Cheikh Ahmet Tidiane Sy ne veut visiblement faire partie des personnalités qui cherchent à s’éterniser à la tête des organisations qu’elles dirigent. Dans une note, il a indiqué qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession lors de la prochaine assemblée générale du Cadre Unitaire de l’Islam (Cudis).
« Le Cudis va organiser son AG au mois de mars et selon le principe de la présidence tournante, je ne suis pas candidat à ma succession. Dans un post précédent, je disais que mon engagement dans le Cadre Unitaire de l’Islam est d’abord d’ordre religieux, parce que l’Islam nous exige la fraternité entre musulmans. Il est ensuite intellectuel, parce que nous pensons que les enseignements de nos grandes figures islamiques méritent toute leur place dans notre système éducatif. Il est enfin citoyen, parce que le contexte des événements du mois de mars 2021, nous a amenés à faciliter l’intervention des autorités religieuses pour la pacification de l’espace politique. Il est temps pour nous de passer le témoin à une des personnes de valeur dont regorge le Bureau du Cudis», a-t-il expliqué.
Cheikh Ahmet Tidiane Sy déclare qu’à l’heure du bilan, il peut affirmer sans ambages, que le Cadre unitaire de l’Islam a réussi à combler un vide, en jouant un rôle de passerelle entre les communautés religieuses et en réaffirmant le rôle, ô combien important, des religieux dans la régulation sociale.
«Nous le disions, l’implication des religieux est plus que nécessaire, non pas seulement pour pacifier l’espace public, mais surtout pour l’assainir, en restaurant les valeurs fondamentales d’éthique et le sens de la citoyenneté, tout en adoptant une posture d’équité et d’impartialité. Pour cela, il est impératif de rattraper les pertes de valeurs auprès des plus jeunes, afin d’épargner les générations futures, en leur inculquant un tant soit peu, une éducation à la paix, à la citoyenneté et à nos valeurs islamiques. Cette responsabilité historique est une mission pérenne que le Cudis continuera à assumer, sous l’autorité de nos guides religieux, en donnant l’exemple d’une institution forte qui ne devrait pas s’identifier à une personne, mais à des principes et aux valeurs islamiques qui sous-tendent son action », a-t-il déclaré.
Selon lui, ce sera son ultime combat en tant que « président serviteur » du Cudis, mais il continuera à servir la cause, à quelque niveau que ce soit, pour la préservation de la paix et la concorde des musulmans. «Pour l’avenir, je compte me concentrer encore plus sur ce que je sais faire le mieux, l’entreprise et la création de valeur ajoutée, mais aussi la réflexion stratégique sur des sujets socio-économiques, à travers le think-tank Guess que je viens de co-fonder avec un réseau d’experts africains. Mes remerciements vont à l’endroit de l’ensemble des membres du bureau du Cudis pour leur confiance, à nos autorités religieuses toutes obédiences confondues et à toutes les personnes ressources qui ont contribué à la réussite des missions du Cadre», a conclu Cheikh Ahmet Tidiane Sy. Renseigne Vipeoples .
« Le Cudis va organiser son AG au mois de mars et selon le principe de la présidence tournante, je ne suis pas candidat à ma succession. Dans un post précédent, je disais que mon engagement dans le Cadre Unitaire de l’Islam est d’abord d’ordre religieux, parce que l’Islam nous exige la fraternité entre musulmans. Il est ensuite intellectuel, parce que nous pensons que les enseignements de nos grandes figures islamiques méritent toute leur place dans notre système éducatif. Il est enfin citoyen, parce que le contexte des événements du mois de mars 2021, nous a amenés à faciliter l’intervention des autorités religieuses pour la pacification de l’espace politique. Il est temps pour nous de passer le témoin à une des personnes de valeur dont regorge le Bureau du Cudis», a-t-il expliqué.
Cheikh Ahmet Tidiane Sy déclare qu’à l’heure du bilan, il peut affirmer sans ambages, que le Cadre unitaire de l’Islam a réussi à combler un vide, en jouant un rôle de passerelle entre les communautés religieuses et en réaffirmant le rôle, ô combien important, des religieux dans la régulation sociale.
«Nous le disions, l’implication des religieux est plus que nécessaire, non pas seulement pour pacifier l’espace public, mais surtout pour l’assainir, en restaurant les valeurs fondamentales d’éthique et le sens de la citoyenneté, tout en adoptant une posture d’équité et d’impartialité. Pour cela, il est impératif de rattraper les pertes de valeurs auprès des plus jeunes, afin d’épargner les générations futures, en leur inculquant un tant soit peu, une éducation à la paix, à la citoyenneté et à nos valeurs islamiques. Cette responsabilité historique est une mission pérenne que le Cudis continuera à assumer, sous l’autorité de nos guides religieux, en donnant l’exemple d’une institution forte qui ne devrait pas s’identifier à une personne, mais à des principes et aux valeurs islamiques qui sous-tendent son action », a-t-il déclaré.
Selon lui, ce sera son ultime combat en tant que « président serviteur » du Cudis, mais il continuera à servir la cause, à quelque niveau que ce soit, pour la préservation de la paix et la concorde des musulmans. «Pour l’avenir, je compte me concentrer encore plus sur ce que je sais faire le mieux, l’entreprise et la création de valeur ajoutée, mais aussi la réflexion stratégique sur des sujets socio-économiques, à travers le think-tank Guess que je viens de co-fonder avec un réseau d’experts africains. Mes remerciements vont à l’endroit de l’ensemble des membres du bureau du Cudis pour leur confiance, à nos autorités religieuses toutes obédiences confondues et à toutes les personnes ressources qui ont contribué à la réussite des missions du Cadre», a conclu Cheikh Ahmet Tidiane Sy. Renseigne Vipeoples .