C’est honteux ce qu’a proposé la Cédéao, j’ai honte d’être Africain, a déclaré Me Guy-Hervé Kam visiblement très en colère à l’énoncé de ce texte qui prévoit la participation aux élections des partisans du président déchu Blaise Compaoré et l’amnistie des putschistes.
Le Balai citoyen fut le mouvement en pointe dans le soulèvement populaire contre Blaise Compaoré en 2014 qui a mené à la chute de l’ancien président après 27 ans de pouvoir.
Me Kam est reparti sans faire plus de déclarations. On a oublié les morts, a lancé une femme de son entourage alors qu’elle quittait l’hôtel avec d’autres représentants de la société civile.
Selon un bilan hospitalier, les violences qui ont accompagné le coup d’Etat ont fait au moins 10 morts et 113 blessés.
Le projet d’accord politique de sortie de crise a été lu dimanche soir à l’hôtel Laico de Ouagadougou par un représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il prévoit de maintenir les élections législatives et présidentielle mais surtout d’y inclure les candidats pro-Compaoré, qui en avaient exclus ces derniers mois suite à une loi votée par l’Assemblée intérimaire. Par ailleurs, le texte propose que soit votée avant le 30 septembre une loi d’amnistie pour les putschistes.
Roch Marc Christian Kaboré, membre de l’ancienne opposition à Compaoré qui figurait jusqu’ici parmi les favoris à l’élection présidentielle, ne se montrait pas plus enthousiaste que Me Kam : Nous avons toujours considéré, a-t-il rappelé, que la question de l’inclusion des candidats pro-Compaoré exclus aux élections est une question qui a été tranchée par le Conseil constitutionnel, dont les décisions sont sans recours.
A partir du moment où nous n’avons pas eu l’opportunité ni de poser des questions ni de donner des avis sur ces différents points évidemment, je dois marquer ma surprise, a-t-il témoigné après avoir pris connaissance du projet d’accord. Même si je comprends que le souci c’est d’aider le Burkina Faso, il aurait été indiqué que nous puissions en discuter, a-t-il ajouté.
M. Kaboré n’était pas en mesure de dire s’il allait lever ou non le mot d’ordre de désobéissance civile. Nous apprécierons après avoir étudié les propositions qui ont été faites, pour l’instant je ne peux pas répondre à cette question.
AFP
Le Balai citoyen fut le mouvement en pointe dans le soulèvement populaire contre Blaise Compaoré en 2014 qui a mené à la chute de l’ancien président après 27 ans de pouvoir.
Me Kam est reparti sans faire plus de déclarations. On a oublié les morts, a lancé une femme de son entourage alors qu’elle quittait l’hôtel avec d’autres représentants de la société civile.
Selon un bilan hospitalier, les violences qui ont accompagné le coup d’Etat ont fait au moins 10 morts et 113 blessés.
Le projet d’accord politique de sortie de crise a été lu dimanche soir à l’hôtel Laico de Ouagadougou par un représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il prévoit de maintenir les élections législatives et présidentielle mais surtout d’y inclure les candidats pro-Compaoré, qui en avaient exclus ces derniers mois suite à une loi votée par l’Assemblée intérimaire. Par ailleurs, le texte propose que soit votée avant le 30 septembre une loi d’amnistie pour les putschistes.
Roch Marc Christian Kaboré, membre de l’ancienne opposition à Compaoré qui figurait jusqu’ici parmi les favoris à l’élection présidentielle, ne se montrait pas plus enthousiaste que Me Kam : Nous avons toujours considéré, a-t-il rappelé, que la question de l’inclusion des candidats pro-Compaoré exclus aux élections est une question qui a été tranchée par le Conseil constitutionnel, dont les décisions sont sans recours.
A partir du moment où nous n’avons pas eu l’opportunité ni de poser des questions ni de donner des avis sur ces différents points évidemment, je dois marquer ma surprise, a-t-il témoigné après avoir pris connaissance du projet d’accord. Même si je comprends que le souci c’est d’aider le Burkina Faso, il aurait été indiqué que nous puissions en discuter, a-t-il ajouté.
M. Kaboré n’était pas en mesure de dire s’il allait lever ou non le mot d’ordre de désobéissance civile. Nous apprécierons après avoir étudié les propositions qui ont été faites, pour l’instant je ne peux pas répondre à cette question.
AFP