À Ouagadougou, une cérémonie pour officialiser ce retour à la normale a eu lieu en début d’après-midi, en présence trois chefs d’Etat ouest-africains venus exprès. Yayi Boni, le Béninois, Issoufou, le Nigérien, et John Dramani Mahama, le Ghanéen, venus tout droit d’Abuja, où se déroulait ce mardi un sommet de la Cédéao consacré à la crise au Burkina Faso, pour participer à cette cérémonie officielle. Un instant à la fois grave, solennel, et très patriotique, selon notre envoyé spécial à Ouagadougou, qui s’est déroulé dans la salle des banquets de l’hôtel Laico. Les chefs d’Etat de la Cédéao ont cérémonieusement réinstallé Michel Kafando à la tête de la transition et à la tête de l’Etat, après l’échec du putsch de Gilbert Diendéré.
Michel Kafando a été extrêmement applaudi, dès qu’il est entré dans la salle. La foule a entonné l’hymne national. Derrière lui, il y avait le Premier ministre Isaac Zida, ainsi que le président du parlement de transition, Chérif Sy, eux aussi très applaudis. Le Premier avait été détenu pendant près d’une semaine par les putschistes, et le second avait vécu tout ce temps dans la clandestinité.
« Forces du mal »
Derrière eux, dans le public, on pouvait retrouver une grande partie de la classe politique et des candidats à la prochaine élection. Michel Kafando a chaleureusement et longuement remercié le peuple burkinabè, ainsi que la Cédéao, et la communauté internationale. Il a affirmé qu’il restait déterminé à poursuivre la transition, en dépit des « forces du mal ».Yayi Boni, au nom de la Cédéao, a pour sa part insisté sur un point : c’est désormais aux Burkinabè de résoudre les problèmes des Burkinabè. Il a aussi insisté sur la nécessité d’un dialogue politique inclusif.
RFI
Michel Kafando a été extrêmement applaudi, dès qu’il est entré dans la salle. La foule a entonné l’hymne national. Derrière lui, il y avait le Premier ministre Isaac Zida, ainsi que le président du parlement de transition, Chérif Sy, eux aussi très applaudis. Le Premier avait été détenu pendant près d’une semaine par les putschistes, et le second avait vécu tout ce temps dans la clandestinité.
« Forces du mal »
Derrière eux, dans le public, on pouvait retrouver une grande partie de la classe politique et des candidats à la prochaine élection. Michel Kafando a chaleureusement et longuement remercié le peuple burkinabè, ainsi que la Cédéao, et la communauté internationale. Il a affirmé qu’il restait déterminé à poursuivre la transition, en dépit des « forces du mal ».Yayi Boni, au nom de la Cédéao, a pour sa part insisté sur un point : c’est désormais aux Burkinabè de résoudre les problèmes des Burkinabè. Il a aussi insisté sur la nécessité d’un dialogue politique inclusif.
RFI