseillerai à nos futurs présidentiables de bien peser la faisabilité de leurs promesses électorales.Macky Sall a fait de promesses qu'il n'a pas pu tenir, des populations entières l'attendent au tournant, j'offrirai en exemple sa promesse de limiter le nombre de Ministres à 25. Après trois ans de mandat, le chiffre est largement dépassé.
Doudou Coulibaly
Journaliste et analyste politique