Pour obtenir l’attention des mandataires de la Commission de la Cedeao, le gouvernement gambien a tenté de mettre toutes les chances de son coté. Initialement prévue pour avoir lieu dans le hall de la mairie de Kanifing, la rencontre, convoquée avant-hier par le ministre gambien du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration régionale et de l’emploi, s’est tenue dans la salle de conférence de son ministère avec les hauts responsables de la Cedeao. Des personnes présentées comme des propriétaires de véhicules commerciaux, des conducteurs du transport en commun et des chargeurs au port de Banjul, ainsi que les dirigeants de la Chambre gambienne de commerce ont pris part à cette rencontre. Une à une, ces personnes, triées sur le volet, ont déclaré tout le mal qu’ils pensent des autorités sénégalaises accusées de violer les textes de la Cedeao en empêchant la libre circulation des personnes et des biens.
Dans l’extrait utilisé par la télévision gambienne Grts, au cours de son édition de 20 heures, le ministre gambien du Commerce ne fait que les salamalecs et laisse la parole à ses invités. Samba Nyangado, un homme qui se présente comme un chauffeur de nationalité malienne et qui dit avoir « été convié » au face-à -face avec Salif Tiemtore, le représentant de la Cedeao. M. Nyangado déclare à l’assistance que le « Sénégal pose des problèmes aux camionneurs en provenance de Gambie ». Il affirme qu’à Vélingara, la douane sénégalaise lui demande toujours de payer 680 000 francs Cfa avant de traverser le Sénégal. Lui emboîtant le pas, Omar Diallo, qui se présente comme un passager régulier de l’axe Banjul Conakry, affirme, sans dire comment, que « la fermeture de la frontière permet à certains agents de l’Etat du Sénégal de racketter des passagers au point de passage de Sabi » dans le département de Vélingara.
La dame Saratah Conateh, du bureau exécutif de la chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de la Gambie, a, pour sa part, estimé que le Sénégal a refusé de signer un accord bilatéral avec la Gambie en relation avec le Protocole Tie-Trie de la Cedeao. « Nous avons rencontré nos homologues de la Chambre de Commerce de Dakar pour les sensibiliser de la gravité de la situation et solliciter leur collaboration afin qu’ensemble nous engagions une médiation », déclare Sarah Conteh devant le chargés questions douanières à la Commission de la Cedeao.
Elle a, par ailleurs, révélé un autre détail très important qui dévoile l’une des méthodes utilisées par les autorités gambiennes pour mettre la pression sur les autorités du Sénégal. « Nous avons pensé qu’il ne fallait pas s’arrêter là et qu’il fallait sensibiliser les opérateurs économiques de la Casamance afin qu’ils comprennent que les conséquences des problèmes à la frontière les affectent également », raconte Sarah Conteh dans un extrait de la Grts.
EnQuête
Dans l’extrait utilisé par la télévision gambienne Grts, au cours de son édition de 20 heures, le ministre gambien du Commerce ne fait que les salamalecs et laisse la parole à ses invités. Samba Nyangado, un homme qui se présente comme un chauffeur de nationalité malienne et qui dit avoir « été convié » au face-à -face avec Salif Tiemtore, le représentant de la Cedeao. M. Nyangado déclare à l’assistance que le « Sénégal pose des problèmes aux camionneurs en provenance de Gambie ». Il affirme qu’à Vélingara, la douane sénégalaise lui demande toujours de payer 680 000 francs Cfa avant de traverser le Sénégal. Lui emboîtant le pas, Omar Diallo, qui se présente comme un passager régulier de l’axe Banjul Conakry, affirme, sans dire comment, que « la fermeture de la frontière permet à certains agents de l’Etat du Sénégal de racketter des passagers au point de passage de Sabi » dans le département de Vélingara.
La dame Saratah Conateh, du bureau exécutif de la chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de la Gambie, a, pour sa part, estimé que le Sénégal a refusé de signer un accord bilatéral avec la Gambie en relation avec le Protocole Tie-Trie de la Cedeao. « Nous avons rencontré nos homologues de la Chambre de Commerce de Dakar pour les sensibiliser de la gravité de la situation et solliciter leur collaboration afin qu’ensemble nous engagions une médiation », déclare Sarah Conteh devant le chargés questions douanières à la Commission de la Cedeao.
Elle a, par ailleurs, révélé un autre détail très important qui dévoile l’une des méthodes utilisées par les autorités gambiennes pour mettre la pression sur les autorités du Sénégal. « Nous avons pensé qu’il ne fallait pas s’arrêter là et qu’il fallait sensibiliser les opérateurs économiques de la Casamance afin qu’ils comprennent que les conséquences des problèmes à la frontière les affectent également », raconte Sarah Conteh dans un extrait de la Grts.
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