Dans le cadre de leurs vacances patriotiques, selon Mme Maimouna Dieye, "Nous avions rendu visite aux maraîchers de la Patte d’Oie pour s’enquérir de leurs situations et conditions de travail afin de réfléchir sur les possibilités de collaboration pour une mise en valeur du site. Mais grande a été notre surprise de constater la réalité sur place que ces braves hommes et femmes sont victimes d’agression de toutes sortes".
Sur place, dit-elle: "On constate une Agression sauvage de l’Environnement, de même que des Menaces de bradage du foncier (Malgré l’existence de 2 Décrets respectivement n° 2019-748 du 29 mars 2019 portant création de la Réserve Nationale Urbaine de la Grande Niaye de Pikine et Dépendance et n° 2019/1758 du 16 0ctobre 2019 portant résiliation de baux consentis par l’Etat). Toujours dans le même sillage, le problème des eaux usées de l’ONAS et le Blocage lié à la réalisation du projet, du Fonds Nordique De Développement concernant des Travaux d’Adduction des zones de maraîchage de la Grande Niayes et de la Patte d’Oie à partir des eaux usées épurées de la station de Cambéréne, (Le président de l’AMPO M. Harouna Ndiaye ici présent vous en donnera tous les détails), la situation dans les Niayes est plus qu’alarmante et nous interpelle tous".
Cet espace qui constitue véritablement, le poumon vert de la zone de Dakar, est aujourd’hui devenue une zone de non-droit, une véritable bombe écologique en veille pour les populations de la Patte d’Oie. Elle a connu d’importantes modifications liées à la pression urbaine marquée par des remblais, des constructions et des établissements divers, installés directement dans la zone humide"
Avant de poursuivre: "La zone des Niayes se caractérise par une occupation anarchique de l’espace, qui plombe les activités des maraîchers. Les remblais, gravats, objets de recyclage et ordures qu’on y déverse de même que les produits utilisés par les ferrailleurs, polluent la nappe et détériorent l’équilibre écologique de la zone qui perd progressivement, sa fonction naturelle de poumon.
Entre autres agressions sur le site, l’huile déversée par les mécaniciens, la fumée causée par le fumage du poisson qui détruisent les cultures. Toutes ces activités exposent les populations riveraines à une pollution dont les conséquences peuvent leur être fatales à long terme. On y ajoutera l’insécurité grandissante causée par la présence de malfaiteurs (cas de viols).
Cette situation est exacerbée par des rejets urbains, la reconversion des espaces de cultures en zone d’habitation, l’aménagement d’infrastructures publiques telles que les routes, l’arène nationale, la station d’épuration des eaux usées. Aussi, la zone amphibie s’est rétrécie du fait des aménagements (remblais) opérés par les attributaires de baux, titres fonciers et autorisations d’occuper à titre précaire. A cela s’ajoutent les impacts de la sécheresse, de la coupe abusive des arbres, des défrichements pour les besoins agricoles, qui sont à l’origine de la raréfaction de certaines espèces ligneuses (régression de la palmeraie et de la mangrove).
C'est pourquoi, soutient-elle: "Nous lançons un appel solennel et pressant aux autorités notamment au Président de la République, au maire de la Commune de la Patte d’Oie et au Conservateur de la zone des Niayes pour mettre fin à cette anarchie qui n’a pas de qualificatif et préserver notre environnement. Certes une sommation a été actée, une opération de déguerpissement prévue le 25 Novembre 2020, mais la procédure reste sans suite. Et nous demandons aux autorités d’initier un dialogue avec les concernés pour un accompagnement dans le choix de leurs nouveaux sites de recasement.
Enfin "nous profitons de cette opportunité, pour lancer un appel à la population de la Commune de Patte d’Oie, pour une meilleure prise de conscience de l’action citoyenne et une implication dans les affaires de la Cité".
iGFM
Sur place, dit-elle: "On constate une Agression sauvage de l’Environnement, de même que des Menaces de bradage du foncier (Malgré l’existence de 2 Décrets respectivement n° 2019-748 du 29 mars 2019 portant création de la Réserve Nationale Urbaine de la Grande Niaye de Pikine et Dépendance et n° 2019/1758 du 16 0ctobre 2019 portant résiliation de baux consentis par l’Etat). Toujours dans le même sillage, le problème des eaux usées de l’ONAS et le Blocage lié à la réalisation du projet, du Fonds Nordique De Développement concernant des Travaux d’Adduction des zones de maraîchage de la Grande Niayes et de la Patte d’Oie à partir des eaux usées épurées de la station de Cambéréne, (Le président de l’AMPO M. Harouna Ndiaye ici présent vous en donnera tous les détails), la situation dans les Niayes est plus qu’alarmante et nous interpelle tous".
Cet espace qui constitue véritablement, le poumon vert de la zone de Dakar, est aujourd’hui devenue une zone de non-droit, une véritable bombe écologique en veille pour les populations de la Patte d’Oie. Elle a connu d’importantes modifications liées à la pression urbaine marquée par des remblais, des constructions et des établissements divers, installés directement dans la zone humide"
Avant de poursuivre: "La zone des Niayes se caractérise par une occupation anarchique de l’espace, qui plombe les activités des maraîchers. Les remblais, gravats, objets de recyclage et ordures qu’on y déverse de même que les produits utilisés par les ferrailleurs, polluent la nappe et détériorent l’équilibre écologique de la zone qui perd progressivement, sa fonction naturelle de poumon.
Entre autres agressions sur le site, l’huile déversée par les mécaniciens, la fumée causée par le fumage du poisson qui détruisent les cultures. Toutes ces activités exposent les populations riveraines à une pollution dont les conséquences peuvent leur être fatales à long terme. On y ajoutera l’insécurité grandissante causée par la présence de malfaiteurs (cas de viols).
Cette situation est exacerbée par des rejets urbains, la reconversion des espaces de cultures en zone d’habitation, l’aménagement d’infrastructures publiques telles que les routes, l’arène nationale, la station d’épuration des eaux usées. Aussi, la zone amphibie s’est rétrécie du fait des aménagements (remblais) opérés par les attributaires de baux, titres fonciers et autorisations d’occuper à titre précaire. A cela s’ajoutent les impacts de la sécheresse, de la coupe abusive des arbres, des défrichements pour les besoins agricoles, qui sont à l’origine de la raréfaction de certaines espèces ligneuses (régression de la palmeraie et de la mangrove).
C'est pourquoi, soutient-elle: "Nous lançons un appel solennel et pressant aux autorités notamment au Président de la République, au maire de la Commune de la Patte d’Oie et au Conservateur de la zone des Niayes pour mettre fin à cette anarchie qui n’a pas de qualificatif et préserver notre environnement. Certes une sommation a été actée, une opération de déguerpissement prévue le 25 Novembre 2020, mais la procédure reste sans suite. Et nous demandons aux autorités d’initier un dialogue avec les concernés pour un accompagnement dans le choix de leurs nouveaux sites de recasement.
Enfin "nous profitons de cette opportunité, pour lancer un appel à la population de la Commune de Patte d’Oie, pour une meilleure prise de conscience de l’action citoyenne et une implication dans les affaires de la Cité".
iGFM