La presse camerounaise s’offusque du montant des primes exigées selon elle par les Lions indomptables du Cameroun qui participeront au Brésil pour la septième fois à une phase finale de Coupe du monde de football.
"L’indécente revendication", s’indignait ainsi dans son édition de lundi le quotidien privé Le Jour. "Les joueurs de la sélection nationale exigent des primes mirobolantes" pour leur participation au Mondial, accuse le journal.
"La presse (locale) a évoqué le chiffre astronomique de 120 millions de Francs CFA" (soit plus de 182 000 euros) de prime de participation par joueur revendiquée par le groupe, rapporte le média pour qui "il est urgent de s’interroger sur le mercantilisme débridé de ces +soldats (joueurs camerounais)+ d’un autre genre dont on attend toujours les premiers lauriers sur le champ de bataille".
Tout a commencé le 20 mai, lorsque le gouvernement a fait une première proposition de 40 millions de Francs CFA (environ 61 000 euros) puis une seconde de 45 millions de Francs CFA (68 602 euros) de prime de participation pour chaque joueur, mais cette proposition a été rejetée, selon Le Jour. Vendredi, un autre quotidien privé, La Nouvelle Expression, faisait état d’une "tension sur le montant des primes".
Le Mondial 2010 et la grève de 2011 dans les esprits
La question des primes a souvent créé des tensions au sein de l’équipe camerounaise lors des compétions internationales. Lors du dernier Mondial en Afrique du Sud, chaque Lion Indomptable avait perçu 45 millions de Francs CFA de prime de participation. Le Cameroun avait fait une piètre prestation, se classant 31e sur 32 pays en compétition. C’est aussi une affaire de primes qui avait été à l’origine du refus des joueurs de prendre part à un match amical contre l’Algérie en novembre 2011, avec comme conséquence la longue suspension de Samuel Eto’o, désigné comme étant le meneur de la fronde.
Loin de cette agitation, puisque qu’ils ont établi leur camp de base en Autriche, les Lions ont entamé leur préparation pour le Mondial de la meilleure des façons avec une victoire lundi soir face à la Macédoine (2-à). Il leur faudra toutefois solder cette question avant leur retour au Cameroun pour leur dernier match avant le départ au Brésil, sous peine d’avoir droit à un comité d’accueil particulièrement musclé.
Afrik.com
"La presse (locale) a évoqué le chiffre astronomique de 120 millions de Francs CFA" (soit plus de 182 000 euros) de prime de participation par joueur revendiquée par le groupe, rapporte le média pour qui "il est urgent de s’interroger sur le mercantilisme débridé de ces +soldats (joueurs camerounais)+ d’un autre genre dont on attend toujours les premiers lauriers sur le champ de bataille".
Tout a commencé le 20 mai, lorsque le gouvernement a fait une première proposition de 40 millions de Francs CFA (environ 61 000 euros) puis une seconde de 45 millions de Francs CFA (68 602 euros) de prime de participation pour chaque joueur, mais cette proposition a été rejetée, selon Le Jour. Vendredi, un autre quotidien privé, La Nouvelle Expression, faisait état d’une "tension sur le montant des primes".
Le Mondial 2010 et la grève de 2011 dans les esprits
La question des primes a souvent créé des tensions au sein de l’équipe camerounaise lors des compétions internationales. Lors du dernier Mondial en Afrique du Sud, chaque Lion Indomptable avait perçu 45 millions de Francs CFA de prime de participation. Le Cameroun avait fait une piètre prestation, se classant 31e sur 32 pays en compétition. C’est aussi une affaire de primes qui avait été à l’origine du refus des joueurs de prendre part à un match amical contre l’Algérie en novembre 2011, avec comme conséquence la longue suspension de Samuel Eto’o, désigné comme étant le meneur de la fronde.
Loin de cette agitation, puisque qu’ils ont établi leur camp de base en Autriche, les Lions ont entamé leur préparation pour le Mondial de la meilleure des façons avec une victoire lundi soir face à la Macédoine (2-à). Il leur faudra toutefois solder cette question avant leur retour au Cameroun pour leur dernier match avant le départ au Brésil, sous peine d’avoir droit à un comité d’accueil particulièrement musclé.
Afrik.com
