Le gouvernement a prononcé la dissolution du Régiment de Sécurité présidentielle (Rsp), la destitution du ministre délégué à la Sécurité Sidi Paré, soupçonné de collusion avec le Conseil national pour la Démocratie (Cnd, pro-Compaoré), mais aussi la mise à l’écart du chef d’Etat-Major particulier de la présidence, le colonel-major Boureima Kere, ancien aide de camp de Blaise Compaoré et ex-chef du Rsp.
Il a aussi été décidé la création d’une commission d’enquête sur le coup d’Etat, visant à «situer les responsabilités, à identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués». Elle «dispose d’un délai de trente jours maximum pour déposer son rapport. Des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l’encontre des auteurs et complices», selon le communiqué du Conseil des ministres qui fait état d'un bilan officiel de 11 morts et 271 blessés pendant les événements. Le gouvernement a aussi annoncé des «concertations» en vue de « fixer le nouveau calendrier électoral». La Présidentielle et les Législatives étaient prévues le 11 octobre et devraient être décalées de plusieurs semaines.
Le processus de désarmement du Rsp au camp Nabaa Koom a bien commencé, mais avance très lentement. L'inventaire a été fait et l’armée a récupéré des caisses de munitions et quelques véhicules blindés mais il reste beaucoup à faire, les estimations des soldats vont de une à trois semaines pour un désarmement total. «Dans les jours à venir, l’opération de collecte d’armement va pouvoir se poursuivre », a déclaré un officier du camp Guillaume, en plein cœur de Ouagadougou, cité par Rfi. Il faut noter que le personnel du Rsp a, pour sa part, déjà été réaffecté sur le papier à d’autres unités. Le Premier ministre Isaac Zida, le général Gilbert Diendéré et le désormais ex-Chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso, Boureima Kéré, sont affectés au Groupement central des armées (basé au Camp Guillaume Ouédraogo.
Il a aussi été décidé la création d’une commission d’enquête sur le coup d’Etat, visant à «situer les responsabilités, à identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués». Elle «dispose d’un délai de trente jours maximum pour déposer son rapport. Des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l’encontre des auteurs et complices», selon le communiqué du Conseil des ministres qui fait état d'un bilan officiel de 11 morts et 271 blessés pendant les événements. Le gouvernement a aussi annoncé des «concertations» en vue de « fixer le nouveau calendrier électoral». La Présidentielle et les Législatives étaient prévues le 11 octobre et devraient être décalées de plusieurs semaines.
Le processus de désarmement du Rsp au camp Nabaa Koom a bien commencé, mais avance très lentement. L'inventaire a été fait et l’armée a récupéré des caisses de munitions et quelques véhicules blindés mais il reste beaucoup à faire, les estimations des soldats vont de une à trois semaines pour un désarmement total. «Dans les jours à venir, l’opération de collecte d’armement va pouvoir se poursuivre », a déclaré un officier du camp Guillaume, en plein cœur de Ouagadougou, cité par Rfi. Il faut noter que le personnel du Rsp a, pour sa part, déjà été réaffecté sur le papier à d’autres unités. Le Premier ministre Isaac Zida, le général Gilbert Diendéré et le désormais ex-Chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso, Boureima Kéré, sont affectés au Groupement central des armées (basé au Camp Guillaume Ouédraogo.