C’est une affaire qui connaît des développements incroyables. Des propos jugés blasphématoires sur le prophète Mohamed (Psl) de la part d’un jeune Sénégalais résident au Gabon. C’est un monde qui s’effondre sur Mamadou Ndiaye Daff. C’est son nom qui est sur toutes les lèvres, malgré ses excuses au monde musulman.
Dans une vidéo publiée largement sur les réseaux sociaux, enregistrée, dit-on, dans une mosquée de Port Gentil, il a déclaré : «Je vous demande pardon par la grâce du Tout puissant. Je demande pardon à toute la communauté musulmane. Je sais que mes propos ont dû toucher certains. Je n’ai pas de mots pour exprimer mes regrets. J’ai commis une grosse erreur».
Interrogé par le correspondant de la Tfm à Matam, région d’où il est originaire, il revient sur les faits, sans entrer dans les détails.
«J’ai essayé de donner la face cachée de l’Islam. C’est quelque chose que je ne devrais pas faire. En tant que fils d’un musulman, j’ai subi tellement de pressions. Il y a tout dedans : la honte, la peur et même le regret. J’ai vu l’imam le plus respecté (du Gabon) pour me repentir». Sur la question de savoir s’il compte rentrer au bercail, il a soutenu tout simplement :
«Pas question de revenir au Sénégal». Et il admet que son message de pardon a dû être interrompu par des fidèles musulmans qui n’en pouvaient plus de l’entendre. «J’ai pas pu finir, on m’a mis dans ma voiture et je suis parti parce qu’il est impossible de me sentir en sécurité», a-t-il confié.
Le Conseil supérieur de l’Islam du Gabon exige son rapatriement
Pourtant, le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon exige son rapatriement le plus rapidement possible. Sinon, il menace de porter plainte contre le jeune sénégalais afin qu’il puisse être jugé au Gabon. Parce que, dit-il, lesdits propos sont condamnés par la loi gabonaise.
«On portera plainte contre lui officiellement. Et la loi gabonaise le condamnera. Par ailleurs, nous demandons son rapatriement avant que l’irréparable ne se produise. Parce que s’il se fait tuer ici à cause de ses propos, c’est nous qui allons porter les responsabilités», prévient l’un des responsables de cette structure dans un audio qu’il a partagé.
Mamadou Ndiaye Daff est décrit comme un jeune qui a tourné le dos à ses racines et à sa religion. L’accent gabonais ne trahit pas cette éventualité quand il s’exprime en français et aisément d’ailleurs. Il ne pense toujours pas qu’il a blasphémé sur le prophète.
«Je parlais avec un ami en privé. Rien ne dit que la loi l’interdit. Et le Sénégal est un pays laïc», dit-il. La communauté sénégalaise du Gabon aussi s’est réunie pour statuer sur le cas de Mamadou Ndiaye Daff, s’il doit être pardonné ou non. Eux-mêmes demandent à l’Etat gabonais de le juger. De même, les chefs religieux de la région de Matam avaient invité les autorités à le traduire devant la Justice suite aux «insultes» contre le Prophète (Psl) avant que l’irréparable ne se produise.
Bes Bi
Dans une vidéo publiée largement sur les réseaux sociaux, enregistrée, dit-on, dans une mosquée de Port Gentil, il a déclaré : «Je vous demande pardon par la grâce du Tout puissant. Je demande pardon à toute la communauté musulmane. Je sais que mes propos ont dû toucher certains. Je n’ai pas de mots pour exprimer mes regrets. J’ai commis une grosse erreur».
Interrogé par le correspondant de la Tfm à Matam, région d’où il est originaire, il revient sur les faits, sans entrer dans les détails.
«J’ai essayé de donner la face cachée de l’Islam. C’est quelque chose que je ne devrais pas faire. En tant que fils d’un musulman, j’ai subi tellement de pressions. Il y a tout dedans : la honte, la peur et même le regret. J’ai vu l’imam le plus respecté (du Gabon) pour me repentir». Sur la question de savoir s’il compte rentrer au bercail, il a soutenu tout simplement :
«Pas question de revenir au Sénégal». Et il admet que son message de pardon a dû être interrompu par des fidèles musulmans qui n’en pouvaient plus de l’entendre. «J’ai pas pu finir, on m’a mis dans ma voiture et je suis parti parce qu’il est impossible de me sentir en sécurité», a-t-il confié.
Le Conseil supérieur de l’Islam du Gabon exige son rapatriement
Pourtant, le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon exige son rapatriement le plus rapidement possible. Sinon, il menace de porter plainte contre le jeune sénégalais afin qu’il puisse être jugé au Gabon. Parce que, dit-il, lesdits propos sont condamnés par la loi gabonaise.
«On portera plainte contre lui officiellement. Et la loi gabonaise le condamnera. Par ailleurs, nous demandons son rapatriement avant que l’irréparable ne se produise. Parce que s’il se fait tuer ici à cause de ses propos, c’est nous qui allons porter les responsabilités», prévient l’un des responsables de cette structure dans un audio qu’il a partagé.
Mamadou Ndiaye Daff est décrit comme un jeune qui a tourné le dos à ses racines et à sa religion. L’accent gabonais ne trahit pas cette éventualité quand il s’exprime en français et aisément d’ailleurs. Il ne pense toujours pas qu’il a blasphémé sur le prophète.
«Je parlais avec un ami en privé. Rien ne dit que la loi l’interdit. Et le Sénégal est un pays laïc», dit-il. La communauté sénégalaise du Gabon aussi s’est réunie pour statuer sur le cas de Mamadou Ndiaye Daff, s’il doit être pardonné ou non. Eux-mêmes demandent à l’Etat gabonais de le juger. De même, les chefs religieux de la région de Matam avaient invité les autorités à le traduire devant la Justice suite aux «insultes» contre le Prophète (Psl) avant que l’irréparable ne se produise.
Bes Bi