Guézouma Sanogo, le président de l’Association des journalistes burkinabè, a été violemment agressé par un gendarme, alors qu’il tentait de couvrir la cérémonie de la Journée nationale du paysan. Les fait se sont déroulés à Kaya, il y a quelques jours
En service à la Radio nationale du Burkina, Guézouma Sanogo, a été fortement molesté par un élément du Groupement de sécurité présidentielle (GSPR), dont l’identité n’a pas été révélée. L’homme en tenue était chargé de sécuriser les lieux de la cérémonie, présidée par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Comme on peut le voir en image, le visage du journaliste était ensanglanté suite à l’incident. La victime a été transportée à l’hôpital pour des soins appropriés sous le regard médusé de ses confrères. Il faut dire, que cet acte est une grave atteinte à la liberté de la presse, et aux droits humains.
Pour le moment, aucune raison n’a été avancée sur les motivations de cette agression. Ni l’agresseur, ni l’agressé n’ont encore rien dit. Selon le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré ‘’il n’est pas normal qu’à notre époque encore, de telles choses se passent. Je voudrais simplement présenter mes vœux de prompt rétablissement à M. Sanogo’’.
‘’J’ai toujours dit, et répété que la sécurité doit d’abord respecter les individus. Cela est une priorité, et même si nous assurons la sécurité, nous devons garder notre sang-froid, pour éviter de tels dérapages qui dénaturent notre démocratie “, conclut-il.
Suite à cet acte d’une grave barbarie, les journalistes ont voulu boycotter la couverture médiatique de la cérémonie, mais la victime avant de se rendre à l’hôpital, a convaincu ses confrères de poursuivre leur travail, tout ceci ‘’pour le respect du monde paysan’’.
Vivement, qu’une enquête soit diligentée, afin de déterminer les circonstances de cette barbarie perpétrée sur un journaliste, dans l’exercice de ses fonctions. Seule, une sanction exemplaire, peut aider à dissuader les adeptes de tels actes de violence.
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